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17 décembre 2011

Dernières nouvelles du Programme d'Aide Alimentaire (PEAD)

Voici le point sur ce sujet que nous suivons car beaucoup d'associations caritatives sont directement concernées (beaucoup d'entre elles sont présentes sur Guyancourt et Saint-Quentin)             solidarité.jpg

Rappel des faits: voir notre note du 18 Octobre 2011 qui alertait déjà sur cette question

A la suite d'une plainte de six états européens devant la Cour de justice de l'Union européenne, ce programme d'aide à beaucoup d'associations caritatives était menacé, l'argument de ces états étant que les politiques sociales relèvent de la compétence nationale.

Finalement, la mobilisation de  l'opinion publique portée par des députés européens (les Français ont joué la solidarité) ont permis que ces fonds soient prolongés jusqu'en 2013, soit la fin de la période budgétaire, mais à la condition qu'il soit définitivement supprimé à partir de 2014. 

La dernière session du parlement européen  est terminée. Les parlementaires avaient à l'ordre du jour, ce débat sur le PEAD.

Le compromis  sur ce  programme  est approuvé, (les ministres de l'Agriculture, concernés par ce programme, l'ont validé le 15 Décembre) mais les parlementaires refusent toujours qu'il soit supprimé à partir de 2014. Le même jour, les membres de la commission agriculture ont aussi dénoncé ce compromis. 

Ils estiment primordial, en ces temps de crise, de maintenir un programme qui vient en aide à 18 millions de personnes.

Dans ce combat, les parlementaires pourraient trouver un allié dans la Commission européenne.  Devant eux, José Manuel Barroso a déclaré, le 14 décembre, qu'il n'était pas du tout satisfait du compromis et qu'il était inacceptable et difficile de comprendre que des Etats refusent la solidarité sociale

Le Parlement européen devra voter le texte en février prochain après que les Etats aient adopté leur position de façon formelle.

 Nous continuons à porter ce message envers les députés européens : nous devons tous être mobilisés pour que la solidarité ne soit pas qu'un beau slogan !

Source: le site de Eur'Activ

 

 

 

 

 

 

08 décembre 2011

Une ville jeune qui vieillit

  En écrivant cette tribune, voilà donc plus d'un mois,  je faisais allusion à divers thèmes assez proches qui sensibilisaient alors la population : celui de  "la aide.jpgsemaine bleue" des personnes âgées au niveau départemental, celui de la "semaine de l’emploi des personnes en situation de handicap", (le "forum emploi handicap" s'est tenu à l'Université de Versailles-St Quentin le 17 Novembre), et à la " 8ème édition 

de la semaine du handicap" à Montigny.

Le point commun à toutes ces situations est celui de la dépendance qui, directement ou indirectement, nous concerne tous. Cette situation  n'est pas un avenir lointain, c'est un "aujourd'hui"  pour prévoir car "dépendance" ne signifie pas seulement handicap, ce sera  la situation des séniors un jour ou l'autre, celle de nos parents, la nôtre demain, 

La population guyancourtoise est certes jeune, plus que celle de St Quentin dans son ensemble.  L'observatoire de la ville, un service de la communauté d'agglomération, montre que l'indice de jeunesse - le rapport entre la population de moins de 20 ans et celle âgée de 60 ans et plus- est de 4,12 (2,8 pour l'ensemble de l'intercommunalité), mais ce chiffre baisse depuis 10 ans, ce qui correspond, pour la même période, à une hausse de plus de 75%  de notre population de plus de 60 ans.

Jusqu'à une date récente, un certain nombre d'habitants de nos communes les quittaient avec l'arrivée de la retraite.  Cela  devient de moins en moins vrai, ce qui est bon signe pour la qualité de vie offerte puisqu'on veut continuer à vivre à St Quentin, mais encore faut-il donner à ces tranches d'âge, actuelles et à venir, les moyens de vivre dans de bonnes conditions.

Nos villes prennent-elles vraiment en compte cette évolution démographique ?  Beaucoup de questions vont vite se poser aux élus. Ce sont des dispositifs d'aide à domicile, aux aidants, de logements à adapter, soit tout un projet de santé publique audacieux qu'il faut prévoir.

C'est aussi un enjeu de société car chacun doit trouver sa place dans nos communes.

Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le MoDem

 

 

30 novembre 2011

Incertitudes !

