04 février 2011
Saint Quentin en Yvelines dans 10 ans
C'est le titre du dossier présenté cette semaine dans le magazine l'Expresss du 2 Février 2011.
Quel sera le visage de la Communauté d'Agglomération dans 10 ans ?
Vous trouverez dans ce dossier les grands projets de St Quentin :
-ceux qui sont prévus à Montigny : le vélodrome unique au monde (petit rappel: l'enquête publique est actuellement en cours à la mairie de cette ville) et le réaménagement de la gare, enfin des travaux !
-un autre réaménagement : celui de la ville de Trappes qui fait peau neuve ; on ne peut pas vivre dans une commune ainsi segmentée, commente Julien Oechsli, à propos de la N 10 qui traverse le coeur de la commune.
-les projets de la ville d'Elancourt , ville du futur qui mise sur les nouvelles techniques d'information, à l'école, comme dans la sécurité du futur
-ceux de l'Université, et de sa faculté de médecine qui devrait poser (enfin) ses valises à Montigny. Les "vieux" saint Quentinois se rappellent les premiers bâtiments des années 1990 .. et 20 ans après, l'Université entre dans le classement de Shangai des meilleures universités d'enseignement supérieur !
-le projet difficile du métro automatique, que Saint Quentin prend en marche ... au risque de le rater ! car notre agglomération a été oubliée au début du projet du "Grand Huit". L'oublier, c'était nous condamner à devenir une agglomération-dortoir", résume Julien Oechsli, mais c'était aussi négliger un bassin de vie de 150 000 habitants, dit François Deligné.
Même si comme le constate le maire de Montigny, les élus de droite, comme de gauche, se sont battus pour réintroduire St Quentin dans le projet, on ne peut que constater que rien n'est encore tranché, et que les élus ne se sont peut-être pas tous battus avec la même ardeur ! Le transport en commun en site propre ( TCSP) demandé par tous les St Quentinois sera-t-il réalisé rapidement ? Le journaliste est assez dubitatif si on en croit la conclusion de son paragraphe : comme le métro du Grand Paris, le bus Orly-Saint Quentin ne voit donc pas encore le bout du tunnel !
A écouter les élus qui ont été interviewés pour réaliser cette enquête, le journaliste a bien compris que le véritable chantier qui est encore en construction est le vivre-ensemble qui demeure, lui, un chantier perpétuel et peut-être le plus difficile à réaliser !
Nous vous souhaitons une bonne lecture
L'équipe GGC
19:09 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (7)
20 janvier 2011
Les auto-entrepreneurs ont-ils été trompés ?
De nombreux auto –entrepreneurs vont devoir payer une cotisation au titre de la taxe professionnelle réformée. Ils ont reçu un avis d’imposition (c’était à régler avant le 15 Décembre 2010) au titre de la cotisation foncière des Entreprises, l’une des composantes de la Cotisation économique territoriale (CET) qui remplace la taxe professionnelle.
Cette contribution foncière des entreprises est un impôt local créé par la loi de finances pour 2010. Elle remplace la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, la taxe professionnelle et la cotisation minimale de taxe professionnelle qui revenait à l’Etat. Les deux premières taxes forment la contribution économique territoriale (CET). Cette contribution sera perçue à partir de 2011 par les Communes ou intercommunalités
Cette cotisation, est calculée non pas en fonction du chiffre d’affaires déclaré, mais sur la base de la valeur locative du lieu de travail des entrepreneurs, même s’il s’agit, dans la plupart des cas, de leur domicile.
Pour ces auto- entrepreneurs qui pensaient pouvoir bénéficier d’un régime fiscal avantageux pendant les trois premières années de leur activité, c’est la douche froide, et même glacée pour certains.
En fait, il leur fallait opter pour l’option de « versement libératoire de l’impôt sur le revenu », au moment de l’inscription. A la réception des documents administratifs, aucune indication n’a été faite sur cette option avec l’éventuelle possibilité d’un délai de 3 mois après la date de création.
De nombreux auto-entrepreneurs sont mécontents de ce qu’ils appellent un mensonge par omission du régime auto-entrepreneur, tel qu’il a été présenté par les autorités. C’est le fameux slogan “Zéro Chiffre d’Affaires = Zéro charge... mais il fallait lire : « Zéro chiffre d’affaires = Zéro taxe » !
