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05 janvier 2012

Encourager l'agriculture de proximité

 

J'ai toujours été favorable à la création d'un réseau d'Association(s) pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP) sur notre territoire. C'est ainsi que nous en avions fait un point de notre programme en vue des élections municipales de 2008 et que, je répétais mon soutien à ces associations dans une note de Juin 2010, que l'on peut retrouver ICI         panier de légumes.jpg

J'ai donc apprécié ce que j'ai pu lire sur le site de l'agglomération évoquant "leur développement très fort" à St Quentin-en-Yvelines, et ce d'autant plus que la photo illustrant l'article représente une AMAP guyancourtoise ; son nom est absent, on se demande pourquoi, mais renseignement pris, il s'agit de l'association "Terrain vague" (voir leur site) ! Je vous renvoie aussi au "Petit Quentin" de janvier 2012  n° 271qui consacre la page 41 à ce sujet  (décidément, c'est le sujet du mois !)

Un bref rappel: une AMAP, c'est quoi ?

Le principe de ces partenariats entre des consommateurs et une exploitation agricole, né au japon il y a une cinquantaine d'années, s'est répandu en Suisse, en Allemagne, puis aux États-Unis, avant  d'apparaître en France au début des années 2 000. L'objectif premier est de permettre à l'agriculteur de vivre de son travail mais aussi de créer du lien social, qui, et c'est regrettable, disparaît parfois lorsque la livraison de produits frais a lieu dans une boutique relais.

Le but est bien que les deux parties soient gagnantes puisque ce contrat permet à l'agriculteur d'organiser sa production, de s'assurer des débouchés pérennes et au citadin de consommer des produits de qualité et de saison, sans produits chimiques de synthèse. C'est donc concrétiser la solidarité entre le monde paysan et le monde des consommateurs urbains (voir la note de juin 2010 sur ce sujet), sans oublier la baisse de notre "bilan carbone" ! C'est la traduction à notre porte du "commerce équitable" avec ce que cela sous-entend de gestion transparente et de prix juste.

Depuis la parution de ma note, en 2010, d'autres  AMAP se sont créées : plusieurs existent maintenant sur notre commune dont "la cagette verte" fondée et gérée de façon autonome par des étudiants  du "campus Vauban-d'Alembert" et bien sûr le "Terrain vague". Ces AMAP rencontrent du succès puisque, d'après leur site, les "paniers" sont pleins !

Ces associations sont à découvrir sur le site des AMAP de l'Ile-de-France : pour les Yvelines, pages 14 à 18, pour Guyancourt, pages 15 et 16

Julien Oechsli, soutenu par le Mouvement Démocrate

 

Commentaires

Je souhaiterais compléter l'article de Julien, en évoquant de manière plus générale l'Agriculture urbaine de proximité qui peut aussi prendre d'autres formes comme, par exemple,la Ferme Communale ou la Ferme Relais. Dans l'un ou l'autre cas le principe réside dans le fait qu'une Commune peut acquérir des biens agricoles, les améliorer et les aménager, pour les mettre à disposition d'un jeune éleveur ou d'un jeune agriculteur. Pour la Ferme Communale , il s'agit d'une location par la Commune à un agriculteur ou à un éleveur ; pour la ferme relais, il s'agit d'une location-vente.

Une agriculture urbaine de proximité permet un circuit court, diminuant les coûts , les émissions de co2 ainsi que le besoin en énergie et en carbone fossile. C'est d'ailleurs l'une des solutions proposées par l'ONU et la FAO pour faire face aux besoins futurs de sécurité alimentaire , aux défis de l'urbanisation et de périurbanisation.

En effet, si la tendance se poursuit , en 2030, la presque totalité de la croissance de la population se fera dans les villes.

Il est donc grand temps de penser à l'Agriculture urbaine de proximité pendant qu'il est encore temps. Certains écoquartiers notamment aux Pays Bas ont intégré une ferme urbaine dans leur périmètre.

Pour l'instant, nous avons la chance sur notre territoire d'avoir encore des terrains susceptibles d'être aménagés ainsi, mais il faudrait cependant faire vite car ils sont très convoités dans le cadre de ce vaste projet d'OIN en vue d'une urbanisation.

Cependant, mon propos n'est pas de critiquer l'OIN, mais simplement de faire remarqer qu'un projet de ferme communale ou de ferme relais pourrait tout à fait être intégré à l'OIN. Encore faudrait-il que les Autorités soient sensibles aux besoins de la population.

Ph.FAUCHER

Écrit par : Philippe FAUCHER | 05 janvier 2012

Ce sont évidemment d'excellentes idées. L'idée d'un projet de fermes communales a été évoqué à plusieurs reprises par RD. Il me semble que les terrains sont tout trouvés, mais cela paraît toujours aussi difficile de nous faire entendre par la Mairie. Julien que proposes-tu à ce sujet ? Cette idée appartient à GGC depuis un moment, mais je ne vois pas le projet aboutir sans la Mairie.......
Maud ETIENNE

Écrit par : etienne | 05 janvier 2012

bonjour, nous avons demandé un rendez-vous avec un élu Mr Bonanni chargé de la sécurité pour voir avec lui s'il y a possibilité de sécuriser certaines routes qui traversent le Pont du Routoir. Après deux demandes, rien. Est ce normal? Le maire propose aux guyancourtois(es)de les recevoir mais, il ne le fait pas .Il se fiche de nous ou y a t-il d'autres raisons?

Écrit par : comité action du pont du routoir | 17 janvier 2012

Merci de nous avoir lus et contactés.
Nous ne pouvons pas répondre pour l'équipe municipale "majoritaire", qaunt au délai d'attente pour vous contacter,mais je peux vous affirmer que nous nous sentons concernés par vos inquiétudes et sommes prêts à étudier cette question avec vous et votre comité.
Vous avez nos coordonées sur le blog
Cordialement

Écrit par : l'administrateur | 18 janvier 2012

Madame, Monsieur,

C'est dommage que la Mairie ne vous suive pas, nous serions bien venus dans votre projet de ferme communale ou ferme relais.

Nous sommes un couple avec deux enfants (3 et 11 ans), nous possédons un élevage d'animaux de la ferme de race à faible et très faible effectif (en voie de disparition) :

- un cheptel de 40 caprins, essentiellement des croisées chèvres des fossés en vue d'être entièrement en cheptel caprin de race chèvres des fossés dans une à deux générations
Fin: transformation fromagère et viande.

- des cochons à poils laineux ou mangalitza, cochon à très faible effectif (environ 300 reproducteurs en France et 3000 dans le monde) pour le recyclage du lactosérum (ce qui évite une installation d'assainissement spécifique ou de faire appel à un service de collecte).
Fin: vente de la viande (viande excellente contenant peu de cholestérol: riche en oméga 3 et pauvre en oméga 6) ou comme reproducteur

- une dizaine de moutons d'Ouessant.
Fin: entretien de l'espace vert et animaux d'ornement.

- oies normandes.
Fin: entretien de l'espace vert et viande

- poules de Gournay.
Fin: entretien de l'espace vert, œufs et viande.

- poney shetland (en cours de dressage): attelage, traction animale, bât.

Les animaux de travail: un border collie, un berger des Pyrénées (race à faible effectif), un cheval quarter horse pour le tri de bétail.

Nous faisons des animations pédagogiques pour faire découvrir ces races d'animaux de la ferme à faible effectif, des démonstrations de traite à la main au champ, des démonstrations de moulage de fromage: vie et parcours du fromage, du lait --> dégustation du produit fini, des promenades avec chèvres attelées ou bâtées, etc., nos animaux sont sociabilisés et désensibilisés pour le contact avec le public (distance d'évitement proche de zéro).

Nous avons choisi les animaux de la ferme à faible et à très faible effectif pour leur rusticité (besoin de moins de fourrage), leur robustesse (interventions vétérinaires réduites permettant ainsi plus facilement la production en AB) et sauvegarder la biodiversité des races d'élevage.

Parallèlement aux activités agricoles, des prestations d'éco-pastoralisme peuvent être proposées avec les animaux de réforme aux entreprises et aux collectivités locales ayant des espaces verts à entretenir et désireuses de limiter leur impact sur l'environnement et de valoriser leur empreinte écologique.

Face à la difficulté d’accès au foncier, nous recherchons une collectivité territoriale désireuse de mettre en place une ferme communale en agriculture biologique afin de permettre à ce projet de voir le jour et mettre à profit notre expérience.

Veuillez croire en nos salutations respectueuses


Notions à inclure :
Elle : BAPAAT, BAP, Bac L

Lui : Bac D, DN de thanatopraxie
maîtrise de la traite manuelle, de la transformation fromagère et de l’affinage fermier
permis C

Écrit par : cavaleKaD | 12 avril 2012

C'est bien de monter des AMAP, encore faut-il qu'il y ait des maraichers aux alentours, or ce trop rarement le cas en Ile-de-France, même en grande couronne.
Songez que la petite couronne était une ceinture maraichère il y a 100 ans.
Les municipalités doivent prendre conscience que la tendance évolue significativement chez les citoyens. Ces derniers aspirent de plus en plus au retour à une certaine simplicité de vivre laquelle passe par moins de consommation superflue et par davantage de produits alimentaires dont on sait l'origine.

Les élus doivent prendre position pour ralentir l'essor urbain et faciliter dès-à-présent l'accès aux terrains à cultiver, la tendance étant inéluctable, la pression s'exercera sur nos représentants tôt ou tard.

Soyez visionnaires.

Écrit par : NoName | 21 avril 2012

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