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26 novembre 2010
Réunion publique "Grand Paris" le 30 Novembre
Après la rencontre du 16 novembre à l'UGC de St Quentin, la Commission Nationale du débat public (CNDP) organise une réunion publique
mardi 30 Novembre, à 20h, sur le campus d'HEC, à Jouy-en-Josas (78351), 1, rue de la Libération
La question des transports sera principalement à l'ordre du jour de cette soirée.
Relier les futurs territoires de projet grâce à un nouveau transport public est en effet l’un des objectifs phares du maître d’ouvrage, la Société du Grand Paris. Ces territoires de projet sont conçus dans un objectif de croissance économique de la région Ile-de-France. La Société du Grand Paris présente notamment dans son dossier huit pôles de développement, les « clusters », chacun étant spécialisé dans un domaine particulier : Saclay est, par exemple, appelé à devenir un des pôles universitaires du Grand Paris, tout comme la Défense doit en devenir le centre financier.
Est-il pertinent de réfléchir en termes de pôles dans l’organisation du territoire ? Une telle stratégie risque-t-elle de renforcer les inégalités territoriales ? Va-t-elle réellement favoriser la croissance aussi bien régionale que nationale ? Faut-il relier ces pôles grâce à des transports rapides et efficaces ? Si oui, quels pôles doivent être prioritairement connectés les uns aux autres ? Qu’est-ce qui identifie les clusters des territoires de projet ?
Ces différentes problématiques seront discutées en présence de représentants de la Société du Grand Paris et d’experts reconnus comme
Pierre Veltz (Président de l’établissement public Paris Saclay), Jacques Touchefeu (directeur général de l’EPA Orly-Rungis-Seine Amont (EPA Orsa), Gérard Lacoste (IAU), Alain Moulet (représentant de la DATAR), Marc Wiel (Urbaniste).
La Commission Particulière du Débat Public vous invite chaleureusement à venir donner votre avis et/ou vous informer lors de cette soirée.
Les renseignements sont sur le site de la Commission
22:48 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
18 novembre 2010
Le Grand Paris et notre agglomération
L’avenir de notre agglomération est un des enjeux prioritaires pour mon équipe et moi-même. Projet OIN, Opération d’Intérêt National, et projet « Grand Paris » sont profondément imbriqués et à ce titre, nous continuons à en suivre les péripéties ! Depuis le 30 Septembre, un débat public sur « le réseau de transport public du Grand Paris » est ouvert. Il se terminera en Janvier 2011. Un forum est à la disposition des citoyens; les associations, collectivités locales sont invitées à rédiger des « cahiers d’acteurs ». Tous les renseignements sont disponibles sur le site de la Commission Particulière du Débat Public (CNDP), site qui permet aussi de s’informer. Quelle que soit la forme que vous choisirez pour participer, je vous engage à donner votre avis car ce projet de « métro automatique », s’il arrive à son terme, changera notre cadre de vie. Nous sommes directement concernés puisque le choix entre deux gares versaillaises n’est pas tranché et que, comme nous l’avons toujours dénoncé, le pôle économique de St Quentin semble oublié des concepteurs de ce projet. C’est ce que j’écris dans la tribune du Guyancourt Magazine n° 403 que vous avez trouvé dans vos boîtes ce 18 Novembre.
Un débat organisé le 16 Novembre à l’UGC de St Quentin a eu lieu. Avant de vous livrer nos réflexions après ce débat, voici quelques points préalables pour cerner les grands enjeux.
Rappel du préalable de base : la présentation du projet du Grand Paris
Dès le 31 mai 2010 nous dénoncions l’absence de prévision de gare sur St Quentin dans ce projet (voir article sur ce site)
Le 8 juin nous vous faisions part de la publication de la loi qui officialisait la Société du Grand Paris et de la création du site de la Commission Particulière du Débat Public (CNDP)
http://www.debatpublic-reseau-grandparis.org/index.html
Nous sommes directement concernés puisque
- le projet présenté au début oubliait le pôle économique de St Quentin : cet oubli qui faisait le consensus général (on voit mal comment il n’aurait pu se faire) est réparé. Tous les élus, les chefs d’entreprises, les citoyens que nous avons entendus ont fait ce constat : le bassin de St Quentin est un pôle majeur, il est incontournable. L’enjeu est donc maintenant :
- où la gare à St Quentin ?
La carte présentée dans la synthèse du maitre d’ouvrage met en évidence le « corridor de tracés possibles » qui englobe notre territoire. (voir carte ci-contre)
Un premier choix est à trancher entre Versailles Chantiers et Versailles Matelots car de lui dépend le tracé futur vers St Quentin, donc l’emplacement de la gare. Ce choix dépend de facteurs économiques, environnementaux, techniques, politiques (?)… et financiers.
L’équipe GGC était présente à ce débat du 16 Novembre; je laisse donc le soin à un membre de cette équipe, spécialisé dans ces questions, de vous livrer sa réaction.
