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23 mars 2012

Pour la mise en place d’espaces jeunes

 

C’est une réalité souvent partagée avec les guyancourtois que je rencontre : Guyancourt a certes des qualités mais, de par sa structure morcelée par quartier, elle manque souvent d’espaces d’animation, tels que ceux que l’on trouve dans des villes disposant d’un vrai centre ville. C'est le cas de presque toutes les communes composant Saint Quentin, c'est aussi le cas de la plupart des villes nouvelles conceptualisées à la même période, celle des années 70. jeunes.jpg

Les jeunes - j'entends par ce terme, non seulement le jeune collégien, mais surtout celui de plus de 16 ans, étudiant, en dehors du système scolaire, en recherche d'emploi ...- en pâtissent et ne disposent pas d’espaces agréables leur permettant de se retrouver. Pourquoi ne pas imaginer dans chacun de nos quartiers des « Points jeunes » cogérés par la municipalité et les associations, sur les modalités des MJC (Maisons des jeunes et de la culture) ?

Il ne s'agit pas seulement de lieux d'activités manuelles, artistiques, sportives ou sociales. Je les vois comme un moyen d’y organiser des évènements, d’y boire un café, d’y étudier ou tout simplement, et même surtout, d’échanger. Ces lieux sont conçus comme des points de rencontre, de paroles et de communications qui placent les jeunes au cœur de la structure.

La réalisation de ce projet suppose un engagement réciproque : celui du jeune qui participe activement à la vie de l'association et celui de la Maison des jeunes et de la culture-ou tout autre nom-, qui … contribue à sa formation. (Source: Site de la Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France) Réussir  un projet c'est comprendre ce qu'est l'engagement et au-delà, ce qu'est la citoyenneté.

 Ces espaces de rassemblements, si ils bénéficient d’une véritable cogestion encadrée seront, j’en suis certain, un véritable succès et permettront de tisser du lien social entre jeunes mais aussi entre toutes les générations.

 Ils pourraient être un moyen de casser cette image de cité dortoir, très souvent collée à la peau des villes nouvelles au schéma urbain souvent impersonnel.

Julien Oechsli

Je vous informe également que je tiendrai une permanence à la mairie, située au 14 rue Amboise Croizat, le samedi 31 mars de 10h00 à 12h30.

Vous pouvez prendre rendez-vous en m’écrivant à julien.oechsli@ville-guyancourt.fr.

 

 

16 février 2012

La santé pour tous

 

Savez-vous que le 2 décembre 2011, à l’occasion de la célébration des dix ans de l’IPS, l'agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines a signé avec l’Agence régionale de santé le premier Contrat local de santé pour Saint-Quentin-en-Yvelines?                                                                   image hopital.jpg

Mais savez-vous ce qu'est l'IPS (Institut de Promotion de la Santé) et surtout ce que cette institution apporte, aux Saint-Quentinois et spécialement aux jeunes ? Savez-vous que des antennes de cet institut existent dans notre ville ? (voir la liste des partenaires sur le site de l'IPS, ICI)

L'institut de promotion de la santé (IPS), créé en 2001, a pour mission de coordonner les actions de prévention, d'éducation pour la santé et d'amélioration de l'accès aux soins sur notre territoire. (Source: site de l'Agglomération de St Quentin-en-Yvelines)

En tant que service de la Communauté d'Agglomération, il permet de trouver  les réponses les mieux adaptées aux problématiques locales et intercommunales : c'est sa fonction, "veille de santé publique". Il  peut aussi mettre en place des "dispositifs de préventions, ... de soutiens aux malades et à leur famille."

C'est dans cet esprit qu'a été créé "Gérondicap" (en 2004) qui "intervient avec l'ensemble des acteurs du territoire… pour le soutien à domicile des personnes en perte d'autonomie, quelque soit leur âge... (Source: site de la Communauté d'Agglomération, rubrique IPS).

Comme partout en France, même si nous ne sommes pas confrontés à un "désert médical" comme dans certains départements,  des secteurs de notre agglomération sont mal pourvus en praticiens.

Les cartes (elles sont ICI)  éditées par l'Observatoire de la ville (voir le site) sont parlantes : voir en particulier la page 4 (Localisation des médecins généralistes libéraux:) qui visualise les disparités territoriales intercommunales, mais aussi celles de certaines communes; ces disparités sont encore plus accentuées si on observe la cartographie des spécialistes. (Voir aussi la carte synthèse de la page 19).

