18 août 2009
Des langues vivantes dans nos écoles
A propos de l’enseignement des langues vivantes à l’école primaire
C’est aujourd’hui la conséquence du village mondial : les langues étrangères doivent être enseignées au plus tôt dans nos écoles.
Cette nécessité doit permettre aux collectivités d’user de moyens innovants pour transmettre le goût du dialogue en langue étrangère, en partenariat avec les enseignants.
Au-delà de l’aspect bénéfique de l’apprentissage d’une langue tant dans sa structure grammaticale que par son lexique, l’échange interculturel reste majeur. C’est dans ce cadre que des expériences intéressantes ont été menées dans certaines communes par l’intermédiaire d’un système de visioconférence : grâce au tableau blanc interactif et à une "webcam", les élèves peuvent voir et échanger avec leurs correspondants étrangers. Gageons que ce dispositif puisse voir le jour dans notre commune. En parallèle, il conviendra d’insister sur l’intérêt d’initier les enfants à d’autres langues que l’anglais, comme par exemple l’allemand qui rencontre aujourd’hui un véritable déficit de vocation alors qu’elle reste numériquement la langue la plus parlée en Europe et est un moyen de formater l’esprit efficacement aux autres langues…
Julien OECHSLI, article paru dans le Guyancourt Magazine n° 368, du 23 Avril 2009
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16 août 2009
Diversité commerciale
Villaroy, nouveau quartier d'affaires ?
C’est une question que peuvent se poser les habitants de ce quartier en assistant à l’ouverture d’une énième banque à Villaroy. En effet, la nouvelle agence bancaire qui a ouvert ses portes à la place du salon de coiffure ne sera pas moins que le cinquième représentant de la profession bancaire sur ce périmètre et ce au détriment de la diversité commerciale.
Un dispositif législatif permet cependant aujourd’hui de faciliter l’installation et la venue de nouveaux artisans et commerçants. En effet, le décret d’application 2007- 1824 du 26 Décembre 2007 en application de la loi 2005-882 du 2 Août 2005, est paru au journal officiel le 28 Décembre dernier, instituant ainsi un droit de préemption des communes sur les fonds de commerce, les fonds artisanaux et les baux commerciaux.
Le régime juridique de ce nouveau droit de préemption est codifié aux articles L-214-1 et suivants du Code de l’urbanisme.
La mise en œuvre de ce droit s’effectue en 3 étapes :
-
La première consiste pour le Conseil Municipal à délimiter un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité.
-
La seconde correspond à l’exercice du droit lui-même (à l’intérieur du périmètre de sauvegarde, chaque cession est subordonnée, à peine de nullité, à une déclaration préalable faite par le cédant à la commune).
-
La troisième porte sur la rétrocession. La vocation de la municipalité n’est pas de conserver les droits mais de contribuer à la diversité des commerces en les rétrocédant à un tiers. Elle dispose pour cela d’un délai d’un an.
Gageons que ce nouveau dispositif, bien employé, contribuera à un meilleur équilibre des quartiers en favorisant la diversité commerciale par l’implantation de nouveaux artisans et de petits commerces là où les besoins sont réels.
Concernant Villaroy, ce dispositif, s’il avait pu être mis en œuvre en son temps, aurait pu éviter ainsi l’installation d’une énième banque.
Philippe FAUCHER, chargé du suivi des questions de l'urbanisme à GGC
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Une gouvernance locale moderne
Notre façon de concevoir la gouvernance municipale :
Extrait de l'article du Guyancourt Magazine n°358, du 20 Novembre 2008.
Cet article, écrit à l'occasion de la réunion publique d'information sur le PLU tenue à l'Hôtel de Ville le 22 Octobre 2008 est l'occasion pour Julien d'évoquer la façon dont il conçoit, dont nous concevons, la "gouvernance de notre commune". En voici quelques passages :
Je souscris pleinement à cette initiative (cette réunion du 22 Ocobre) ainsi qu'à celles qui sont annoncées sur ce thème, en particulier le fait de dialoguer avec les élus et des techniciens (à propos du PLU). Par contre, ceci ne correspond pas entièrement à la façon dont je conçois la gouvernance de notre commune. La concertation ne consiste pas seulement à réunir des citoyens ponctuellement sur un thème précis, mais à faire vivre la démocratie locale régulièrement, si ce n'est quotidiennement, en appelant chacun à s'investir et à s'approprier sa ville et son quartier en participant aux Conseils de quartiers. Là se rencontrent habitants et commerçants dans ces lieux d'écoute, d'échanges d' informations et de mutualisation d'expériences, de recensement des attentes, de dialogue continu entre habitants et élus.