Le débat public organisé au cinéma UGC ST QUENTIN, par la CNDP GRAND PARIS, a permis de trouver une sorte de consensus sur la nécessité de l’implantation dans les Yvelines , d’une, voire de deux gares de transports ferroviaires , associées au projet de transports du GRAND PARIS, et à l’OIN PARIS SACLAY.
Il a été remarqué en effet, à juste titre, que le Département des Yvelines, et notamment Saint-Quentin –en Yvelines, étaient les grands oubliés du projet.
Chacun plaidant pour sa paroisse, plusieurs tracés et localisations de gare ont été évoqués par les Elus présents : Versailles Matelots ; Versailles Chantiers ; Saint-Quentin-En-Yvelines.
La solution "centre de la CA ST QUENTIN-EN-YVELINES" a été évoquée par les membres de la CPDP, en même temps que celle de La Minière, déjà évoquée précédemment.
Certains Elus verraient le tracé plus à droite, d’autres, plus à gauche, nous le préfèrerions, quant à nous, plus au centre … au centre de la CA ST QUENTIN-EN-YVELINES, bien entendu !
Nous sommes conscients qu’il est vital que ST QUENTIN-EN –YVELINES, soit desservi par les transports ferroviaires dans le cadre du projet du Grand Paris, mais implanter une gare à la Minière pourrait se révéler catastrophique au niveau environnemental.
Quoi qu’il en soit, rien apparemment n’étant encore arrêté à stade pour le site de la Minière, il serait logique et démocratique que la population Saint-Quentinoise, dont celle de Guyancourt, soit consultée pour donner leur avis sur l’implantation et la localisation d’une gare sur leur territoire.
Philippe FAUCHER
Notre position, telle que notre connaissance actuelle des documents le permet, et sans être en mesure de juger les aspects techniques des projets
-
Je ne peux qu’être en accord avec la note postée sur le site de la mairie :
Débat public sur le « Grand Paris » : Défendre vos intérêts
Le débat public sur le métro automatique du « Grand Paris » s’est ouvert le jeudi 30 septembre dernier. Les élus, les acteurs économiques et sociaux, les associations ou les citoyens vont donner leur avis sur ce que la presse appelle le « Grand huit ». Ce métro périphérique devrait relier entre eux à échéance 2030 des grands centres économiques et scientifiques en moyenne couronne parisienne.
Ce « Grand huit » pose 3 problèmes à la Municipalité de Guyancourt :
- il n’est pas financé (l’État ne prévoit que 4 des 30 milliards d’euros nécessaires) ;
- il relie les centres économiques sans prendre en compte les besoins des habitants ;
- la Société du Grand Paris, créée pour le gérer, n’est pas organisée démocratiquement, tenant peu compte des collectivités qui vous représentent.
(En gras sur le site [ndlr])
Vos élus se mobiliseront dans les réunions qui se tiendront à Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines ou Jouy-en-Josas, pour donner la priorité à l’amélioration du service public. N’oublions pas les besoins actuels en termes de transports : nous ne voulons pas assécher les financements que les collectivités doivent mobiliser pour améliorer le RER C, construire le Transport en commun en site propre entre Saint-Quentin et Massy, programmer les liaisons ferrées de banlieue à banlieue, en attendant un hypothétique « Grand Huit ».
À très long terme, une gare du « Grand huit », si elle veut desservir habitants, activités et université, serait évidemment plus pertinente à Saint-Quentin, 2ème pôle économique de l’ouest parisien.
Nous voudrions plus d’information que cette note
- Quels sont les enjeux, les arguments de nos élus en faveur de telle ou telle position, sachant que rien n’est simple, que rien n’est « tout blanc ou tout noir » et qu’un choix n’est jamais facile à prendre.
- Nous nous posons aussi le problème du financement déterminant pour la suite et l’existence même de ce projet : nous reviendrons sur ce sujet du financement dans une autre note.
- Ce projet ne prend pas en compte les besoins des habitants : les entreprises n’attendent pas des transports pour dans 20 ans, mais dans un laps de temps de 5 ans maximum ; d’autres localisations en dehors de St Quentin sont possibles! Les habitants peuvent rêver devant ce super métro, mais en attendant, ils vivent souvent la galère et préfèrent toujours leur voiture, malgré les embouteillages !
Le court terme doit se penser parallèlement au long terme et, comme le dit M Cadalbert, Président de l’Agglomération : ce transport doit s’inscrire dans un projet de développement. Lequel ? Le métro ne peut être un projet en lui-même. Est-ce vouloir inscrire notre région francilienne dans la compétitivité mondiale ?
- La Société du Grand Paris. [tient] peu compte des collectivités qui vous représentent : nous sommes en accord avec cette absence de concertation, mais nous demandons aussi cette concertation de la part des élus qui nous représentent avant l’envoi des « avis » (ce qui semble fait d’après le site de la CNDP), tout comme l’auraient fait les communes de Montigny et d’Elancourt.
