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24 juillet 2011
Salle des colonnes
Si vous regardez bien les sites conseillés, un nouveau est ajouté : le journal de la salle des colonnes !
Pourquoi ce nom ? En référence aux lieux où les élus rencontrent les citoyens, où les journalistes font l'actualité politique; des colonnes aussi bien à l'Assemblée Nationale (on peut la visiter ICI), au Sénat, au Conseil Régional ou Général, mais aussi dans les marchés (couverts !) ou dans les médiathèques : partout où se vit et se commente l'actualité de nos communes, de notre pays et de nos voisins.
C'est donc l'actualité parlementaire qui touche au plus près les collectivités territoriales que nous pourrons retrouver, pour s'informer, comprendre et décider.
Source: l'éditorial du N° 1 des "colonnes" !
Bonne lecture
10:11 Publié dans Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (0)
22 juillet 2011
Urgence sociale
Nous apprenions mercredi dernier, 20 Juillet, la démission de Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu Social, de la Présidence de la structure d'aide d'urgence aux personnes sans abri, structure financée à 92% par l'Etat. Il considère que "la situation n'est plus gérable".
L'urgence sociale, personne n'y croit, ça appartient aux petits hommes gris, comme disait Nietzsche. Les technos, les mecs qui pensent structure, budget, et pas souci de l'autre."… "C'est comme dans le dessin animé de Tex Avery, tout le monde se refile le bâton de dynamite avant qu'il pète. On est dans le 'c'est pas moi, c'est toi' : c'est du ressort de l'Etat, non, c'est de celui de la mairie. Ils se tirent dans les pattes, ils n'ont pas les mêmes objectifs, c'est à celui qui ne paiera pas ou, au contraire, qui se dira le plus généreux. Je me suis battu toute ma vie, je ne veux pas couvrir ça." (source: le quotidien Le Monde)
Cette démission montre que la structure de l'accueil d'urgence n'a plus les moyens de remplir sa mission. Nous sommes en situation de restrictions budgétaires, mais encore faut-il réduire après avoir vu comment remplacer !
En actant, et regrettant cette démission, Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement, explique qu'une alternative existe aux nuitées hôtelières supprimées par ces coupes budgétaires : le dispositif "Solibail" (représenté dans lesYvelines).
Le principe est bien, mais les logements ne suivent pas et ne répondent pas à l'urgence : se rappeler les images retransmises cette semaine par les médias évoquant les urgences hospitalières transformées en abri d'urgence pour la nuit. En pratique, supprimer des nuitées hôtelières, c'est mettre les gens à la rue. Le principe est bien, sur le long terme, mais la réalité du court terme est autre.
Dernière question que l'on peut se poser ! Le public concerné par cette urgence est souvent constitué de sans-papiers, de demandeurs d'asile… cette situation ne se double-t-elle pas d'un choix politique ?
Nous ne pouvons pas accepter de laisser de côté les plus démunis. Cette société n'est pas celle que nous voulons.
23:07 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)
08 juillet 2011
Trois ans de mandat
Nous arrivons au terme d'une année scolaire; c'est l'occasion de dresser le bilan de cette année, en mon nom et surtout en celui de l'équipe qui travaille à mes côtés depuis le début de cette aventure que j'entends bien poursuivre ! (Merci de leur fidélité).
Bien sûr, siégeant seul représentant de la liste Guyancourt Générations Citoyennes au conseil municipal, je ne peux prétendre qu'à vous dresser le bilan de notre travail.
Les dossiers qui me semblaient prioritaires voilà trois ans le sont toujours.
Pour rappel:
Je souhaite une démocratie vivante dans notre ville. Je ne suis pas naïf et en connais les limites, mais toute décision importante pour l'avenir d'une communauté, que ce soit au plan national ou à un échelon plus modeste doit passer par une phase de concertation en aval, et non par de l'information; la décision finale relève bien sûr de l'élu qui doit la prendre en considération de l'intérêt général et l'expliquer.
Le suivi de notre cadre de vie et de l'OIN Paris-Saclay-Grand-Paris. C'est certainement un des dossiers que nous avons suivi de près car il détermine l'avenir de notre environnement à une vingtaine d'années; ceci ne règle pas nos problèmes quotidiens de transport, ce que les usagers des lignes RER et ferroviaires ne peuvent contredire. Le projet du Grand Paris Express est toujours en cours, beaucoup de questions sont en suspens, dont celui, essentiel, des localisations des gares.
J'ai toujours été un défenseur des intercommunalités, ce qui ne veut pas dire que je voudrais supprimer nos communes-nous avons besoin de proximité-, mais comment maintenir notre place, ou plutôt la dynamiser dans le contexte économique actuel si nous ne savons pas mutualiser nos moyens, défendre un projet concerté avec nos voisins ? Le rôle des élus est de réfléchir à long terme; or, il semble que l'avenir soit dans quelques grandes agglomérations yvelinoises capables d'être compétitives : pensons déjà à l'OIN du plateau de Saclay à nos portes : si nous laissons l'avenir se construire sans nous, ce sont nos emplois, nos services qui sont en danger.
A court terme, il ne faut pas non plus oublier que nous sommes aussi dans une Communauté d'Agglomération de laquelle dépendent bon nombre d'aspects de notre vie quotidienne.
Pour toutes ces raisons, et parce que cette vision est partagée par celle de beaucoup de Saint Quentinois, j'ai commencé à réfléchir avec eux sur toutes ces problématiques afin de voir comment nous pouvons dès maintenant préparer cet avenir qui n'est pas si lointain que cela !
Je profite de cette dernière tribune avant les vacances scolaires pour souhaiter à tous un très bon été.
bonne route, ne chargez pas trop la voiture !
Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate
08:30 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (0)