 J'ajoute que l'âge moyen des généralistes dépasse largement les 50 ans, et que la médecine libérale attire peu les étudiants; dans ces conditions, l'avenir de la qualité de santé à St Quentin n'est pas assuré si rien n'est fait pour prévoir et donc éviter les difficultés appelées à s'amplifier.

Le 2 décembre 2011, a donc été signé le premier Contrat local de santé pour Saint-Quentin-en-Yvelines entre l'agglomération et l’Agence régionale de santé. Ceci devrait permettre de lutter contre ces disparités, d'enrayer ces difficultés, en un mot, d'améliorer l'état de la santé sur notre territoire, y compris sur certains secteurs de Guyancourt, et ce pour tous les habitants (voir les compléments sur le site de l'Agglomération).

Les offres de santé sont nombreuses sur notre territoire, mais l'information est malheureusement déficiente, ce qui ne fait qu'aggraver les inégalités.

  La nouvelle "fac" de médecine n'est pas adossée  à un "Centre Hospitalier Universitaire": une opportunité pour que les étudiants se dirigent vers la médecine libérale puisque les étudiants pourront faire leur stage en médecine de ville : une opportunité à saisir…

Mais saurons nous tout faire  pour inciter ces jeunes généralistes à rester sur notre territoire ? Le label "ville-santé" ne doit pas rester un mot, mais signifier plus de concertation avec tous les acteurs de santé, plus de communication, et ce d'autant plus que des enquêtes récentes montrent qu'un nombre important de Français et particulièrement de jeunes renoncent à se soigner.

C'est pour toutes ces raisons que je souhaite que la politique de santé soit une démarche qui prenne en compte la personne dans sa totalité, dans une perspective humaniste.

Julien Oechsli, conseiller municipal

 

 

09 novembre 2011

Jeu de bascule !

 

A tous les échelons des collectivités locales et nationalesping-pong.jpg, se jouent des parties de ping pong !                                                       

Je m'explique. Le 25 Septembre 2011, la presse titre  que le Sénat bascule à gauche.  Cette dernière étant majoritaire dans les régions, les départements et beaucoup de collectivités, l'assemblée les représentant est le reflet de cette réalité locale. Mais, à chaque alternance, on a l'impression que le vainqueur se réjouissant de sa victoire change le dossard, et que des qualités humaines sont, par conséquence, mises sous le boisseau.

Chacun veut supprimer les lois faites par les prédécesseurs, chacun, sauf rares exceptions, monopolise assemblées et commissions. C'était en effet le cas dans "l'ancien" Sénat puisque toutes les présidences de commissions et  de postes à responsabilités étaient occupées par la droite; des compétences reconnues étaient ainsi écartées. Si on regarde la composition actuelle des commissions sénatoriales, on s'aperçoit que c'est maintenant pratiquement la même chose; seuls les noms des étiquettes politiques ont changé ! Comme dans la mandature précédente, on laisse de côté des talents qui seraient bien utiles à notre pays. Dans ce jeu de bascule, on confond démocratie et confrontation.

Autre exemple, dans notre agglomération.

L'hebdomadaire " Les Nouvelles " du 21 Septembre titre : "Face au risque d'élargissement du périmètre de l'agglomération à des villes de droite…Les maires de gauche font front commun", ce à quoi, le même hebdomadaire, une semaine après, revient sur le sujet : Intercommunalité : "la droite fustige l'attitude partisane de la gauche". Dans ces affrontements,  où sont les intérêts des citoyens ? Ces jeux de bascule incessants sont des jeux d'un autre âge, indignes d'une démocratie moderne,  surtout dans la période difficile  que nous vivons. Le but de la vie politique n'est pas d'écraser le camp opposé, mais de gouverner pour le bien de tous. "Les minoritaires "ont aussi un rôle à jouer et représentent des électeurs : l'oublier, c'est oublier l'intérêt général.

