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31 mai 2012
Un rendez-vous manqué ?
Vous avez peut-être été surpris de trouver vide la tribune de "Guyancourt Générations Citoyennes" dans le Guyancourt magazine du 31 mai qui vient de paraître.
Rappelez-vous ! Une note de ce blog, du 2 Février 2012 (ICI) remarquait que chacun peut un jour ou l'autre connaître un imprévu de dernière minute dans sa vie familiale ou profesionnelle.
Voici un mois en effet -les textes sont à fournir un mois avant la parution du magazine, -, un événement imprévu m'a interdit de fournir ce billet en temps et en heure, et après mon retour sur le sol français, trop tard !
Ce n'est que partie remise !
23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
16 mai 2012
Apprendre autrement à l'ère du numérique
Le rapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines, a été remis en février 2012 au premier ministre de l'époque. Il préconise le développement de l'"e-learning", ou, "Apprendre autrement à l'ère du numérique".
Notre école va mal. Ce n'est pas écrit tel quel dans ce document, mais chacun le sait. L'auteur du rapport ouvre une piste de réflexion à partir de quelques constats, dont celui-ci :les jeunes Français (15-24 ans) passent chaque jour entre 1h 30 et 2 heures sur Internet.
Internet, Smartphones, "tablettes", toutes ces technologies de communication et d'information font partie de notre quotidien; elles le seront encore plus pour les générations qui seront adultes demain. Il est donc non seulement normal, mais nécessaire qu'elles entrent dans les écoles.
Ces dernières s'équipent peu à peu d'ordinateurs, de tableaux numériques interactifs qui, reliés directement à internet, remplacent le tableau noir (souvent blanc, mais gardons le nom traditionnel !). Pour les élèves, c'est plus ludique, donc moins stressant; c'est aussi la "mémoire" des professeurs car l'informatique permet de garder les erreurs, les progrès, les découvertes de l'élève : c'est donc un "plus" pour l'enseignant, un véritable outil pédagogique. Le rapport acte le fait que depuis 2010, date de son rapport précédent, l’équipement des écoles et établissements scolaires s’est amélioré.
On peut penser qu'avec l'arrivée des tableaux numériques, cette nouvelle approche de l'enseignement –une habitude qui n'est souvent pas "nouvelle" pour les jeunes-, la participation des élèves est plus active. L'hétérogénéité d'une classe serait mieux maîtrisée, or, ce facteur est souvent une des plus grandes difficultés des enseignants.
Mais il faut aller plus loin car l'école ne doit pas se tenir en dehors des changements de nos modes de communication : elle doit apprendre au jeune à être créatif pour répondre aux défis de notre société.
Parmi ceux-ci, la créativité, l'adaptation au changement, à de nouvelles formations, -le temps de la carrière professionnelle dans une seule activité est loin derrière nous-, le travail d'équipe, en un mot, l'acquisition de nouvelles compétences que la société de demain réclame est nécessaire. Il faut former des entrepreneurs, au vrai sens du terme, et non des demandeurs d'emplois. C'est la déclinaison du XXIème siècle de ce que disait Montaigne au XVIème, lorsqu'il écrivait préférer une tête bien "faite" à une tête bien "pleine".
Or, n'y a-t-il pas une contradiction entre ce développement nécessaire de nouvelles technologies et les difficultés d'apprentissages de lecture et d'écriture d'un nombre trop important de jeunes ? Tout le monde le dit: il faut revenir aux "fondamentaux". Ces nouvelles méthodes informatiques sont-elles adaptées à ce besoin ?
Non, si on se rappelle que 15% des enfants entrant en 6ème ne maîtrisent pas la lecture qui est pourtant la base de toutes les acquisitions et de l'intégration sociale. Oui, si on considère que cette méthode pédagogique est un moyen de s'adapter à la diversité des élèves, de leur redonner le goût de l'apprentissage et la confiance en eux; oui, à condition de former les éducateurs à ces techniques.