 

Les médias se sont largement fait les échos de l'inquiétude des élus des coupure budget.jpgcollectivités locales face aux difficultés financières rencontrées actuellement et qu'ils ont exprimées à leur congrès qui vient de se terminer.

 

Que ce soit des maires de petites communes rurales ou de grandes villes, des présidents de petites intercommunalités ou de grandes agglomérations, la majorité d'entre eux envisagent l'avenir, même immédiat, avec beaucoup d'incertitudes.  Sans entrer dans des explications techniques de budgets municipaux et intercommunaux, mais qui ne sont pas des détails, ils dénoncent le manque de visibilité dû aux réformes fiscales (disparition de la taxe professionnelle) et disent être frappés de plein fouet par la contraction de l'offre bancaire.

 

Or ceci est inquiétant pour les collectivités bien sûr, -elles sont les premières touchées-, mais aussi pour notre pays lui-même.

Les revenus diminuent, mais les dépenses risquent d'augmenter : dépenses sociales, entretien des équipements (c'est le cas pour notre agglomération, donc nos communes, car notre patrimoine bâti vieillit). Hormis ces dépenses, que vont devenir les investissements ? 

 Les collectivités représentent 71% de l'investissement public en France, dont 22% pour les communes et intercommunalités. Dans quels secteurs se portent surtout ces investissements ? Dans la voirie, les logements, l'urbanisme, des secteurs clés de notre économie qui ont besoin de gros prêts bancaires de longue durée. Mais les élus savent bien, et le ministre des finances le leur a rappelé, qu'il faut s'attendre à une diminution de la durée des prêts aux collectivités; ce ne seront  plus des durées de 20, 30 ans, mais plutôt 15 ans a-t-il dit: financer à long terme est une vraie inquiétude.

Les conséquences ? Un secteur, celui du bâtiment et des travaux publics en difficultés- la hausse du chômage a déjà commencé-, or c'est un  secteur traditionnellement créateur d'emplois. C'est  un effet "domino", un cercle qui n'a rien de vertueux et qui illustre le dicton : "la crise nourrit la crise".

Si, à la lumière de ce constat national, on observe la situation de St Quentin, -et les communes sont toutes solidaires ou le terme "Communauté" n'a pas de sens-, il y des raisons d'être aussi dans l'incertitude. La dette est lourde-due au passé de Ville nouvelle dans laquelle tout était à faire, peut-être, mais le fait est là-, et chacun doit, là aussi, assumer solidairement; des investissements très lourds et de longue durée sont programmés : sera-t-il possible de tenir les engagements ? Réduire les dépenses sera nécessaire ... Quelles priorités choisir ? Les réponses sont politiques.  

Le vote du budget 2012 est annoncé pour le 15 Décembre (source: "Les Nouvelles" du 30 Novembre) : gageons que ce sera vrai travail d'équilibriste.

 

24 novembre 2011

Donner du sens à l’intercommunalité

Les débats et réflexions sur le devenir de l’intercommunalité à Saint – Quentin en Yvelines ontCDCI_Pelissier.jpg fait surgir une problématique essentielle que je résumerais ainsi : La question de l’élargissement à d’autres communes limitrophes à notre territoire doit-elle se poser avant l’approfondissement du projet intercommunal ? Or, je considère que l’étape préalable essentielle doit être à juste titre, la constitution d’un véritable projet intercommunal soutenable, c'est-à-dire un projet accompagné d’un  SCOT, « schéma de cohérence territoriale ». Ce projet permet une prospective à long terme de ce que les élus veulent faire. Sans être trop contraignant pour permettre aux élus de chaque commune de décliner leurs propres projets, il permet cependant de travailler sur des projets communs intercommunaux, comme ceux du logement, des transports avec une conception commune de l'avenir.

 Dès lors qu’une vision claire du développement urbain, respectant les grands équilibres sociaux et environnementaux de notre intercommunalité sera mis en place, il sera plus simple de passer à l’éventuelle étape de l’élargissement à ceux qui souhaitent s'intégrer à ce SCOT.

