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30 avril 2010

Récupérons les eaux pluviales

récupération pluies.jpgRécupérons les eaux pluviales à Guyancourt

 

Face à la hausse du prix de l'eau et à la vulnérabilité de la ressource de « l'or bleu », la récupération de l'eau de pluie séduit de plus en plus de français. Mettre en place ce type de systèmes peut permettre de réaliser jusqu'à 50 % d'économies sur sa facture d'eau.

Pourquoi continuer à utiliser systématiquement de l'eau potable pour nos toilettes, (ce secteur utilise environ 30% de la consommation  d'eau d'un ménage) pour laver notre linge ou pour arroser notre jardin ? Elle [cette récupération] comporte aussi d'autres avantages : l'eau n'est pas calcaire et l'on peut se constituer des réserves en cas de sécheresse. Bien que non potable, elle peut servir à l'arrosage des lieux public ou des jardins privatifs. Il serait intéressant d'étudier la mise en place de ce type de dispositif pour l'arrosage de nos jardins publics mais aussi d'inciter les guyancourtois à installer des systèmes de récupération d'eau pluviale dans leurs domaines privatifs.

Depuis 2006, installer des systèmes de récupération d'eaux pluviales est désormais doté d'un crédit d'impôt. Il encourage l'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales par le biais d'un crédit d'impôt de 25% pour les particuliers. Ce crédit s'applique aux coûts des équipements de récupération des eaux ainsi qu'aux travaux nécessaires à leur installation et leurs traitements.

Cet encouragement fiscal présente de nombreux avantages, économiques, mais aussi  écologiques puisque l'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales permet de préserver les nappes phréatiques et également d'améliorer le lien entre l'habitat et le développement durable.

Je pense intéressant d'étudier aussi la possibilité d'une aide financière de la commune pour les familles guyancourtoises souhaitant mettre en place ce type de réceptacles, en lien avec la Communauté d'Agglomération et la maison de l'environnement

Pour d'autres renseignements, voir ce site qui explique les modalités de ce crédit possible pour les particuliers

Julien Oechsli, Conseiller municipal soutenu par le MoDem

Les passages en gras sont extraits de la tribune d'expression du Guyancourt Magazine du 29 Avril, n° 391

15 avril 2010

S'ouvrir aux différences

barrière.jpg

Je vous livre ici, en complément de la tribune du Guyancourt Magazine n° 390, sorti le 15 Avril,  mes réflexions écrites pendant la campagne des élections régionales lorsqu' un des thèmes favori  du Front de gauche, thème qui semblait mobiliser son  énergie, était de tout faire pour décourager les militants socialistes ouverts acceptant de dialoguer avec nous. Le sectarisme n'a, lui, aucune frontière, et se trouve dans tous les appareils de  partis, alors que beaucoup de citoyens ont dépassé largement ces tabous d'un autre siècle qui nous rappellent un peu la période bipolaire de la seconde moitié du XXème siècle, en pleine guerre froide, mais "le mur"est tombé, voilà plus de 20 ans !

 

  S'ouvrir aux différences

 Mon engagement politique passe avant tout par la nécessité de dépasser les logiques d'appareils qui minent l'action politique. Lorsque je vois que le Front de Gauche monopolise son énergie à s'opposer aux idées du Modem pour exister, imposant au PS ouvert de ne pas discuter avec le centre, je me dis que le sectarisme demeure une maladie française qu'il faut combattre.

De l'autre côté de l'échiquier, la droite rétrograde sur les idées sociétales feint de jouer la carte de l'ouverture en débauchant certains frustrés. Je distingue ici le débauchage et la véritable ouverture qui consiste à travailler dans un but commun sur un projet commun

Entre la droite, qui pratique un simulacre d'ouverture et une certaine gauche refusant le dialogue des différences, je reste convaincu qu'un bel espace s'ouvre pour les citoyens épris de démocratie et qui souhaitent s'affranchir des luttes partisanes stériles. Le grand  nombre d'abstentions de ces dernières élections-et Guyancourt ne fait pas exception- démontre que beaucoup de nos concitoyens ne se sont pas retrouvés dans ces luttes intestines d'appareils.

Le clivage qui s'installe aujourd'hui va bien au-delà de la logique droite/gauche. Je fais aujourd'hui nettement la différence entre ceux qui veulent s'ouvrir aux autres et les conservateurs, qui pour protéger leurs bastides partisanes, se refusent à jouer la carte de l'ouverture, du dialogue  et donc d'un progrès pour notre pays.

 Julien OECHSLI

Conseiller Municipal MoDem