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09 juin 2011

Un projet sans véritable concertation

présentation projet schéma.jpg Vous avez certainement appris par les médias locaux la présentation du projet de schéma départemental de coopération intercommunale par le préfet.

 

Sur ce sujet,  je vous renvoie à la note du 29 Avril de ce blog qui partageait déjà quelques premières réactions  avec vous.

 

Ma position est la même  depuis cette date.

 

 La carte présentée montre que notre communauté d’agglomération  ne connaît aucun changement : un bien ? Pourquoi ? Pour qui ? Pour le bien des habitants ?  Peut-on envisager sereinement de continuer à vivre « entre nous » à côté d’autres pôles économiquement dynamiques ? Ne faut-il pas penser à plus long terme dans le temps  et dans un espace géographique plus large pour permettre à notre agglomération de trouver le  dynamisme  qui la mette à la hauteur des enjeux futurs, ne serait-ce que l'Opération d'Intérêt National du Plateau de Saclay en préparation ? Un projet critiquable certes, mais qui risque de se faire sans nous !

 

Les conseils municipaux ont jusqu'à la fin du mois de juillet pour donner leur avis à la présentation du projet de schéma par le préfet.

 Or, nos voisins immédiats avaient proposé une intercommunalité  formée de Maurepas-Coignières-Le Mesnil-St Denis. La donne a peut-être changé puisque cette dernière ville  rejoint la Communauté de la Haute-Vallée de Chevreuse, ce qui aboutit pour les deux premières villes à une petite intercommunalité qui semble bien invivable et donc transitoire !

 Les choses peuvent donc évoluer d'ici deux mois ! Et que dire de la commune des Clayes-sous-Bois qui ne veut pas rester avec celle de Plaisir ?

 

Mes propos sont aujourd'hui plus orientés sur la communication de notre mairie et de l'agglomération sur tous ces sujets.

 

 A part le canal médiatique très limité, comment être au courant d’un projet qui pourtant, nous intéresse tous puisqu’il dessine une nouvelle carte yvelinoise qui  risque de changer indirectement notre quotidien ou tout au moins de soulever des questions qu'il faudra bien résoudre ?

 

 Quelles réponses ont apporté ou apporteront nos élus municipaux et surtout communautaires à cette carte ? A celle qui risque de se profiler à très court terme ? Ont-ils opposé  d'autres propositions à celles du préfet ? Des questions sans réponses !

 

Malgré les termes  du préfet qui évoque un dialogue intense avec les parlementaires du département et les élus, maires et présidents d’intercommunalités , on cherche le premier mot de ce dialogue ! Il a peut-être eu lieu, mais bien discret !

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Décidément, je n'ai pas la même conception de la démocratie locale et du contenu des termes information et concertation !

 

Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

 

 

26 mai 2011

A quoi sert une opposition ?

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réponse à la question de la liste  « Ensemble pour Guyancourt », posée dans la tribune  du  Guyancourt Magazine n° 413 : Faut-il une opposition à Guyancourt ? 

Étant donnée la configuration du Conseil municipal, je pense que cette question s’adresse à la liste « Guyancourt Générations Citoyennes »  et plus particulièrement à moi. 

 

Ma réponse est : « oui, il faut une opposition, comme dans toutes les collectivités locales et au plan  national.

 

 Encore faut-il s’entendre sur le sens de ce terme ! »

 Si pour les élus de la liste « Ensemble pour Guyancourt »,  s’opposer veut dire voter systématiquement contre un projet proposé par le parti politique adverse, ce n’est pas ma conception du rôle de l’opposition. Il n’y a pas de vie politique démocratique sans opposition qui critique, certes, mais surtout propose ! Opposition et contre-pouvoirs sont des éléments essentiels de toute démocratie. Une assemblée toute rose, toute bleue, toute verte, ou toute orange, ou de toute autre couleur,  n'est pas souhaitable !

 

Je suis, en accord avec un passage de la tribune de la liste « Ensemble pour Guyancourt », si toutefois, je comprends bien le sens de cette remarque :   L’organisation particulière de Guyancourt laisse peu de place à la créativité . Le chemin est étroit pour  suggérer des propositions, surtout quand la pratique de la démocratie locale est en contradiction avec celle que je conçois. Il est vrai aussi,  que pour être efficace, l’information doit être  transparente, comme la concertation doit l’être  aussi, en amont et en aval d’une décision ou elle reste au stade de l’information. Si c’est en cela que  l’organisation particulière de Guyancourt manque de créativité politique, je peux rejoindre cette affirmation.

 

Cependant, j’estime que, plus encore que pour les actions nationales, l’action locale est appelée à dépasser les étiquettes partisanes.

 Ainsi, si vous avez lu  les axes du Plan d’Aménagement et de Développement Durable de Guyancourt, et comparé à ce que nous écrivions dans notre programme et avons répété sur notre blog quant aux commerces de proximité et à la défense des circuits courts de production, vous remarquerez certaines coïncidences.