Impulser la démocratie locale est difficile, cela s'apprend, mais c'est aussi aux élus à favoriser cet apprentissage et à tout faire pour qu'elle soit vivante dans leur cité.
Quelques compléments.
Au mois de Mars 2008, l'équipe Générations Citoyennes proposait son programme à vos suffrages. Elle y défendait la mise en place de Conseils de quartiers élus dans tous les quartiers de la ville, avec comme mission la participation aux projets de quartiers et de ville, et l'évaluation des projets...(voir page 1 du programme dans cette catégorie "Boîte à idées")
Le but de cette instance ?
Une problématique locale se pose différemment selon les quartiers, et nous voulons établir un échelon de proximité dans le processus de décision. (voir page 1 du programme) Ces conseils n'ont qu'un rôle consultatif, mais ils sont informés, consultés et associés aux décisions. Cette démarche permet d'expliquer les projets de la mairie en les situant dans la perspective de l'ensemble des besoins de la ville, dans le moyen et long terme.
Sa composition ?
La présence d'un maire adjoint en charge de ce secteur, assisté si besoin d'un conseiller municipal délégué, permet justement cette large vision. C'est toujours la municipalité qui décide, qui agit car elle est l'exécutif, mais les habitants sont associés de façon permanente aux décisions, aux débats et non ponctuellement par décision unilatérale de la municipalité lorsqu'une occasion importante se présente.
Les conseils de quartiers sont des instances élues, auxquelles s'ajoutent des représentants des commerçants, du monde scolaire, des associations, des jeunes : tous ces habitants qui se cotoient sans pour autant se connaître, même si les fêtes de quartier sont, une fois par an, un jour de partage festif. Dans notre monde individualiste, c'est ausi le moyen de concrétiser la solidarité dont nous avons d'aurtant plus besoin que des difficultés économiques et sociales difficiles s'annoncent ou sont même déjà présentes.
De quoi discute-t-on ?
De tout ce qui touche aux problèmes de la vie quotidienne et peut l'améliorer : sécurité, vie scolaire, santé, environnement..
Le conseil de quartier reste consultatif car, si son projet peut devenir un projet municipal, il est débattu en conseil municipal, validé par le maire, comme tout projet. Il doit être en accord avec l'intérêt général et ....les finances !
En créant des conseils de quartier, la démocratie ne sera plus une notion abstraite ou une strate dans le processus décisionnel ("Toutes les Nouvelles du 12 Novembre 2008"), mais le moyen de mettre le guyancourtois au coeur de sa commune pour vivre une gouvernance citoyenne moderne.
Julien
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13 août 2009
Plan Local d'Urbanisme et autres projets !
Notre commune est actuellement concernée par deux enjeux: Plan Local d'Urbanisme et Opération d'Intérêt National, sans compter le Schéma Directeur de la Région Ile de France. Ces projets impactent Guyancourt, s'imbriquent les uns dans les autres : toute décision prise sur le plan local devra être conciliable avec les autres projets, régional et national. C'est donc un dossier qui nous intéresse au plus haut point puisque c'est de notre territoire, celui que nous voulons voir évoluer, dont il est question.
Le PLU, PLan Local d'Urbanisme, concerne notre ville, donc est au plus près de nos préocupations quotidiennes. Le 14 Avril 2009, le Conseil Municipal a voté la transformation du Plan d'Occupation des Sols en Plan Local d'Urbanisme.
Voici ce qu'a écrit Julien à la suite de ce Conseil, occasion d'évoquer les phases de l'élaboration d'un tel projet.
- PLU
Le conseil municipal a voté à l’unanimité la demande de révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en Plan local d’urbanisme auprès de la Communauté d’Agglomération. Un grand projet de développement qui se conçoit bien au-delà de sa dimension urbaine voit désormais le jour à Guyancourt. L’occasion de rappeler en quelques points les principes élémentaires nécessaires à l’élaboration d’un PLU (merci à Philippe Faucher et ses compétences en urbanisme qui m’ont permis de bien comprendre l’enchaînement des étapes):
Cela commence par une décision du conseil communautaire.
