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11 juin 2014

Réforme territoriale … ou comment avoir le tournis ?

12 .. 14 régions ?  Le Président de la République l'a confirmé dans une tribune publiée dans la presse locale : ce sera 12. Quant à la réalisation, il faut aller vite ! Voir ci-contre la carte des nouvelles régions prévues par cette future réforme qui devrait être présentée en conseil des Ministres le 18 juin et à l'Assemblée à l'automne.  Carte-Regions-infog-annonce12-def.png

Que prévoit cette réforme ?

Elle prévoit la fin des départements en 2020, mais les élections des conseillers généraux sont maintenues pour la fin de l'année 2015. La région donne toujours l'impulsion économique à son territoire. En attendant leur suppression, les départements gardent leurs compétences sociales, qui seront à terme données (en partie ?) aux intercommunalités, mais ils cèdent la gestion :

        -des routes : l'idée est de renforcer la compétence des régions en matière de transports et donc plus largement d'aménagement du territoire

          -des collèges : ils seront gérés par la région comme c'est le cas actuellement pour les lycées; ainsi les transports scolaires, la construction et l'entretien des établissements de tout le secondaire et tout ce qui  regarde la formation et l'apprentissage relèvent de la seule compétence régionale.

Les régions grossissant, les départements disparaissant, les intercommunalités grandissent aussi : en à peine deux mois, leur taille est passée de 10 à 20 000 habitants, sauf pour notre région de "Grande couronne" francilienne qui garde son seuil de 200 000. Ce nouveau périmètre de  St Quentin (actuellement presque 150 000 habitants dans les 7 communes) est un des premiers dossiers sur lequel devront se pencher  nos nouveaux élus communautaires.

Pourquoi cette réforme ?

Pour des économies ? Certes elles sont plus que nécessaires, mais si économies il y a, ce ne sera qu'à très long terme, or en réaliser est urgent !

Pour des raisons politiques ? Après l'affront des municipales et surtout des européennes, il faut montrer que le gouvernement agit ? 

Décentralisation ? Centralisation ? Bricolage au gré de quoi  ou de qui ? Aucune réalité géographique ou historique n'apparaît dans ces nouveaux périmètres, mais plutôt des marchandages, des négociations.

Pour des régions à l'échelle européenne ?  Peut-être, mais la dimension n'est pas un critère en elle-même : les länder allemands sont en moyenne plus petits que nos régions.

Un peu de tout cela peut-être !

Mais une réforme sur fond d'allers-retours et de contradictions: en janvier, le Président déclare ne pas être "pour la suppression des départements", en mai, il affirme que les départements ont vécu", en juin, ils doivent disparaître en 2021. Le 1er juin, 12 régions sont annoncées, le lendemain 14 …

En fait, le problème est pris à l'envers et ce gouvernement marche sur la tête: quels objectifs,  quelles compétences, quelles améliorations, quels meilleurs échelons, et surtout quelle concertation  pour que la réforme nécessaire ne tourne pas en non-réforme définitive ?

Et pourtant !

Notre pays a besoin de réformes,  nous en avons tous conscience. Mais, comme la "refondation de l'école", on risque un échec, et, in fine, aucune réforme : une idée bonne sur le fond, mais qui veut se faire sans cohérence, désastreuse sur la forme, bâtie avec une telle improvisation qu'elle risque de tuer tout consensus. La logique qui a présidé à ce projet semble plus  répondre à une logique politicienne qu'à une logique d'intérêt général et de bien du pays.

Restent aux parlementaires à faire évoluer ce projet si toutefois il leur est possible de sortir d'une opposition de principe et de réussir là où le gouvernement échoue !

 

 

 

31 mai 2014

Suite des élections du 25 Mai

Guyancourt-en-mouvement remercie les Guyancourtoises et Guyancourtois qui ont apporté leurs suffrages à la liste des "Européens"  lui permettant d'obtenir 13,59% des suffrages exprimés (voir document ci-dessous) merci 4.jpg

Le fort taux d'abstention et la montée des extrémistes ne nous invitent pas à baisser les bras mais au contraire renforcent notre détermination: il faut expliquer l'Europe et la nécessité d'une Europe plus protectrice, plus sociale, plus démocratique. 

Les anti-européens sont entrés au Parlement européen; la France a encore perdu de l'influence en Europe: personne au Conseil des 28 qui a suivi les élections n'a prêté attention au discours de François Hollande.

La classe politique est en pleine décomposition. Une reconstruction est nécessaire; nous avons tous une part de responsabilité pour y participer. Nous continuerons sans relâche à dire que rien n'est possible si nous ne nous mettons pas au service des citoyens et de l'intérêt général.

Les solutions pour reconstruire ne viennent pas des extrêmes; le système politique actuel ne pourra pas résister longtemps avec des dirigeants politiques qui ont perdu la confiance des Français. Une reconstruction est obligatoire, les forces centristes sont parties prenantes pour cette reconstruction et bien décidées à le faire. 

