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13 avril 2014

Une démarche politique nouvelle ?

Ou comment tirer la leçon des élections municipales et regarder vers l'avenir !                                                           abstentiion municipales 2014, guyancourt

 

Claque pour le PS, "vague bleue": tout ceci est à relativiser car en réalité,  chacun sait bien que le premier parti de France n'est ni la droite (45, 91%), ni la gauche qui vole en éclat (40,57%)  mais l'abstention. Quant aux centristes, que l'on donnait morts,  même si les médias n'en ont que très peu, ou même pas parlé du tout,  leur score national (15%)  est pratiquement le double de celui de l'extrême droite qui fait pourtant la une médiatique.  

Les analystes politiques l'avaient prédit, les politiques le redoutaient, les faits l'ont confirmé: le 1er parti de France est donc bien celui des abstentionnistes (taux national: 36,45%)

Si on se réfère aux taux de la communauté d'agglomération saint quentinoise, c'est pratiquement 1 habitant sur 2 qui ne s'est pas dérangé au 1er tour. A noter que Guyancourt tient la 2éme place après Trappes (54, 53% et 48,7% pour notre commune). 

 Certes, beaucoup de facteurs peuvent expliquer le rejet des électeurs : l'échec des politiques nationales, les "affaires" qui font le lit des extrêmes…. Cependant, des listes "citoyennes", en particulier celles montées dans les "banlieues" populaires, n'ont pas à rougir de leur score (plus de 6 % en moyenne) : indépendantes et sans étiquette politique, les habitants ont choisi d'impulser eux-mêmes le changement que les deux grands partis n'apporte plus. Leur score voisine celui du FN (6, 84 % source: site du Ministère de l'intérieur), un score qu'il ne faut surtout pas prendre à la légère, même si les électeurs risquent vite de déchanter.  

Quel que soit le cas de figure, listes citoyennes, multiplication des listes de rassemblement local au-delà des partis (voir celle de Pau qui va de la droite à la gauche), quand on décide de travailler ensemble sur un projet, au-delà des sensibilités de chacun, alors on peut franchir un pas, sortir des politiques claniques et bâtir un avenir partagé.

Les électeurs veulent être gouvernés autrement, ils veulent remettre le citoyen au cœur de l'action politique. Mais pour cela, il faut déjà commencer à lui donner la possibilité de s'exprimer: c'est la première étape, celle d'une démocratie participative de proximité qui met l'habitant au cœur de la cité. 

C'est le message  que "Guyancourt en mouvement"  porte depuis plus de six ans, c'est  celui que nous continuerons à porter et à défendre dans la vie locale, comme au plan national.

 

L'équipe de Guyancourt en mouvement

 

 

 

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