Par délibération le conseil décide de l’élaboration du PLU et des modalités de concertation qu’il va mettre en œuvre. Le travail technique débute alors : il se fait le plus souvent avec un bureau d’étude, en associant les services de l’État, le Conseil Général, le Conseil Régional et autres partenaires institutionnels, et pour un PLU communautaire (ce qui est le cas à Guyancourt), l’ensemble des communes. Ce travail, portant sur la réflexion aux différentes échelles du territoire, doit également consister à recueillir les souhaits en matière d’urbanisation, de protection et de développement de chaque commune , exprimés dans un « projet de territoire » , avant d’élaborer le projet autour du P.A.D.D ( Projet d’Aménagement et de Développement Durable ). Les grandes orientations du P.A.D.D doivent ensuite être présentées pour validation aux élus.
Vient ensuite le temps de la concertation obligatoire.
La Collectivité doit mettre en œuvre les moyens d’information (presse, revue, expositions…) et d’expression des habitants. Les remarques émises dans le cadre de la concertation, après instruction, sont analysées dans le cadre du « Bilan de la Concertation », et participent à l’élaboration du projet. Ce bilan de concertation est présenté au Conseil communautaire avant l’arrêt de projet du PLU, c'est-à-dire le moment où le Conseil estime que le document est prêt.
Une fois le projet de PLU arrêté, il est adressé aux personnes publiques associées afin qu’elles émettent un avis sur le dossier durant un délai de 3 mois. Il s’agit du Conseil Régional, du Conseil Général, les chambres consulaires, les communes limitrophes et établissements publics qui ont demandé à être consultés. Leurs avis seront annexés à l’enquête publique. Le dossier est ensuite mis à l’enquête publique pour un mois minimum. Pendant cette période, le public peut venir voir le PLU arrêté et les avis exprimés auprès de la Mairie, exprimer leurs sentiments par écrit dans un cahier (le registre d’enquête publique) et rencontrer un Commissaire enquêteur. Il s’agit d’une personne désignée par le Tribunal Administratif, qui lors de permanences, reçoit le public pour recueillir ses observations sur le dossier.
Après l’enquête publique, le Commissaire enquêteur étudie les remarques inscrites et émet un avis dans le « rapport d’enquête », qui est remis à la collectivité compétente en matière de PLU (Communauté d’agglomération). Les élus ou les élus communautaires décident alors des éléments à prendre en compte dans le dossier final. Le dossier ainsi modifié est présenté au vote du Conseil pour approbation.
Après les formalités administratives, le PLU est exécutoire et s’applique à toutes les personnes déposant une autorisation de travaux ou un permis de construire. J’insiste sur un point très important à mes yeux. Les modalités de concertations sont définies par la commune. La phase amont, destinée à être le réceptacle des attentes des Guyancourtois sera d’autant plus efficiente qu’elle se fera avec le concours du plus grand nombre. Cela nécessite l’éveil, la pédagogie et l’information par des moyens de communications performants et innovants.
J’attends avec intérêt la mise en œuvre de ce projet car il permettra d’évaluer la capacité et l’envie des habitants de devenir acteur de leur ville au travers d’un chantier fondateur de l’avenir de Guyancourt.
Julien
18:49 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Qu'est-ce que l'OIN ?
Cette "opération d'intérêt national" est un véritable défi pour notre région.
Le territoire qui couvre Massy-Palaiseau-Saclay-Versailles-Saint-Quentin, soit actuellement deux départements et 49 communes (dont Guyancourt) a pour vocation de devenir un grand pôle scientifique capable de concurrencer les grands centres de recherche et d'innovation mondiaux. Cela veut dire réfléchir à la maîtrise du foncier, au tissu économique et social, aux emplois, aux logements, aux transports, à l'environnement, en un mot à la qualité de vie, celle que nous voulons dans un futur proche et celle que nous voulons pour nos enfants.
Ce projet est à l'étude depuis un moment, il semblait lointain, mais en réalité, c'est maintenant que les décisions vont être prises, que les élus auront leur mot à dire pour que cette initiative ne soit pas seulement un projet de technocrates mais soit une vraie concertation entre tous les partenaires économiques et sociaux à tous les niveaux. Cette "opération" qui doit aboutir à la création d'une "Silicon Valley" à la française doit être pensée sans oublier que ce sont des hommes qui y vivent aujourd'hui, et qui la feront vivre demain.
Le projet est parti, il nous faut suivre sa réalisation de près.
