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28 mars 2011
Semaine du développement durable à St Quentin
Du 1er au 7 Avril, à St Quentin-en-Yvelines,
Toute cette première semaine du mois d’Avril va être ponctuée par une série d’événements :
Des rendez-vous pour les professionnels :
Ateliers-rencontres, colloque, journée dédiée à la responsabilité sociétale des entreprises : de nombreuses animations sont proposées aux professionnels autour des enjeux du développement durable.
Des rendez-vous pour les familles :
Plusieurs manifestations dont celle du Vendredi 1er avril à 20h : Soirée de présentation du plan de développement durable de Saint-Quentin-en-Yvelines à la Maison de l’environnement, Magny-les-Hameaux
Des expositions :
Au Musée de la ville, à Montigny-le-Bretonneux
A la Maison de l’environnement, à Magny-les-Hameaux, en partenariat avec l’Agence locale de maîtrise de l’énergie et Escale Bio.
Quatre rendez-vous dans les communes :
A Magny-les-Hameaux :
Mardi 5 avril à 19h30 :
Projection « Nos enfants nous accuseront » - L’Estaminet
Film suivi d’un débat et d’un buffet préparé par les Amis de l’Estaminet
A Voisins-le-Bretonneux :
le Mardi 5 avril à 20h30 – Salle du Conseil municipal
Réunion d’informations « Maîtrise de l’énergie et développement des énergies renouvelables », en partenariat avec l’Agence locale de maîtrise de l’énergie de St-Quentin-en-Yvelines (ALME)
A Montigny-le-Bretonneux :
Du 1er au 7 avril : exposition présentée à l’Hôtel de ville de Montigny-le-Bretonneux « L’isolation thermique des bâtiments » et la « Gestion des espaces verts »
Jeudi 7 avril à l’Hôtel de ville de Montigny-le-Bretonneux
15h : Réunion d’information sur la gestion des espaces verts, suivi d’une visite libre de l’exposition
16h : Conférence « La maîtrise de l’énergie dans l’habitat » avec l’Agence locale de maîtrise de l’énergie de St-Quentin-en-Yvelines (ALME)
A Guyancourt :
Les 2 et 9 avril : Journées d’animations Développement Durable
Alors que la Ville élabore la Charte guyancourtoise du Développement Durable, elle s’associe pour la première fois à la semaine du Développement Durable en organisant, le samedi 2 avril une journée d’animations à la maison de quartier Théodore-Monod.
Conférence sur le thème du compost, conseils pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables, animations tout public sur le Développement Durable et distribution gratuite de compost par la Ville seront les moments forts de ce nouveau rendez-vous guyancourtois. Et le 9 avril, seconde journée consacrée au Développement Durable avec la visite du centre de tri de déchets recyclables à Thiverval-Grignon.
Journée développement durable -Samedi 2 avril de 9h30 à 13h30
Entrée libre
Maison de quartier Théodore-Monod
Pour plus d’informations : 01 30 48 34 17
Visite du centre de tri - Samedi 9 avril
Si vous désirez participer à cette visite gratuite effectuée en car, merci de vous inscrire auprès de Sonia Durand au 01 30 48 34 17 ou sonia.durand@ville-guyancourt.fr avant le 5 avril (départ prévu 9h30 – retour prévu entre 12h et 12h30).
Retrouvez le programme de toute la semaine du Développement Durable sur le site de la Communauté d’agglomération
08:20 Publié dans Développement Durable | Lien permanent | Commentaires (0)
24 mars 2011
La loi Loppsi : protéger ou surveiller ?
Le très controversé projet de loi d’orientation pour la performance de la sécurité intérieure a été entériné le 8 février 2011 par le Parlement. Il introduit des changements majeurs pour les élus et indirectement pour les citoyens.
Ce projet de Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (Loppsi) promulgué le 14 mars (à l’époque de la rédaction de cet article, la loi ne l’était pas encore) est un « fourre-tout sécuritaire de 150 articles qui aboutit à transférer certaines responsabilité aux élus dans le domaine répressif, sans les moyens et surtout en oubliant que le rôle d’un élu est avant tout de travailler pour prévoir et non pour réprimer.
Depuis la rédaction de cette tribune pour le « Guyancourt Magazine », voici un mois, le conseil constitutionnel a censuré certains articles de cette loi LOPSSI.
Que prévoyait la loi au sujet de la vidéo-surveillance ?
Baptisée « vidéo-protection », la vidéo-surveillance devait être développée et surtout le visionnage des images devait être assorti de possibilités qui pouvaient, à mon avis, s’avérer dangereuses. C’est ainsi qu’il était prévu que les collectivités pouvaient déléguer le visionnage des images à des opérateurs privés; ainsi, les bailleurs sociaux auraient-ils eu la possibilité de transmettre aux forces de police les images des systèmes mis en place dans les parties communes des immeubles. La loi votée permet de tripler le nombre de caméras et de permettre aux services de police et de gendarmerie d’accéder aux images. Par contre, le conseil constitutionnel a censuré cet article, estimant que la vidéo-surveillance sur la voie publique ne peut être confiée à des personnes privées.