Les sites spécialisés de conseils aux entrepreneurs recommandaient bien le choix du « versement libératoire de l’impôt sur le revenu » afin de ne pas payer cette taxe, au moins les trois premières années. Mais ces conseils n’ont pas toujours été suivis, mal leur en pris !
Résultat : nombreux sont ceux qui se sont retrouvés à payer une taxe alors qu’ils n’ont pas réalisé de chiffre d’affaires, d’autres doivent payer une cotisation bien trop élevée – jusqu’à 2000 € - sans rapport avec leur niveau d’activité.
Pourtant, depuis sa naissance début 2009, le statut d’auto-entrepreneur fait la fierté du Gouvernement en permettant aux salariés, retraités, chômeurs ou étudiants de développer à titre principal ou complémentaire une activité pour accroître leurs revenus, avec des démarches simplifiées et un régime fiscal avantageux : « Zéro chiffre d’affaires = Zéro taxe » était alors le slogan du Gouvernement pour encourager la souscription à ce statut.
Donc, seuls ceux, qui bien avisés ou mieux informés, avaient opté pour « le régime des versements libératoires » continuent à ne pas payer de taxe pendant les trois premières années de leur activité.
Mais comme pour beaucoup d’auto-entrepreneurs le siège de leur entreprise se confond avec leur domicile, ils paient deux fois la taxe : la taxe d’habitation et foncière en tant que locataire et/ou propriétaire et en tant que chef d’entreprise, donc l’auto-entrepreneur qui est dans ce cas est frappé deux fois par la même taxe ! Si l’objectif n’est pas forcément de devenir riche, l’entreprise doit être économiquement viable.
De là à penser que ce que l’on donne de la main droite est repris par la main gauche, le chemin n'est pas long !
Devant le tollé des auto-entrepreneurs à la réception de leur feuille d’impôt, le gouvernement a réagi et leur a recommandé de contacter leur centre des impôts ! .
La réponse du ministère de l’économie est aussi arrivée :
Le gouvernement présentera un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2010, afin d’aligner le régime d’exonération des contribuables qui n’ont pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire sur celui des contribuables ayant exercé l’option. Si elle est adoptée par le Parlement, cette mesure aura pour effet de porter à trois ans la durée maximale d’exonération de CFE pour l’ensemble des auto-entrepreneurs.
Source : net PME et les 10 points de l’auto-entrepreneur
Les auto-entrepreneurs ont-ils été trompés ? En tout cas, mal informés !
Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate
23:25 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (2)
16 janvier 2011
Enquête publique sur "Vélopolis"
Notre note du 2 Avril 2010 vous informait du projet « vélodrome » de l’Agglomération de St Quentin.
Implanté sur la commune de Montigny, mais porté par l’intercommunalité. Il ne soulevait pas l’enthousiasme de tout le monde. Le groupe des « 44 », élus de gauche, (dont le maire de Trappes), anciens élus, associations » critiquaient en particulier son coût et le partenariat privé-publique, et menaçait d’un recours. Nous étions nous-mêmes dubitatifs puisque, comme nous l’écrivions à cette époque : un projet de développement n’est pas forcément une mauvaise chose, mais il doit avant tout se penser à travers de réelles priorités ... Ce sont des questions que l’on peut légitimement se poser devant tant d’incertitudes, sur le présent et sur l’avenir. Ces questions et ces incertitudes, financières en particulier, sont toujours là, et même se précisent !
Nous regrettions que ce projet intercommunal qui nous engage pour 30 ans n’ait pas fait l’objet d’une présentation au Conseil municipal. Les investissements financiers de l’intercommunalité sont aussi les nôtres ! Même si notre commune n’est pas directement impactée, le financement la concerne puisque c’est l’intercommunalité qui est engagée. Le vote relève bien du Conseil communautaire, mais une information aux Guyancourtois serait malgré tout bienvenue.
Une présentation de ce projet peut être visionnée sur la vidéo de TV Fil 78 du 8 Avril 2010
Cependant, le fait est là, et nous ne pouvons que souhaiter que ce projet d’envergure... [ soit] un atout pour le développement et l’attractivité du territoire. (Petit Quentin n° 260, Janvier 2011) Notre Agglomération en a bien besoin : le projet initial de « Grand Paris n’a-t-il pas « oublié » (!) de prévoir une gare sur St Quentin !