Une fois le site retenu, les Guyancourtois peuvent prétendre avoir la communication de renseignements précis sur les travaux, leur durée et obtenir des garanties sur la préservation du site classé. Mais d’ici là, bien des évènements peuvent se passer !
Enfin, dernières remarques à propos de ce sujet d’actualité :
- Que devient le PLU de Guyancourt dans ce contexte ? Aucune nouvelle récente à ce sujet sur le site de la mairie ! Il devra se conformer aux directives et normes édictées par le document d’urbanisme qui lui est supérieur, soit le Schéma Directeur Régional, le SDRIF. Or, le représentant de l’Etat a répondu à M. Cadalbert, Président de l’Agglomération, faisant justement remarquer que le SDRIF avait été invalidé par le Conseil d’Etat, que la loi du 3 Juin 2010 pouvait se passer du SDRIF. Cette loi de Juin 2010 a donc valeur de Document d’urbanisme, ce qui est logique par rapport au droit actuel de l’urbanisme. On a mis « la charrue avant les bœufs » (comme souvent depuis un moment !) : les PLU adoptés avant devront disparaître ou s’adapter. et le nôtre qui est en cours d’élaboration ?
Voilà beaucoup de questions qui appellent concertation et communication nécessaires pour prétendre à y voir plus clair dans cette complexité.
- Il ne faut pas non plus perdre de vue que ce projet s’inscrit dans celui de l’Opération d’Intérêt National du Plateau de Saclay. Une rencontre, organisée aussi par la CNDP est prévue sur ce sujet le 30 Novembre, à 20h, à HEC, à Jouy-en-Josas (78350), rue de la Libération sur le thème : réseau de transport public du Grand Paris et territoires de projet.
Je ne sais pas si cette réunion abordera les problèmes quotidiens que nous rencontrons dans nos déplacements, mais on peut toujours espérer !
C’est pour toutes ces raisons que comme je le dis dans ce Guyancourt magazine n° 403,
Quelle que soit la forme que vous choisirez pour participer, je vous engage à donner votre avis car ce projet de « métro automatique », s’il arrive à son terme, changera notre cadre de vie.
Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate
22:55 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
05 novembre 2010
Honte aux élus du groupe « Ensemble pour Guyancourt »
A propos de la tribune lue dans le Guyancourt magazine du 4 Novembre, n° 402, liste « ensemble pour Guyancourt »
Le groupe « Guyancourt Générations citoyennes » tient à répondre à cet article qu’il désapprouve, surtout pour la forme, puisque le fond n’a pas être jugé, même si nous ne partageons pas ce point de vue dans sa totalité, et bien que nous ne soyons pas socialistes. La démocratie implique la liberté d’opinion, mais elle implique aussi le respect des opinions d’autrui, que nous soyons de « gauche », de « droite » ou du « centre » car nous sommes tous des républicains, et tout simplement des citoyens !
En quoi le fait d’être de gauche entraînerait-il une perte d’identité, ce qui est sous-entendu dans les termes employés : les français sont-ils majoritairement de gauche, ou bien ne sait-on pas défendre notre identité ? Nous pensions que la période de la guerre froide et des appellations comme socialo-trotskisme étaient maintenant rangées dans les livres d’histoire. ! A une époque où notre société se divise, monter les uns contre les autres n’est certainement pas la solution pour réconcilier les français déjà bien divisés.
Même si nous pensons que la difficulté des cadres des entreprises Guyancourtoises à se loger-les cadres du technocentre Renault en sont l’illustration – est bien réelle et appelle une solution, que les trajets entraînés par cette situation contribuent aux difficultés de circulation, et par conséquence n’améliore[nt]pas le bilan carbone, il y a peut-être une réponse équilibrée à trouver dans le respect de tous, logements sociaux et logements de cadres devant trouver un « vivre ensemble » harmonieux. Il n’y a pas cas ( !) se loger ailleurs comme solution !
Enfin, nous ne pouvons que dénoncer avec force le dernier paragraphe qui stigmatise les familles confrontées au divorce et au pacs, un acquis social à ne pas remettre en cause, des familles sensées rejoindre le groupe des sans respect des valeurs familiales. Nous ne pouvons que dénoncer cette systématisation d’une partie de la société, des familles de notre commune et de notre pays, ce qui, encore une fois, dresse une partie des citoyens contre l’autre. La liberté privée est une valeur républicaine. Nous y sommes foncièrement attachés, à celle-ci comme à toutes les libertés qui sont le socle de la République et de notre démocratie.
Nous sommes heureux de ne pas avoir fait alliance avec cette « droite » aux propos extrémistes dans lesquels la droite républicaine ne peut se retrouver.
Note co-écrite par Julien Oechsli, conseiller municipal, M. Etienne, V.Boussier
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