Cet agenda qui semblait sinon impossible, mais tout au moins très difficile à réaliser avec ce qu'imposait le projet de loi qui considérait que la réforme de la carte intercommunale devait être réglée pour 2013 devient peut-être possible. La date butoir prévue de décembre 2011 sera-t-elle gardée? Pour certains départements seulement, ceux pour lesquels le consensus ne sera pas obtenu à la fin de cette année ? Aujourd'hui, c'est un conflit législatif entre les deux assemblées parlementaires; qui l'emportera, Assemblée nationale ou Sénat ? Rien n'empêche cependant nos élus actuels de réfléchir dès maintenant  sur un schéma de cohérence territoriale regardant vers l'avenir et qui serait la base sur laquelle nous rejoindraient les communes le demandant.

 Je souhaite cependant que nous posions malgré tout les limites de cet élargissement potentiel. J’entends en effet ici ou là, un débat portant sur un élargissement probable, voire une fusion de Saint-Quentin en Yvelines avec Versailles Grand Parc. J’y suis actuellement opposé pour différentes raisons, mais la principale réside dans la présence de schémas de développements aujourd'hui parfois divergents entre ces deux ensembles, mais qui pourraient peut-être devenir complémentaires à plus long terme.

Julien Oechsli, Conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

Dernière minute: Actualités sur TV fil 78 le 24 Novembre : D'ici la fin de l'année, les élus devront se prononcer sur l'intercommunalité. Fini les communes isolées, dorénavant elles devront se regrouper. La mairie de Coignières vient de prendre position : elle souhaite rejoindre l'agglomération de Cœur des Yvelines et le canton de Montfort-Lamaury. Un choix qui ne fait pas l'unanimité. (Pour rappel: le projet du préfet prévoyait la création d'une "communauté" à 2 communes avec cette ville et Maurepas qui a refusé ce projet, invivable et en contradiction avec l'idée de la réforme, d'autant plus qu'il était prévu que cette union était transitoire).

 

09 novembre 2011

Jeu de bascule !

 

A tous les échelons des collectivités locales et nationalesping-pong.jpg, se jouent des parties de ping pong !                                                       

Je m'explique. Le 25 Septembre 2011, la presse titre  que le Sénat bascule à gauche.  Cette dernière étant majoritaire dans les régions, les départements et beaucoup de collectivités, l'assemblée les représentant est le reflet de cette réalité locale. Mais, à chaque alternance, on a l'impression que le vainqueur se réjouissant de sa victoire change le dossard, et que des qualités humaines sont, par conséquence, mises sous le boisseau.

Chacun veut supprimer les lois faites par les prédécesseurs, chacun, sauf rares exceptions, monopolise assemblées et commissions. C'était en effet le cas dans "l'ancien" Sénat puisque toutes les présidences de commissions et  de postes à responsabilités étaient occupées par la droite; des compétences reconnues étaient ainsi écartées. Si on regarde la composition actuelle des commissions sénatoriales, on s'aperçoit que c'est maintenant pratiquement la même chose; seuls les noms des étiquettes politiques ont changé ! Comme dans la mandature précédente, on laisse de côté des talents qui seraient bien utiles à notre pays. Dans ce jeu de bascule, on confond démocratie et confrontation.

Autre exemple, dans notre agglomération.

L'hebdomadaire " Les Nouvelles " du 21 Septembre titre : "Face au risque d'élargissement du périmètre de l'agglomération à des villes de droite…Les maires de gauche font front commun", ce à quoi, le même hebdomadaire, une semaine après, revient sur le sujet : Intercommunalité : "la droite fustige l'attitude partisane de la gauche". Dans ces affrontements,  où sont les intérêts des citoyens ? Ces jeux de bascule incessants sont des jeux d'un autre âge, indignes d'une démocratie moderne,  surtout dans la période difficile  que nous vivons. Le but de la vie politique n'est pas d'écraser le camp opposé, mais de gouverner pour le bien de tous. "Les minoritaires "ont aussi un rôle à jouer et représentent des électeurs : l'oublier, c'est oublier l'intérêt général.

Je souhaite vraiment que cet intérêt général ne soit pas oublié dans les élections présidentielles  à venir et que chacun vise autre chose qu'une rupture et l'écrasement de l'autre pour enfin accepter le pluralisme et s'enrichir des compétences de tous. Ce serait peut-être déjà une réponse aux inquiétudes des Français : si on se réfère au dernier sondage paru: 53% d'entre eux sont révoltés, 29 % sans espoir ce qui fait que plus de 80% des habitants de notre pays sont actuellement sans espoir.

Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate