« Bienvenue à une nouvelle guyancourtoise | Page d'accueil | Conseil municipal du 15 Février »
16 février 2012
La santé pour tous
Savez-vous que le 2 décembre 2011, à l’occasion de la célébration des dix ans de l’IPS, l'agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines a signé avec l’Agence régionale de santé le premier Contrat local de santé pour Saint-Quentin-en-Yvelines?
Mais savez-vous ce qu'est l'IPS (Institut de Promotion de la Santé) et surtout ce que cette institution apporte, aux Saint-Quentinois et spécialement aux jeunes ? Savez-vous que des antennes de cet institut existent dans notre ville ? (voir la liste des partenaires sur le site de l'IPS, ICI)
L'institut de promotion de la santé (IPS), créé en 2001, a pour mission de coordonner les actions de prévention, d'éducation pour la santé et d'amélioration de l'accès aux soins sur notre territoire. (Source: site de l'Agglomération de St Quentin-en-Yvelines)
En tant que service de la Communauté d'Agglomération, il permet de trouver les réponses les mieux adaptées aux problématiques locales et intercommunales : c'est sa fonction, "veille de santé publique". Il peut aussi mettre en place des "dispositifs de préventions, ... de soutiens aux malades et à leur famille."
C'est dans cet esprit qu'a été créé "Gérondicap" (en 2004) qui "intervient avec l'ensemble des acteurs du territoire… pour le soutien à domicile des personnes en perte d'autonomie, quelque soit leur âge... (Source: site de la Communauté d'Agglomération, rubrique IPS).
Comme partout en France, même si nous ne sommes pas confrontés à un "désert médical" comme dans certains départements, des secteurs de notre agglomération sont mal pourvus en praticiens.
Les cartes (elles sont ICI) éditées par l'Observatoire de la ville (voir le site) sont parlantes : voir en particulier la page 4 (Localisation des médecins généralistes libéraux:) qui visualise les disparités territoriales intercommunales, mais aussi celles de certaines communes; ces disparités sont encore plus accentuées si on observe la cartographie des spécialistes. (Voir aussi la carte synthèse de la page 19).
J'ajoute que l'âge moyen des généralistes dépasse largement les 50 ans, et que la médecine libérale attire peu les étudiants; dans ces conditions, l'avenir de la qualité de santé à St Quentin n'est pas assuré si rien n'est fait pour prévoir et donc éviter les difficultés appelées à s'amplifier.
Le 2 décembre 2011, a donc été signé le premier Contrat local de santé pour Saint-Quentin-en-Yvelines entre l'agglomération et l’Agence régionale de santé. Ceci devrait permettre de lutter contre ces disparités, d'enrayer ces difficultés, en un mot, d'améliorer l'état de la santé sur notre territoire, y compris sur certains secteurs de Guyancourt, et ce pour tous les habitants (voir les compléments sur le site de l'Agglomération).
Les offres de santé sont nombreuses sur notre territoire, mais l'information est malheureusement déficiente, ce qui ne fait qu'aggraver les inégalités.
La nouvelle "fac" de médecine n'est pas adossée à un "Centre Hospitalier Universitaire": une opportunité pour que les étudiants se dirigent vers la médecine libérale puisque les étudiants pourront faire leur stage en médecine de ville : une opportunité à saisir…
Mais saurons nous tout faire pour inciter ces jeunes généralistes à rester sur notre territoire ? Le label "ville-santé" ne doit pas rester un mot, mais signifier plus de concertation avec tous les acteurs de santé, plus de communication, et ce d'autant plus que des enquêtes récentes montrent qu'un nombre important de Français et particulièrement de jeunes renoncent à se soigner.
C'est pour toutes ces raisons que je souhaite que la politique de santé soit une démarche qui prenne en compte la personne dans sa totalité, dans une perspective humaniste.
Julien Oechsli, conseiller municipal
12:14 Publié dans Avenir de notre territoire, Notre boîte à idées, Vivre à Guyancourt | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.