Des renseignements sont donnés sur le site officiel : http://www.oin-h238.fr/fr/actualite.php ( voir en particulier les croquis publiés sur ce site) mais pour vous donner une idée d'ensemble de cette "opération" :

18:28 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dossier OIN , état de nos réflexions mai 2009
Comme nous vous l'avons annoncé, (voir article de Julien dans le Guyancourt Magazine, n° 364) l'équipe GGC qui suit le projet OIN vous livre quelques réflexions partagées avec l'équipe du Mouvement Démocrate de l'Essonne qui travaille aussi sur ce dossier.
Il s'agit de réflexions qui n'engagent que leurs auteurs et nullement les instances départementales de ce Mouvement, bien que ces dernières suivent aussi cette question.
Pour nous, ce dossier est un projet sans contours fixes.
Le gouvernement entretient un flou volontaire autour de cette opération. De quoi parle-t-on : OIN, Cluster, Campus ? qui est concerné : 49 communes, dans le cadre de l'OIN, 29 ou 27 dans le cadre du Cluster de Saclay-La Minière ? Combien d'années va durer ce projet ?
Christian Blanc, chargé du projet annonçait la création de 150 000 logements il y a quelques mois, 35 000 aujourd'hui.. pourquoi ce changement ? .. Après quels objectifs courrons nous ? .. Qui va financer ? Quel impact cela aura-t-il sur les communes ? Ce sont des questions pour lesquelles les réponses sont floues ou variables.
Pour nous, sa gouvernance est inacceptable
Qui pilote les opérations ? N. Sarkozy, le Gouvernement, C Blanc, V Pécresse, un Etablissement public ? ..La seule chose certaine est que dans une telle opération, l'Etat prend la main sur toutes les décisions dans le périmètre de l'OIN. Ni les collectivités territoriales, ni les élus, ni les associations ne sont impliqués dans les décisions que l'Etat impose depuis des bureaux parisiens.
Nous considérons que les régles élémentaires du fonctionnement de notre démocratie sont bafouées.
Ce que nous proposons:
La construction d'un pôle scientifique d'excellence, mais en finançant la recherche, en établissant un plan cohérent dans le but de créer une vraie dynamique. Pour cela, à chaque fois que cela est possible, les résultats de ces recherches doivent être transformés en activité économique nouvelle. Toutes les conditions doivent être réunies pour faciliter ces recherches, tant au plan juridique, financier qu'universitaire, et ceci en accord avec les communes environnantes qui doivent pouvoir accueillir ces nouvelles unités pour rapprocher emploi et travail. Dans cette perspective, nous voulons développer les circulations douces et nous appuyer sur les transports déjà existants, RER B et C en les rénovant.
Le respect de l'environnement, c'est à dire la nature environnante, les activités agricoles traditionnelles du plateau de Saclay, proches de la zone urbaine francilienne, et les espaces de verdure de notre région yvelinoise.
Nous refusons
Le mode de gouvernance actuel de ce projet qui ne peut aboutir qu'en y associant l'Etat, les habitants, les élus, les associations, les chercheurs, les créateurs d'entreprises, si nous ne voulons pas que ce projet aboutisse au bétonnage de notre région, profite aux investisseurs et augmente la dette publique.
Nous demandons la saisine de la Commission Nationale de Débat Public. Cette procédure permet de faire appel à cette juridiction chargée de veiller au respect de la participation du public au processus d'élaboration des projets d'équipement d'intérêt national à fort enjeux socio-économiqes.
L'équipe GGC en charge de ce dossier
17:52 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
OIN, PLU, la vigilance s'impose
OIN, PLU ..la vigilance s'impose
Vous savez que l'élaboration du Plan local d'urbanisme sur notre commune est lancée. Après la réunion publique du 21 Octobre, un forum est en place sur le site de la mairie et une réunion programmée pour le 12 Février 2009.* J'espère que ces initiatives seront annoncées clairement à tous les Guyancourtois car c'est aussi la ville de nos enfants que nous construisons.*
Ce projet local, le PLU, doit garantir la préservation de notre environnement actuel sans hypothéquer l'avenir, mais aussi intégrer les décisions qui seront prises dans le cadre de l'OIN (Opération d'Intérêt Général) et du Schéma Directeur de la Région Ile de France. Le rapport de Christian Blanc, en charge de ce projet au gouvernement, propose « un véritable écosystème de la croisssance » avec la création d'un « cluster technologique et scientifique de rang mondial » , c'est à dire,- pour traduire ce terme anglo-saxon-, le regroupement sur un même site d'entreprises liées à des pôles de recherche. Ce cluster concerne, entre autres territoires, celui de « Satory – La Minière ».