Les résultats des élections européennes du 25 mai dans les 7 communes de St Quentin-en-Yvelines sont disponibles dans ce document joint

 

 

 

21 mai 2014

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A quelques jour du vote pour élire nos députés européens, quelques réflexions que nous voudrions partager:   europe-sans-ambiguité.jpg

-Le Groupe des Belles Feuilles (club de réflexion sur les questions européennes indépendant et libre de toute affiliation politique, fondé en 1988; il rassemble des étudiants et des jeunes professionnels, français et étrangers) publie la liste des meilleurs représentants au Parlement européen.

      Ses convictions: voir ci-dessous l'extrait du site de ce groupe:

http://www.groupedesbellesfeuilles.eu/files/LeBarometre20...

 

Nous partageons la conviction que le député européen a un rôle primordial. Il participe à l’élaboration de normes qui doivent permettre à l’ensemble des peuples européens de relever le défi de la mondialisation. Nous refusons donc, au nom de la qualité du débat démocratique et du respect des électeurs, la pratique du « recyclage » en politique. Quelles que soient nos opinions politiques, nous portons un regard critique sur le mode de scrutin actuel, appuyé sur des circonscriptions inconsistantes et sur des listes dont l’élaboration est sujette à des marchandages. Nous regrettons que le mandat européen soit trop souvent considéré comme un lot de consolation et notre classement démontre clairement que les hommes et femmes politiques « recyclés » à Bruxelles sont les moins investis.

 

    La méthodologie et les résultats sont sur le lien suivant:

 

http://www.groupedesbellesfeuilles.eu/fr/qui-sont-les-mei...

 

-"Beaucoup de Français voient l'Europe comme la France en plus grand", en particulier en promettant ce qui n'est pas de la compétence européenne ou en oubliant que le parlement européen à la culture du compromis et du consensus, ce que notre vie politique française ne connaît pas ou ne veut pas connaître

 

http://www.marsactu.fr/politique/sylvie-goulard-les-franc...

 

-La drôle de campagne de l'Elysée: désolant au regard des enjeux:

 

http://www.leseuropeens.eu/la-drole-de-campagne-de-llysee...

 

-La découverte du style Verhofstadt, candidat des Européens à la Présidence de la Commission:

 

http://www.leseuropeens.eu/la-revelation-verhofstadt.html

 

et notre projet : http://www.leseuropeens.eu/projet.html

labstentionnuitEM.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2014

Nouvelles saint-quentinoises et donc guyancourtoises !

Rappelez-vous ! Notre article du 18 janvier 2014 se terminait par ces mots: intercommunalité.jpg

Quels que soient les résultats des élections (municipales et communautaires), des pages se tourneront après le mois de mars...   

Une page s'est en effet tournée : la communauté d'agglomération a maintenant un nouveau président (ceci était de toute façon prévu), mais, suite aux élections des 23 et 30 mars, elle est, "pour la première fois de son histoire… conduite par une majorité de droite" (source: site de la Communauté d'agglomération).

 Le 26 avril a eu lieu le premier conseil communautaire. A cette occasion, M. Laugier a évoqué ses priorités (voir le site de la Communauté d'agglomération).

 Parmi celles-ci, le futur périmètre de Saint-Quentin sera une des toutes premières à traiter. Cette question s'inscrit plus largement dans celle du "big bang" de la réforme territoriale annoncée, le tout sur fond de nouvelle métropole du Grand Paris et surtout de  restrictions budgétaires.

 Sur le périmètre de l'agglomération,  M Laugier affirme vouloir agir " dans l’optique d’un élargissement du périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines. En 2016, conformément au projet métropolitain du Grand Paris, nous devrons atteindre le seuil des 200 000 habitants [Saint Quentin compte actuellement plus de 148 000 habitants, NDLR]. Nous avions déjà posé les orientations pour la constitution d’un Grand Saint-Quentin intégrant certaines de nos communes limitrophes (en particulier Maurepas et Plaisir, NDLR). Les contacts avec les maires concernés ont déjà été pris : ils nous ont fait part de leur intérêt à rejoindre la Casqy".

 Que dit le projet sur ce sujet ?

 Dans les départements de l’Essonne, de Seine-et-Marne, du Val-d’Oise et des Yvelines, les EPCI à fiscalité propre dont le siège se situe dans l’unité urbaine de Paris, telle que définie par l’INSEE, doivent regroupent plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave formant un ensemble d’au moins 200 000 habitants.

 Un projet de schéma régional de coopération intercommunale devra être élaboré par le préfet et présenté avant le 1er septembre 2014.