Sur ce sujet, certains élus dénonçaient, à une époque où les économies sont d’actualité, l’importance donnée à cette enveloppe budgétaire, au détriment d’actions éducatives ou sociales. Le budget de la loi Loppsi prévoit un budget de 483 millions d’euros en 2011, et 836 en 2013 (Chiffres non officiels, donnés par « Wikipédia ») L’installation de la vidéo-surveillance à haute dose, est-elle le remède à la délinquance ? C’est un autre débat, mais en tout cas, c’est à prouver !
La loi prévoyait aussi l’extension de compétences judiciaires aux collectivités territoriales.
Mesure emblématique, les directeurs de police municipale obtenaient la qualité d’agent de police judiciaire (APJ), à l’instar des policiers et des gendarmes nationaux. La loi pourrait autoriser les directeurs de service à conduire des « enquêtes du quotidien », -en clair, des contrôles d’identité-, selon la formule d’Eric Ciotti, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée. Les parlementaires ont ignoré les critiques d’associations de maires qui dénonçaient le « souci d’efficacité » mis en avant par le ministre de l’Intérieur. C’est une nouvelle fois, l’abandon par l’état d’une de ses missions, la sécurité intérieure, aux collectivités territoriales, mais sans les moyens, sans dialogue, quitte à leur faire porter la cause de l’insécurité de leurs communes.
Le conseil constitutionnel a retoqué ce dispositif car : ces agents [de police municipale] ne sont pas mis à la disposition des officiers de police judiciaire, d’autant plus que la Constitution impose que la police judiciaire soit placée sous la direction et le contrôle de l’autorité judiciaire.
Il est toujours prévu que les misions de sécurité devraient se développer : de 170 000 salariés « privés » aujourd’hui, leur nombre pourraient dépasser celui des effectifs publics de la police et de la gendarmerie (environ 220 000)
Un autre aspect de cette loi concerne indirectement la liberté sur internet car si le principe évoqué- la lutte contre des contenus dangereux pour nos enfants-, fait l’unanimité, les applications risquent d’aboutir à un contrôle de ce moyen d’expression. D’une part, des associations de lutte contre les crimes pédophiles en contestent l’efficacité, et d’autre part, cette loi installerait dans internet des dispositifs de contrôle et si on va plus loin, de censure. Des solutions existent pour protéger nos enfants sur le "net", elles sont de suite capables d’être mises en place en collaboration avec les moteurs de recherche.
Même si 13 dispositions sur 150 (142 exactement) ont été jugées contraires à la Constitution, il n’en reste pas moins vrai qu’elles ont été proposées !
Comme le constate la ligue des Droits de l’Homme, des mesures dérogatoires au droit commun deviennent la norme, la surveillance et le contrôle s’étendent, et l’objectif de réinsertion disparaît à chaque peine.
Quelle cohérence dans cette loi qui aboutit à mettre en place des mesures souvent inefficaces, en tout cas, restrictives des libertés fondamentales ?
Il semblerait que peu à peu, on privilégie le souci du pouvoir à celui du citoyen.
En tout état de cause, je ne peux approuver une société dans laquelle tout citoyen est virtuellement un délinquant.
Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Modem
19:02 Publié dans Avenir de notre territoire, Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (7)
16 mars 2011
Solidarité avec le Japon
L’équipe GGC tient à témoigner de toute sa solidarité pour le Japon accablé par une catastrophe naturelle toujours menaçante aujourd’hui, et dont le bilan actuel n’est que malheureusement provisoire. C’est la crise la plus grave que ce pays ait connu depuis la seconde guerre mondiale.
Nous pensons prioritairement aux Japonais, mais aussi à ceux qui loin de chez eux sont dans l’inquiétude pour leurs proches.
Le débat qui s’engage en France ne doit faire l’objet d’aucune récupération. Nous privilégions un dialogue serein, transparent, avec des personnes indépendantes capables de fournir des informations les plus objectives possibles. La réflexion ne doit pas rester franco-française, mais portée à l’échelle européenne.
L'équipe GGC
10:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
10 mars 2011
Réfléchir ensemble à l’échelon intercommunal
Le 1er Février 2011, des représentants des communes de Montigny, Trappes, Voisins, Elancourt et Montigny ont, à l’unanimité, créé le groupe MoDem St Quentin.
Notre objectif est de mutualiser nos forces (penser à l’adage : « l’union fait la force ») et de mettre en commun les problématiques de notre territoire puisque nous sommes avant tout des St Quentinois, sensibles à l’avenir de notre agglomération.
Ceci ne signifie pas du tout que notre commune de Guyancourt perde quoi que ce soit de son identité, de l’intérêt que nous lui portons, au contraire ! Chacun a expérimenté que nos différences sont source d’enrichissement. Nous voulons réfléchir ensemble au double niveau : communal et intercommunal.