Ces projets soulèvent plusieurs problémes : celui des transports**, celui des terres agricoles qui, bien qu'à l'extérieur de notre commune, font partie intégrante du poumon vert francilien. Toutes ces questions en appellent d'autres : quel mode de financement ? Quelle concertation ? Quel rôle pour les élus ? Si j'en crois leurs craintes et celles des associations qui travaillent sur ce sujet, ce denier point est peut-être le plus préoccupant . *** Aucun projet, si ambitieux soit-il, ne peut être imposé sans consensus.
Le mouvement démocrate de l'Essonne travaille en concertation avec celui des Yvelines; nous vous informerons des avancées de notre réflexion sur ce site.
Une réunion des deux Mouvements a déjà eu lieu le 11 Février dernier; un groupe de travail est en place pour réfléchir collectivement sur ce sujet qui concerne les deux départements.
* Depuis la rédaction de cet article, cette réunion s'est donc déroulée. Comme il est mentionné dans le Guyancourt Magazine, le numéro 364, une cinquantaine de personnes était présente. Malgré l'optimisme de l'animateur, qui, en réponse à une question de l'auditoire, pense que cela peut sembler minime par rapport au nombre d'habitants, mais détrompez-vous, c'est beaucoup pour un tel sujet généralement considéré comme rébarbatif par la population, cela fait quand même peu de Guyancourtois participants à cette soirée : désintéressement ? Peu probable que les habitants, -les usagers-, pour reprendre le terme entendu plusieurs fois à cette soirée et que je n'approuve pas, même si c'est mieux que les usagés - ne se sentent pas concernés par l'avenir de leur cadre de vie; autre sujet actuel de la vie quotidienne plus préoccupant à court terme ? Cela se comprend. Déficit d'annonce ? À part le site internet de la mairie, le bulletin Guyancourt Magazine, quelle campagne d'information a été menée pour appeler à cette concertation ? Toutes ces raisons ? Certainement; s'il est difficile de jouer sur la dernière, notre équipe municipale peut largement intervenir sur l'autre ! Mais cette procédure de concertation ne fait que commencer ..
http://www.ville-guyancourt.fr/site/haut/menu_principal/mairie/plu
** Ce sujet des transports est certainement le point faible du rapport de Christian Blanc, qui concède que le projet de métro – un coup de crayon en travers du plateau de Saclay – est très préliminaire et qu'il reste des études à mener. Néanmmoins, cette question sera traitée dans la loi proposée en mars 2009 au Parlement; cette loi prévoit la création de l'Etablisssement Public Paris-Saclay ( EPPS) comprenant 49 communes ( 20 des Yvelines, dont Guyancourt, et 29 de l'Essonne). Même si pour des raisons juridiques- les Associations qui travaillent sur ce sujet ont demandé aux ministres concernés la saisine de la Commission Nationale du Débat public-, et les mesures prioritaires liées à la crise économique, ce projet est repoussé à une date ultérieure, il n'en demeure pas moins que ce dossier, soutenu par N Sarkozy qui est déjà intervenu personnellement plusieurs fois sur ce sujet , est bien lancé !
*** Toutes les associations et les élus locaux se plaignent de ce manque de concertation. Ce sont pourtant eux qui connaissent le mieux ce territoire. Dans le périmètre de l'OIN, l'Etablissement public exercera le droit de préemption en lieu et place des communes, ce qui signifie concrètement que ce droit prime sur les collectivités territoriales, donc pour notre commune, sur le PLU à venir.
Ce dossier, comme beaucoup d'autres, demande une concertation exemplaire..et la vigilance s'impose. Je n'en manquerai pas !
Julien Oechsli, conseiller municipal MoDem
Sources : diverses associations , dont les » Amis de la Vallée de la Bièvre » et le groupe de travail du Mouvement Démocrate auquel participent des adhérents Guyancourtois du Mouvement Démocrate.
17:29 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
OIN: non à un projet imposé, ..