 

 A défaut d’accord des conseils municipaux [ sur un projet de schéma régional de coopération intercommunale élaboré par le préfet ] les représentants de l’État dans les départements concernés pourront, par décision motivée, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale, créer l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

 Les discussions risquent d'être compliquées entre les élus communautaires et municipaux. Le fil conducteur de la délimitation du périmètre doit, comme nous l'avons toujours dit, être le bassin de vie des habitants, et en toile de fond l'attractivité de notre territoire dont dépend l'avenir des Saint-Quentinois. Peut-on aussi rêver d'un véritable projet de territoire ? Les réformes à venir sont l'occasion de tout remettre à plat : des débats qui doivent de toute façon impliquer les habitants et usagers du territoire.

 Cet élargissement du périmètre de notre agglomération est à penser dans le bouleversement territorial et institutionnel prévu de notre région :

     -la création de la métropole du Grand Paris qui, en janvier 2016 doit regrouper la commune de Paris, l’ensemble des communes des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne

      -la fusion des régions, la disparition ou non des départements et surtout

      -la raréfaction des ressources fiscales des collectivités territoriales puisque la perspective d’une réforme des dotations fait craindre le pire : sur les 50 milliards d’euros d’économies à réaliser d’ici à 2017, la part des collectivités territoriales serait de 11 milliards d’euros. Dans ce contexte, Matignon évoque une réforme de la dotation globale de fonctionnement pour « encourager les comportements vertueux et renforcer les mécanismes de solidarité financière entre collectivités riches et défavorisées »  et demande une « meilleure sélection des projets financés ».

 C'est certainement cet aspect financier qui impactera en premier lieu notre vie quotidienne car il faudra bien résoudre l'équation entre des recettes en baisse, des dépenses en hausse et des services publics incompressibles, une économie en difficulté et des investissements publics en panne si on en croit les estimations pour 2014 qui annoncent un recul de plus de 5% de l'investissement local.

 L'article du 18 janvier annonçant que des pages se tourneront en 2014 est bien d'actualité. La conclusion de ce 13 mai est identique à celle du 18 janvier:

 Ecrivons ensemble ces nouvelles pages !          

créons-ensemble.jpg

 

A suivre …

 

 

 

08 mai 2014

De la nécessité d'une Défense européenne

 

guyancourt,européennes 2014

En ce 8 mai 2014, la mort d'un huitième soldat français tombé au Mali, où la France est engagée au nom de la lutte contre le terrorisme, devrait interpeller tous les dirigeants européens. Notamment sur la nécessité d'une vraie Défense commune.

 Nous apprenions ce matin, 8 mai, qu'un soldat français avait été tué en opération au Mali. C'est le huitième militaire français tombé depuis que la France s'y est engagée.

 C'était en janvier 2013. L'objectif affiché par François Hollande était alors d'aider l'armée malienne à stopper la progression des islamistes après que 1.200 djihadistes d'Aqmi, du Mujao et d'Ansar Dine se soient emparés de Konna, dans le centre du pays. L'idée était aussi de frapper le terrorisme international à la source. Depuis, après une décision de l'Union européenne, approuvée par le Conseil, l'armée malienne a bien reçu le timide concours de quelques dizaines d'instructeurs originaires de plusieurs pays d'Europe. Mais, sur le terrain d'opération, les soldats français sont restés bien seuls.guyancourt, européennes 2014

 En ce 8 mai 2014, alors que se tenaient sur les Champs-Élysées, comme dans toutes les communes dont celle de Guyancourt, les cérémonies commémoratives du soixante-neuvième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mort de ce huitième soldat français tombé la nuit dernière au Mali devrait interpeller tous les dirigeants européens.

 Parce que la menace terroriste concerne tous les pays européens, parce que l'actualité et les bruits de guerre nous le rappellent sans cesse, parce que nous sommes incapables de parler ensemble à la Russie (de quel poids militaire pesons-nous pour discuter diplomatiquement ?) :  

 Nous avons urgemment besoin d'une politique de défense commune.

 Dans leurs engagements, les candidats UDI-MODEM Les Européens plaident avec force pour mettre véritablement en œuvre une politique étrangère et de défense commune. Pour parler d'une même voix tant d'un point de vue diplomatique que militaire.

 Comment cela peut-il se réaliser ? Ce pourrait, par exemple, passer par une mutualisation des moyens de recherche, de renseignements et de projection des forces militaires. Mais aussi humanitaires. L'idée serait ainsi d'accroître l'efficacité de nos interventions et d'en diminuer le coût. Enfin, pour protéger la souveraineté européenne sur son cyberespace, une Agence européenne de cyber-défense devrait être créée.

 Le 8 mai, veille de la fête de l'Europe est pour nous l'occasion de rappeler que nous ne devons pas rester au milieu du gué: dans ce domaine stratégique comme dans tous les domaines, notre seule force est dans l'unité. L'Europe n'est pas LE problème, elle est LA solution.

Une Europe de la Défense est plus que jamais une impérieuse nécessité. Pour la paix.

Faites l'Europe et pas la guerre !

 

Source: Les Européens