Mais le virage du numérique doit être accessible à chacun, quel que soit son milieu social.
Le rapport parlementaire admet qu'il existe une relation positive entre l’utilisation éducative des outils numériques au domicile et la performance de l’élève. Cette constatation ne préfigure-t-elle pas que la" fracture du numérique" est un véritable clivage social à venir, d'ailleurs n'est-il déjà pas là ? Il faudra le combattre si on veut que l'école reste un lieu des apprentissages pour tous et ne renforce pas les inégalités sociales.
Si on rate ce virage du numérique, on passe à côté de beaucoup d'emplois du futur. L'éducation nationale doit donc investir dans "l'e-Learning" si elle veut réussir une des ses missions principales.
Après le constat du bien fondé de ces technologies dans l'éducation, reste la question du financement : cet aspect n'est pas évoqué dans le rapport ! Qui va financer ces investissements ? Comment ?
La réponse est urgente. C'est ce que souligne aussi le rapport car il faut que l’éducation évolue avant d’être complètement dépassée.
Quelle que soit la solution, un fait est acquis: il faut allier acquisition de connaissances solides et épanouissement personnel, l'un est l'appui de l'autre (extrait du programme de François Bayrou, 2012).
Pour atteindre cet objectif, un fait est capital et doit rester la base de toute pédagogie : l'école se doit de viser une approche globale de l'enfant.
Julien Oechsli, Conseiller municipal.
Document: rapport parlementaire du député J. M. Fourgous
15:24 Publié dans Avenir de notre territoire, Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (0)
03 mai 2012
Pour la mise en place de cours municipaux pour adultes
Le constat est évident : on ne pourra résoudre le problème du chômage sans proposer une formation efficace et connectée aux besoins des entreprises, seule garante de l’employabilité. Les communes doivent, à leur échelon, permettre aux citoyens les plus modestes, au chômage et ne pouvant disposer de leur DIF (droit individuel à la formation) de fournir un service de formation en complément d’un accompagnement individualisé vers le retour à l’emploi.
Sur le modèle de ce qui se fait déjà dans certaines communes, principalement à Paris, mais aussi ailleurs, je pense qu’il serait pertinent de créer des CMA (Cours Municipaux pour Adultes) à prix attractifs et adaptés aux revenus de chaque guyancourtois, même gratuitement si nécessaire pour certains cas particuliers, quitte à imaginer un autre système "gagnant-gagnant".
Un catalogue de formations en langues étrangères à visée professionnelle, d’informatique, de prise de parole en public pourrait, entre autres, être proposé. Avec des cycles d’apprentissages adaptés au temps des usagers, la commune participerait ainsi efficacement à la formation tout au long de la vie, ou même pourquoi pas, à un enrichissement culturel personnel ?
On peut aussi prévoir des soutiens ou même des cours de français, oral et écrit, car l'intégration sociale passe par la maîtrise de notre langue.
Ces cours municipaux pour adultes pourraient avoir lieu dans des établissements scolaires, lesquels, mieux que des maisons de quartiers, peuvent offrir des équipements adaptés aux cours et pourquoi pas, un encadrement par des professionnels. Ces établissements auraient alors une vocation plus large que celle qu'ils ont aujourd'hui: s'ouvrir en dehors des heures de cours pour une demande d'éducation plus large que celle du public scolaire habituel. C'est peut-être une piste à creuser.
Nous sommes actuellement dans une période de crise économique qui n'est pas prête de se terminer : elle est plus devant nous que derrière nous ! Aussi l'objectif principal, à court terme, à travers cette proposition que je formule, est-il de contribuer à l’insertion professionnelle des personnes exclues aujourd’hui du marché de l’emploi par la préparation d’une nouvelle qualification, par l'obtention de diplômes ou la validation des acquis de l'expérience.
(renseignements sur ce certificat de qualification sur le site de l'administration française, en cliquant ICI).
Julien Oechsli, Conseiller Municipal
13:28 Publié dans Avenir de notre territoire, Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (1)