.. OUI à une gouvernance impliquant les habitants
Comme je l'ai dit dans ma déclaration lue au conseil municipal du 27 mai 2009, si je souscris totalement à ce qui a été voté par tous les élus le 31 mars, je veux aller au delà de cette démarche défensive de notre territoire et proposer une alternative constructive et offensive face à ce qui semble nous être imposé d'en haut.
Je demande un projet construit avec les habitants et les associations qui souhaitent refuser la procédure de l'OIN telle qu'elle est engagée aujourd'hui. Cela implique la modification du projet de loi actuel dans le but d'élaborer un nouveau mode de gouvernement s'appuyant sur l'expertise des associations locales avec saisine de la Commission Nationale de Débat Public puisque le mode de gouvernance de ce programme par le gouvernement ne répond pas à la pratique de la démocratie de proximité telle qu'elle est définie par la loi de 2002.
J'invite tous les guyancourtois et toutes les associations désireuses de s'informer sur ce dossier à me contacter.
Julien Oechsli, conseiller municipal, liste Guyancourt Générations Citoyennes, soutenue par le Mouvement Démocrate (article paru dans le Guyancourt Magazine n° 373, 2 Juillet 2009)
17:07 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
11 août 2009
Charte Poléthique
La charte Poléthique
Une nouvelle ère politique verra le jour par un changement en profondeur de nos pratiques : de manière générale, nous voulons promouvoir la diversité dans les listes électorales que nous conduirons afin de permettre à toutes les forces vives de la France d’être représentées dans tous les processus de décisions.
Nous respectons toute bonne idée, quel que soit son auteur ou sa couleur politique, et nous préférons une attitude constructive à la critique systématique ou à l’obstruction.
De manière concrète, nous prenons aujourd’hui 4 engagements contraignants et vérifiables pour favoriser le renouvellement du visage des politiques :
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Nous nous engageons à ne pas cumuler les mandats.
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Nous nous engageons à ne pas briguer plus de 2 mandats successifs au même poste de responsabilité.
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Nous nous engageons à respecter la plus stricte parité.
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Nous nous engageons à quitter définitivement la politique dès lors que nous aurions été condamnés par la justice à une peine d’inéligibilité pour abus de bien public ou enrichissement personnel.
18:14 Publié dans Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (0)
10 août 2009
A propos de la taxe carbone
Corinne Lepage, députée européenne, vice-présidente du Mouvement Démocrate et Présidente de CAP 21, s'est prononcée mardi 28 juillet 2009 pour la redistribution "dans un but social" de la taxe carbone, qui peut "être un accélérateur de sortie de crise".
Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut redistribuer (la taxe carbone) dans un but social, c'est-à-dire aider ceux qui sont les plus démunis d'abord à supporter le poids supplémentaire que cela représente, et surtout à pouvoir changer : changer de chauffage, changer de voiture, de manière à finalement abaisser sur la durée le coût supporté par le ménage", a-t-elle indiqué.
Si cette taxe est compensée "convenablement sur le plan social", "c’est une occasion absolument formidable de relancer de l’activité économique dans notre pays, de relancer de l’industrialisation sur les économies d’énergie et l’efficacité énergétique, ça peut être un accélérateur de sortie de crise, a conclu Corinne Lepage.
Tout est dit dans cette remarque : si cette taxe est compensée convenablement sur le plan social !
N'y a-t-il pas contradiction dans cette annonce de « taxe carbone » voulue pour lutter contre la pollution, défendre notre planète, ce qui est très positif, (qui dirait le contraire ?) et certaines mesures qui auraient tendance à nous faire prendre un peu plus notre voiture: l'ouverture des magasins le Dimanche, par exemple, sachant que les « Grandes surfaces « sont hors des agglomérations, ce qui nécessite l'usage de la voiture, et tue les commerces de proximité ? Cette taxe (encore une !) va-t-elle aider les ménages à changer leur voiture polluante, la chaudière à fioul, aider les ruraux plus dépendants des voitures particulières que les urbains .. ?
Comment les locataires de villes à habitat collectif important, comme à Guyancourt, pourront-ils intervenir sur le chauffage, sur l'isolation ?
Beaucoup de questions sont sans réponse, beaucoup de « si »; mais si cette taxe, bien redistribuée, doit être un « accélérateur de sortie de crise », et en même temps, être une mesure qui nous permet de ralentir les désastres de la pollution, c'est une mesure qui va dans le bon sens ..
Viviane
21:28 Publié dans Développement Durable | Lien permanent | Commentaires (0)