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14 mai 2010

Améliorer le commerce de proximité

épicerie.jpgLe programme que nous proposions aux suffrages des Guyancourtois voici déjà deux ans, intégrait  le développement et le maintien du commerce de proximité dans tous les quartiers. Nous demandions aussi « le développement du Marché du Routoir et son extension ponctuelle  dans d'autres secteurs de la ville ».

Voir aussi sur ce sujet, la note postée au mois d'Août 2009

Depuis cette époque, je constate que rien n'a changé. Je pense même  que cela s'est plutôt aggravé si on raisonne à long terme. Si aujourd'hui  beaucoup de Guyancourtois font leurs courses au supermarché, qu'adviendra-t-il dans quelques années ? On ne peut que se réjouir de l'allongement de la durée de vie, mais comment feront ces personnes aujourd'hui motorisées, quand elles habitent au quartier Europe, et même aux Saules ou aux Garennes, pourtant plus proches d'un grand centre commercial, quand prendre la  voiture deviendra un problème ?

 Les villes nouvelles, et notre agglomération ne fait pas exception, ont été construites à l'ère de la voiture, pour des populations jeunes. Aujourd'hui, les franciliens retraités repartent de moins en moins en province et la population Saint Quentinoise vieillit : il faut donc repenser la ville autrement pour un futur proche.

 Hormis ces raisons, le maintien des commerces de proximité et des artisans est une façon de maintenir la qualité de vie à laquelle nous aspirons tous, à Guyancourt et dans notre Communauté d'Agglomération.

Que ce soit les élus ou les habitants, nous sommes certainement tous d'accord pour reconnaître que la mixité des quartiers ne concerne pas que les logements, mais  aussi les équipements, les commerces de proximité, les services aux personnes et la vie associative.

Commerces et artisanat constituent une activité économique à part entière, mais sont  aussi un facteur irremplaçable de lien social, d'occasions de rencontres, de lutte contre l'isolement, de qualité urbaine du cadre de vie et de services au quotidien.

 En décembre 2005, le Président  de la Communauté d'Agglomération  n'écrivait-il pas dans le  Petit Quentin ( n° 204) : »La politique de la ville, comme nous la menons, se préoccupe donc de l'urbain et de l'humain : c'est l'équation indispensable pour bâtir une ville pour tous où existe le lien social. La qualité de vie à Saint-Quentin-en-Yvelines en dépend. »

 Ce renouveau souhaité des services de proximité-commerces et artisanat- n'est pas seulement dû à la demande des « seniors » Il s'explique aussi par l'évolution des modes de consommation et de vie : course perpétuelle contre le temps ? Autre mode de consommation ?  Les achats sur les marchés ou dans des commerces de proximité sont conformes à un désir  accru des habitants qui prêtent de plus en plus d' attention à ce qu'ils consomment  d'où la demande récurrente de marchés comme celui des Saules qui avait lieu sur le mail actuel. Un marché  pourrait aussi être le moyen de favoriser la vente directe producteurs-consommateurs, de manger local et de saison (Guyancourt Magazine n° 392, 12 Mai 2010, page 18)

 Sans grever les finances communales, divers moyens sont possibles pour améliorer nos commerces de proximité, même si j'ai bien conscience qu'une ville nouvelle n'est pas construite sur le même modèle  de « centralité » qu'une ville traditionnelle organisée historiquement autour d'un « centre »

Certains quartiers annoncent leurs commerces, pourquoi ne pas faire de même pour tous ? Je pense, en particulier à ceux des « Garennes », ou du « Village » déjà gênés par un manque de parking et pénalisés doublement par un signalement déficient.

D'autres commerces sont  fragilisés par la cherté des loyers commerciaux. Certes, face à cela, les pouvoirs publics sont  démunis, car la liberté revient au bailleur lorsque le bail vient à échéance. Si une législation ne fixe pas des règles, il est certain que les efforts des maires dans ce domaine seraient nuls, ce qui ne les empêche pas de faire le maximum dans les domaines de leurs compétences.

Article paru dans la tribune d'expression du Guyancourt Magazine n° 392, du 12 Mai 2010 et complété ici.

  Julien Oechsli,  conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

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