Beaucoup d’aspects de notre vie quotidienne relèvent de l’intercommunalité. Nous vous en parlions déjà dans des articles précédents (septembre et octobre 2010)
Le site de la Communauté d’agglomération Saint Quentinoise mentionne les compétences de cette dernière : voir la page « connaître la Casqy, et en particulier celle consacrée au « service des habitants » qui nomme les domaines de compétences. Même non détaillée, cette énumération démontre le rôle de l’intercommunalité dans notre vie.
Les missions de cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'articulent autour de compétences prévues par la loi et que lui ont délégué les communes :
- développement économique,
- aménagement de l'espace,
- équilibre social de l'habitat,
- politique de la ville,
- assainissement,
- création et entretien de voiries,
- construction, entretien et gestion des équipements sportifs et culturels,
Le Président de la Communauté d’Agglomération, M Cadalbert, n’écrit-il pas dans le Petit Quentin° 260, de janvier 2011, en parlant de notre agglomération : « une communauté de services publics » (des termes que nous voyons encore tous les jours en circulant dans nos communes) ?
La mise en commun, avec les six autres villes, de nos ressources financières permet à tous d’avoir accès à des services et des équipements de qualité sur l’ensemble du territoire. Vous ne le savez peut-être pas, mais l’agglomération vous accompagne au quotidien.
La réforme à venir en 2014 nous conforte dans notre démarche : l’intercommunalité doit devenir une réalité de partage et de mutualisation des ressources, mais aussi un projet commun, et non correspondre à des projets additionnés de communes juxtaposées.
Nous voulons être une force de proposition, après nous être concertés pour parler d’une seule voix, dans l’intérêt des St Quentinois, comme pour ceux des habitants de nos communes respectives.
C’est cette perspective qui est la nôtre maintenant, comme elle l’a toujours été, et ce sera celle que nous défendrons devant nos électeurs en 2014, lorsqu’ils auront à élire leurs représentants communaux et communautaires.
Julien Oechsli, Conseiller municipal MoDem
21:23 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
05 mars 2011
Journée internationale de la femme, le 8 Mars
L’égalité des sexes doit devenir une réalité
Michelle Bachelet, 37éme Présidente du Chili, à la tête de l’ONU Femmes depuis 2010.
On en parle beaucoup de cette « Journée internationale de la femme » !
Quelle est son origine ?
C’est Clara Zetkin, une journaliste représentante du parti socialiste allemand, qui propose, en 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale socialiste des femmes, la création de la « Journée internationale de la femme », reprenant ainsi les combats des ouvriers (et ouvrières) des années précédentes aux États-Unis, et plus largement les luttes ouvrières et féminines du début du XXème siècle en Europe. Meilleures conditions de travail, égalité entre les hommes et les femmes, droit de vote aux femmes, étaient les demandes de ces années.
Avec le féminisme des années 1970, la journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.
C’est aujourd’hui une journée de manifestations à travers le monde, et surtout l’occasion de faire le bilan de la place des femmes dans notre société.
Pour dresser ce bilan, quelques chiffres français ! (Source : maviepro)
- 65,5 % : c’est la proportion de femmes actives entre 15 et 64 ans en 2008, contre 74,6 pour les hommes (mêmes âges).
- 8,8 % : c’est le pourcentage des fmmes membres des Conseils d’Administration ou de surveillance en 2009 (contre 8,5% en 2008).
- 32% : c'est le pourcentage des hommes qui se disent plutôt favorables à la mise en place des quotas de femmes dans les entreprises, contre 42% des femmes.
- 17 % : c’est l’écart de salaire médian entre les femmes et les hommes cadres.
- 3h48 : c’est le nombre d’heures en moyenne par jour que les femmes consacrent aux tâches domestiques contre 1h59 pour les hommes.
- 53 % : c’est le taux des femmes dans l’électorat en mars 2009.
- 44,4 % : c’est la part des femmes élues au Parlement européen en 2009, ce qui place la France à la 18ème place sur 27 pays de l'Union européenne.
- 18,5 % : c’est le taux de femmes députées en 2007. 21,8% de sénatrices (2008).
- 47,6% de conseillères régionales (2004), 12,3% de conseillères générales (2008), 34,8% de conseillères municipales (2008), 13,9% de maires (2008).
Si, d’après la lecture de ces chiffres, le bilan est éloquent pour nos pays, qu’est-ce à dire au niveau du monde !
Depuis Juillet 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l'entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.
Ce faisant, les Etats membres ont pris des dispositions historiques pour accélérer les objectifs de l'Organisation.
La Journée des femmes à Guyancourt
Le programme est à découvrir sur le site la mairie. La Ville vous invite, du 4 au 12 mars, à partager Le Temps des femmes.
Des spectacles, de la poésie, des rencontres débats, des projections de films et bien d'autres activités sont au programme de cette manifestation. (source : site de la mairie)
La journée internationale des femmes reste d’actualité, et une actualité très brûlante. Nous aurons besoin de la célébrer tant que l’égalité ne sera pas atteinte et que cette discrimination durera.
Viviane Boussier (équipe GGC, Démocratie locale)
16:28 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)