Le site de l’Agglomération informe de l’ouverture d’une enquête publique (voir aussi le plan qui visualise l'emplacement géographique de Vélopolis) .
Les travaux de Vélopolis vont débuter : avec son vélodrome, le siège de la Fédération française de cyclisme et la première piste de BMX couverte au monde, Saint-Quentin va devenir la capitale du vélo...
Pour un projet de cette ampleur, une enquête publique est obligatoire.
Cette enquête environnementale se déroulera durant un mois, du 17 janvier au 16 février 2011, à la mairie de Montigny-le-Bretonneux.
Accompagnée d’une exposition à l’Office de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines, elle permettra au public de découvrir le vélodrome – sous forme de maquette et de panneaux explicatifs – pour que celui-ci donne son avis sur la réalisation de ce projet porté par la communauté d’agglomération.
Implanté à côté de la base de loisirs et longeant l’A12, le site rassemblera le vélodrome, une piste de BMX couverte – unique au monde – et d’autres équipements permettant l’installation de la Fédération française de cyclisme à Saint-Quentin-en-Yvelines.
L’ensemble a été pensé comme un projet durable, avec une démarche environnementale exigeante. Sa réalisation fait l’objet d’un partenariat avec Certivea, qui permettra la certification HQE (haute qualité environnementale) du vélodrome...
Voir la suite de l’article sur le site de la Communauté d’Agglomération.
L’enquête publique a lieu :
A l’Office du tourisme de St Quentin-en-Yvelines : 3 Place Robert Schuman ( Centre commercial, Espace St Quentin)
A l’Hôtel de ville de Montigny-le-Bretonneux, 66 rue de la Mare-aux-Carats.
Même si ce projet ne concerne pas directemen Guyancourt, nous sommes tous St Quentinois , solidaires les uns les autres des projets de toutes les communes.
L’équipe GGC en charge du suivi de ce dossier
12:04 Publié dans Avenir de notre territoire, Développement Durable | Lien permanent | Commentaires (0)
16 décembre 2010
Réforme territoriale et démocratie
Dans un article précédent, (voir la note du 21 Octobre, "injuste réforme") je commençais la tribune d’expression par ces mots : « Si j’avais dû voter la réforme des retraites, voici pourquoi je ne l’aurais pas votée ». Aujourd’hui, je ne peux que reprendre les mêmes termes, mais à propos d’une autre réforme : si j’avais dû voter la loi sur la réforme territoriale, voici pourquoi je ne l’aurais pas votée !
Ce projet répondait à des objectifs très valables : une simplification des structures locales, des économies budgétaires, et une démocratie locale renforcée.
Qu’en est-il de ces trois objectifs ?
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Celui de la simplification annoncée qui devait supprimer des échelons administratifs ?
Il est vrai qu’entre la commune et l’Union européenne, on arrive à compter sept niveaux : la France compte 26 régions, 100 départements, 36 000 communes et 18 000 groupements intercommunaux. On peut comprendre qu’il faille alléger le « millefeuille » !
Que propose la réforme ?
Entre la création des pôles métropolitains, celle des " communes nouvelles " qui naîtront avec le remaniement des intercommunalités, les nouvelles métropoles, les élus eux-mêmes risquent de ne plus s’y retrouver ! Il était question de supprimer … et en fait on rajoute des échelons ! Où est la simplification annoncée ?
Qui fera quoi ?
Aucune compétence n’est clarifiée ; le débat sur ce sujet est reporté en 2015, ce qui veut dire que les élus de 2014 verront leurs compétences modifiées l’année suivante ! En plus du flou juridique et administratif, c’est une conception bizarre de la démocratie qui consiste à élire des gens sur des compétences données et changer ces dernières un an après !
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Celui des économies budgétaires, autre objectif du projet de réforme ?
Même si le nombre des conseillers territoriaux qui seront élus en 2014 (3500) n’atteint pas la somme des conseillers généraux et régionaux actuels (environ 6000) certaines régions devront agrandir leur hémicycle pour recevoir une assemblée plus nombreuse; les deux administrations seront-elles maintenues ? Les élus ne demanderont-ils pas le remboursement de leurs frais de déplacement entre région et département ? On cherche vainement les économies réalisées !
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Et la démocratie locale ? L’améliorer était prévu dans la réforme et même la justifiait.
En renforçant le mode de scrutin uninominal, qui devient le mode de scrutin général à tous les échelons intermédiaires, en cassant la proportionnalité, puisqu’un candidat devra obtenir 12,5% des inscrits pour se maintenir au deuxième tour, c’est le bipartisme que l’on renforce.
Pourquoi ne pas garder pour ces élections locales le scrutin majoritaire à deux tours avec une dose de proportionnelle comme celui qui existe pour les élections municipales ?
Pourtant cette diversité politique que l’on trouve souvent dans les assemblées locales, et que l’on pourrait espérer voir un jour dans notre commune, est une richesse qui permet de trouver des consensus dans l’intérêt des habitants. Cette réforme du mode de scrutin ne serait-elle qu’un projet électoraliste à court terme qui conduit à étouffer la diversité des opinions ? Tout ceci est assumé par le parti gouvernemental, avec souvent la bienveillance du PS que cette loi arrange un jour ou l’autre !
Cette réforme conduit aussi indirectement mais sûrement à limiter l’accès des femmes à ces mandats électifs.
Elus sur le mode du scrutin uninominal, les conseillers généraux actuels ne comptent qu’à peine 13% de femmes (18 % à l’Assemblée nationale). Ce ne sont pas les sanctions financières proposées qui vont inquiéter les « grands » partis ; elles sont prévues en fonction de la proportion de femmes candidates et non élues et comme bien souvent, les candidatures féminines sont proposées dans des circonscriptions ou cantons où elles ont peu de chance de gagner, la crainte de sanctions devient nulle ! Ce n’est pas cette réforme qui va contribuer à faire progresser la France au classement mondial de la parité puisque notre pays est déjà passé du 18ème rang mondial au 46éme en 2010 ! De quoi donner raison à la sénatrice Michèle André (PS, Puy-de-Dôme), Présidente de la délégation du Sénat aux droits des femmes, qui déplore l’adoption de ce texte naufrageur de parité.
Décidément quand François Fillon demandait à ses troupes, aux journées parlementaires de son parti, en septembre 2009, de soutenir cette réforme car ça va secouer, parce que tout le monde n’est pas d’accord , il ne pensait pas si bien dire !
Je cherche vainement dans cette loi où sont la simplification administrative et les économies budgétaires annoncées ; quant à la démocratie locale, ce n’est pas un progrès, mais une régression ; cette conception de la démocratie n’est pas la mienne : je n’aurais pas voté cette loi si j’avais été en situation de le faire !
Julien Oechsli, Conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate
17:02 Publié dans Avenir de notre territoire, Notre boîte à idées, Vivre à Guyancourt | Lien permanent | Commentaires (0)
07 décembre 2010
Le Grand Paris, le métro .. et St Quentin
Débat public à Jouy-en-Josas le 30 Novembre 2010
Cette rencontre a eu lieu sur le Campus de HEC. Plus qu’un débat interactif, ce fut surtout une série de conférences qui ne pouvaient appeler que peu d’interventions de la salle, ne serait-ce que par manque de temps. Si on ajoute le fait que les réponses étaient trop souvent vagues, le débat n’a guère avancé par rapport à celui du 16 Novembre à l’UGC de St Quentin qui était, il est vrai, une réunion de « proximité.
Un seul point à remarquer, mais il est à enregistrer ! La Société du Grand Paris a entendu la demande unanime des élus (des communes, de l’Agglomération de St Quentin, du Conseil Général ) sur la nécessité impérieuse d’une gare à St Quentin. Les élus devront donc faire valoir leurs arguments pour déterminer le lieu. Demande actée en espérant que la concertation ne sera pas une simple information et que les associations, comme les citoyens pourront faire entendre leur voix !
L’équipe GGC
Les informations sur la participation au débat sont sur le site du débat public du Grand Paris
19:06 Publié dans Avenir de notre territoire | Lien permanent | Commentaires (1)