 

 Comme quoi, une opposition peut-être constructive plutôt que destructive ! Comme quoi elle peut  démontrer qu’elle a toute crédibilité pour, non seulement être dans l’opposition, mais aussi préparer une alternance !

 

Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

 

 

29 avril 2011

Projet de schéma départemental de coopération intercommunale

 Le projet de schéma départemental de coopération Interdépartementale a été présenté à la Commission Départementale de Coopération Interdépartementale (CDCI) le 28 Avril.CDCI.jpg

Le site de la préfecture nous invite à le découvrir.

 Nous vous tiendrons au courant de nos réactions, mais dès maintenant, quelques remarques "à chaud":

-Nous soutenons le projet d'ensemble voulu par cette loi qui vise à réformer les intercommunalités, mais rien ne peut se faire sans une concertation, en amont et en aval, ou alors cela devient de l'information ! Aussi  les termes "dialogue intense conduit depuis plusieurs mois, avec tous les parlementaires du département et les élus, maires et présidents d’intercommunalités en tête" nous laissent-ils perplexes, ou alors, ce dialogue s'est arrêté en cours de route ! [les mots en gras le sont dans le texte d'origine,ndlr]. Il est vrai que la suite de cette note  peut laisser la porte ouverte : Le préfet a souligné que le dialogue reste ouvert , puisque nous ne sommes qu’au début du processus.
C’est le point de départ d’un travail qui va s’enrichir, grâce aux propositions qui vont émerger.

- Nous vous invitons à découvrir  la carte du nouveau schéma avec un "zoom" sur la Communauté d'agglomération de St quentin-en-Yvelines : aucune modification; les communes "isolées" limitrophes forment de nouvelles intercommunalités: les deux communes de Maurepas-Coignières se trouvant réunies pour former une entité de ... 23 000 habitants qui n'a rien à envier à d'autres voisines quant à ce chiffre, qui n'atteint même pas le nombre des Guyancourtois !

-Si nous lisons le communiqué de presse accompagnant la note de la préfecture, peut-être cela fait-il partie des éventuels ajustements à venir, et d'une phase de transition !

- En tout cas, si cela restait en l'état actuel, notre Communauté de St Quentin-en Yvelines  a intérêt à être vraiment une communauté solidaire et unie autour d'un vrai projet si elle ne veut pas devenir un satellite de sa voisine ,Versailles Grand Parc, forte de ses (presque) 274 000 habitants. Mais chacun sait que ces propositions sont là pour répondre toujours mieux aux aspirations et aux besoins des populations.

Sources: site de la préfecture (la photo jointe est extraite de ce site) qui présente la carte actuelle et la carte proposée des intercommunalités et le communiqué de presse explicatif.

 

 

 L'équipe GGC

 

 

21 avril 2011

La laïcité en proie à un débat infondé

Le gouvernement a lancé, le 5 Avril,  un débat  sur  la laïcité. liberté etc...jpg

 C’est un sujet délicat  qui demande beaucoup de doigté et beaucoup de pragmatisme. Le débat dernier sur l’identité nationale à conduit à un échec. Dans ces conditions pourquoi vouloir prendre le risque de désunir le pays, alors que  les difficultés actuelles appelleraient à conforter notre unité ? Pourquoi chercher de nouveaux textes alors que nous avons une série de lois héritées de ce qui fait un des piliers de notre société : celle de 1905 sur la laïcité justement, sans compter celles qui ont suivi ! L’essentiel est dans la loi de 1905, y compris l’interdiction des prières dans l’espace public ; il suffit de l’appliquer. Pourquoi vouloir créer de nouveaux textes,  pas forcément applicables ?

Notre principe de laïcité, qui inscrit dans la constitution  que la religion doit être cantonnée à la sphère du privé, est un fondement de notre République qui appartient à notre histoire.

Dans quelle atmosphère va se dérouler la campagne d’affichages et de dépliants annoncée pour expliquer la loi sur le voile intégral qui doit être appliquée en début de mois d’avril ? En quoi le débat qui va justement commencer à la même période va-t-il « conforter le principe de laïcité dans notre société » pour reprendre les termes du ministre de l’intérieur ?

L’appel à la tolérance et au respect, au dialogue interculturel et le respect de la diversité  de chacun sont certainement plus positifs qu’un langage de division.

Tous ceux qui poussent à la division de la France veulent plaire à une partie de l’opinion, mais ils font prendre un grand risque à notre pays : celui de la perte de son unité.

Finalement, ce débat a eu lieu, mais « boudé » par beaucoup de personnalités, y compris dans les rangs de la majorité ; comme le remarque le quotidien « Le Monde » du lendemain, « autant de journalistes que de spectateurs » !

Et en dehors de ce débat heureusement avorté mais qui a un peu plus désuni notre pays, quoi de neuf pour les problèmes quotidiens  de la majorité d’entre nous ?

Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate.

07 avril 2011

A propos du Grand Paris Express : un "accord historique" ?

 Vous avez certainement lu dans la presse le satisfecit que se sont donnés l’Etat et la région après la signature de ce qui est qualifié d’"accord historique ".7654428666_le-projet-du-grand-paris-express.jpg

On se rappelle que deux projets étaient en concurrence. " Arc Express "  proposé par la région prévoyait un " métro "  de 60 km en rocade, le " Grand Huit " porté par l’Etat prévoyait un métro souterrain de 130 km. Un " accord " est donc intervenu entre les deux parties.

 Pourquoi " accord " ? Parce que  ces deux parties qui étaient jusqu’au 26 janvier 2011 " à couteaux tirés " se sont entendues pour fusionner leurs deux projets en un seul : " Arc Express " de la région et " Grand Huit " de l’Etat deviennent " Grand Paris Express ". Ses premiers tronçons devraient être en service en 2017.

 Pourquoi  " Historique " ?  Parce que  les négociations, difficiles, aboutiront à donner un rang mondial à notre région.  Actons ce désir louable, mais cette compétitivité à tout prix (à tous les sens du terme) est un autre sujet !

A cet accord s’ajoute un plan de modernisation et d’investissements dans les transports en commun. Cet " accord historique " représente la somme de 32,4 milliards d’euros (à ce niveau, cela ne nous parle guère !), " hors matériel roulant " D’après le ministre de la Ville, cet  investissement  porterait sur l’amélioration des transports franciliens d’ici à 2025 : c’est-à-dire, modernisation des réseaux actuels, en particulier du RER (ouf.. plus que 14 ans de galère pour les franciliens !) pour un montant de 11, 9 milliards d’euros, et réalisation du métro automatique de rocade autour de Paris… A propos, quel RER ? Le " C " ? La ligne " U " ( La Verrière-La Défense) ? Les plus de 20 milliards restants seront donc consacrés au réseau du métro automatique, ce qui inclut la ligne 14 de métro du Nord au sud de Paris, et une rocade autour de la capitale, comprenant deux arcs à l’est. Nous nous réjouissons pour les habitants de cette partie du territoire francilien, mais que restera-t-il  pour l’amélioration du quotidien du voyageur yvelinois?

Finalement, les Saint Quentinois, donc aussi les Guyancourtois,  ne doivent pas se réjouir trop vite ! La légende de la carte officielle du " Grand Paris Express" (voir ICI) indique que  le tronçon " Versailles-Massy-St Quentin-Est -Saclay " est sans "vision partagée sur cette partie du tracé" ! Le texte de ce 26 Janvier illustre cette situation puisqu’il est dit que le débat reste ouvert, l’Etat et la région "prenant acte de leur désaccord " sur les principes de développement et de desserte du Plateau de Saclay !

 L’état maintient son système de métro souterrain, opérationnel d’ici 2020, la région préfère un système de bus "à haut niveau de service " [sur le plateau-de Saclay] (moins coûteux il est vrai) et qui " pourra évoluer vers un tramway".

En fait, quand on regarde de près les 2 options, Etat et Région, nous avons un peu beaucoup l’impression que nous sommes bernés ! L’Etat maintient  son projet, mais avec quel financement ? Si on examine la carte jointe,(voir le logo en haut de cette note) le tronçon Versailles-Rueil est " à étudier ultérieurement "... Que veut dire l’expression ? A quel horizon, avec quel financement ?

Pourquoi les Saint-Quentinois sont-ils  moins bien traités que les Versaillais ? Les entreprises qui n’ont pas la même notion de court, de moyen, de long terme que l’Etat et la Région vont elles attendre des aménagements qui auraient lieu " ultérieurement " ? Paroles, paroles... !

Outre l’engagement de l’Etat et de la Région pour financer ce projet, il est prévu que le secteur privé sera mis à contribution  avec l’augmentation du versement transport payé par les entreprises. Question : vont-elles accepter de payer longtemps pour un transport hypothétique ?

Et les contribuables ?

Sur votre prochaine taxe foncière ou/et taxe d’habitation vous pourrez découvrir une nouvelle composante : la "Taxe spéciale d’équipement" créée au profit du Grand  Paris. Son taux sera fixé par le Conseil Régional. Elle sera destinée à financer les missions de la Société du Grand Paris (constructions de lignes, ouvrages, acquisitions de matériel roulant …). Cette taxe s’ajoutera aux taxes foncières, à la taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises.

 Quitte à payer, le Grand  Paris Express (GPE) sera-t-il profitable aux Guyancourtois et aux Saint Quentinois ?

 Au-delà de cette question des transports, c’est l’avenir de St Quentin qui est en jeu ! Nos élus en ont-ils vraiment pris conscience, ou faut-il compter sur un nouveau projet sur l’avenir de notre territoire en 2012... Ou 2014 ?

 Faute de consensus, de financement,avec des échéances toujours reportées, il est à craindre que finalement, notre agglomération soit oubliée, ou qu’une réaction forte  arrive quand  les entreprises commenceront à quitter le territoire : le train sera passé sans nous !

Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le MoDem.