Je souhaite vraiment que cet intérêt général ne soit pas oublié dans les élections présidentielles  à venir et que chacun vise autre chose qu'une rupture et l'écrasement de l'autre pour enfin accepter le pluralisme et s'enrichir des compétences de tous. Ce serait peut-être déjà une réponse aux inquiétudes des Français : si on se réfère au dernier sondage paru: 53% d'entre eux sont révoltés, 29 % sans espoir ce qui fait que plus de 80% des habitants de notre pays sont actuellement sans espoir.

Julien Oechsli, conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate

 

 

24 juillet 2011

Salle des colonnes

Si vous regardez bien les sites conseillés, un nouveau est ajouté : le journal de la salle des colonnes  !colonne.jpg

 Pourquoi ce nom ?  En référence aux lieux où les élus rencontrent les citoyens, où les journalistes font l'actualité politique; des colonnes aussi bien à l'Assemblée Nationale (on peut la visiter ICI), au Sénat, au Conseil Régional ou Général, mais aussi dans les marchés (couverts !) ou dans les médiathèques : partout où se vit et se commente l'actualité de nos communes, de notre pays et de nos voisins.

C'est donc l'actualité parlementaire  qui touche au plus près les collectivités territoriales que nous pourrons retrouver, pour s'informer, comprendre et décider.

Source: l'éditorial du N° 1 des "colonnes" !

Bonne lecture

 

12 mai 2011

Il y a bilan et bilan !

rapport.jpgPour des raisons « indépendantes de ma volonté », je n’ai pu envoyer à temps l’article à paraître dans la tribune du Guyancourt Magazine n°  414 ; je demande aux lecteurs de ce blog  de m’en excuser.

Pour être fidèle à notre rendez-vous, voici les réflexions  que j’avais  prévues de vous livrer à propos du bilan  de la majorité municipale.

Vous avez pu lire dans le Guyancourt Magazine du 24 mars, le bilan de mi-mandat de l’équipe  municipale, bilan détaillé dans le « 8 pages » distribué à cette occasion dans nos boîtes à lettres.

Deux remarques me viennent  à l’esprit à la lecture de ces documents.

-Dresser un bilan est normal !  Par contre, il ne faudrait pas oublier qu’un bilan se fait sur deux colonnes ! Recettes- dépenses pour un bilan financier, aspects positifs et négatifs pour un bilan de mi-mandat,  ou ce dernier  devient un « satisfecit » .

Rien n’interdit de  faire preuve d’auto-critique, au contraire !

Certes,  ce point de mi-mandat est l’occasion de  porter un regard sur le chemin restant à parcourir , car d’autres défis se présentent en chemin .  Mais dégager un bilan, c’est aussi reconnaître que tout n’est pas parfait, qu’une ville idéale n’existe pas, qu’une ville idéalement gérée n’existe pas non plus !

Bien des axes de progrès existent ! Les systèmes de garde des petits de moins de trois ans sont-ils satisfaisants ? Qu’en pensent les mamans isolées en difficulté ou les parents en horaires décalés ? Qu’en pensent les assistantes maternelles ?

La démocratie locale progresse … manifestement, chacun ne définit pas ce principe de la même façon !  Pourquoi  des habitants apprennent-ils par le « Guyancourt Magazine » ou la  presse locale qu’une assemblée de quartier s’est tenue près de chez  eux … quelques  jours auparavant ?

Des progrès, des  points positifs, oui ! Accueillir de nouvelles entreprises, accueillir la nouvelle école de musique en complément de la Batterie, oui . La ville et les guyancourtois ne peuvent que s’en réjouir, et je le fais avec eux !  C’est cependant l’objet de ma deuxième remarque !

- Nous ne sommes pas une commune  isolée ;  nous vivons avec  six autres et formons une  « Communauté »; tous ces équipements n’ont pu être réalisés qu’avec la solidarité (et les impôts !) des Saint- Quentinois ! Une dette municipale   à « zéro » , ..à laquelle il faut ajouter   celle de l’agglomération que nous portons aussi ; de cela nous sommes aussi solidaires ! C’est  un autre aspect du bilan, bien trop passé sous silence ! 

Dresser un bilan, c’est aussi définir des axes de progrès,  c’est reconnaître que rien n’est  jamais acquis, car chacun sait que la gestion d’une ville demande un investissement humain de tous les instants, (j’en suis conscient). Mais  reconnaître ses points faibles, c’est aussi progresser.

Julien Oechsli, Conseiller municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate