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15 septembre 2010

Quelques réflexions (personnelles) à propos d'une journée internationale.. d'actualité !

journée de la démocratie.jpgCe jour du 15 septembre est la  Journée internationale de la démocratie, journée célébrée la première fois en 2008. Cette date a été retenue par l’ONU pour célébrer l’adoption, en 1997, de la Déclaration Universelle sur la Démocratie qui définit les caractéristiques d’une démocratie et celle d’un gouvernement démocratique. Cette journée internationale est l’occasion de réexaminer l’état de la démocratie dans le monde.

Cette année 2010 a pour thème Responsabilité politique : renforcement des liens entre parlements et citoyens, avec ce commentaire : » l’obligation de rende compte des titulaires de … postes importants-et même moins importants(NDLR)- est aujourd’hui considérée comme une condition fondamentale  de la vie publique en démocratie (voir article de Julien Oechsli sous le titre : Deux ans après, nous avons des choses à nous dire, note du 8 Juillet 2010)

Je peux donc en profiter pour réexaminer l’état de la démocratie dans mon pays, et quant à faire, dans mon environnement géographique proche !

Tout rapprochement avec la vie politique actuelle nationale  et plus proche  n’est pas fortuit

Pour cela, voici quelques suggestions de questions, au lecteur de se faire sa propre réponse selon l’actualité !

Les questions sont posées depuis le  site de l’union interparlementaire ; quelques extraits :

(« L’union interparlementaire est l’organisation internationale des parlements ; créée en 1889, elle œuvre pour… l’affermissement de la démocratie représentative »)

 La participation des citoyens aux affaires publiques de leur pays (de leur commune ?) est …celle qui peut  le mieux garantir les libertés fondamentales

Dans une démocratie, les droits de l’homme sont défendus et protégés de telle manière que chacun d’entre nous, indépendamment de sa race …

Mais notre rôle de citoyens actifs ne s’arrête pas au vote. Nous devons être en permanence engagés dans la vie publique afin que le gouvernement puisse connaître nos besoins et y répondre…

Quelques questions, les réponses étant sur le site (cliquer ICI) :

  • Elections « libres et régulières » : Nécessaires mais pas suffisantes pour la démocratie
  • Quelle différence la démocratie fait-elle dans notre vie ? Voir « réponse aux besoins du peuple »
  • Six écueils auxquels la démocratie est souvent confrontée dans la pratique ; voir les réponses, sans aucun rapport avec l’actualité !

Une page à méditer : tolérance et intolérance en politique

En résumé, tout le site est matière à réflexion !  Mais cependant, si la démocratie est dite comme un "idéal", elle reste  malgré tout le «  le moins mauvais des régimes »

 

Viviane Boussier

 

 

 

 

 

08 juillet 2010

Deux ans après, nous avons des choses à nous dire

rapport.jpgC’est à un mot  près ce que je vous disais l’an dernier avec le souci  identique de vous rendre compte de mon action et de celle de l’équipe qui travaille les dossiers avec moi : c’est le devoir de tout élu par respect pour les électeurs qui  lui ont accordé leur confiance.

Mes axes prioritaires n’ont pas changé.

 C’est d’abord, le maintien de notre cadre de vie. C’est pour cela que je suis avec vigilance le dossier de l’Opération d’Intérêt Nationale incluse maintenant dans « le Grand Paris ». Notre ville est  certainement  la plus concernée de l’agglomération.  Le combat de notre commune serait certainement plus porteur et la défense des dossiers plus efficace si les autres communes montraient une solidarité plus active ; mais c’est  aborder un tout autre problème, celui de ma conception de l’intercommunalité.

 C’est aussi pour améliorer notre cadre de vie que je demande avec insistance la préservation des commerces de proximité et la mise en œuvre du droit de préemption par les mairies. Je constate d’ailleurs qu’un des enjeux  du Plan d’Aménagement et de Développement Durable proposé par l’équipe majoritaire  reprend ce thème, et que le conseil municipal a voté  ce droit pour plusieurs quartiers de notre ville. (Voir le site de la mairie de Guyancourt, compte-rendu du Conseil du 25 mai)

Rappelez-vous ! A propos de l’ouverture d’une cinquième banque dans le quartier de Villaroy, après le départ d’un commerce, nous évoquions déjà ce dispositif législatif qui aurait peut-être permis la sauvegarde  d’un commerce de proximité.

Cette thématique a déjà fait l'objet de plusieurs tribunes, dont celle parue dans le "Guyancourt Magazine" n° 351 du 10 Juillet 2008, et que l'on peut retrouver sur le blog dans les "Archives d'Août 2009"

En voici l'essentiel:

Villaroy et la diversité commerciale

C'est  une question que peuvent se poser les habitants de ce quartier en découvrant l'ouverture d'une cinquième banque dans le BD Hausmann à la place du salon de coiffure.

Un dispositif législatif permet pourtant  aujourd'hui de faciliter la venue de nouveaux commerces. La mise en oeuvre du décret d'appilcation institue un droit de préemption de la municipalité sur les fonds de commerce. Sa mise en oeuvre s'effectue en 3 étapes (voir code de l’urbanisme art L 214-1)  dont la délimitation par la mairie d'un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité, ce qui lui permet de favoriser la diversité des commerces.

Gageons que ce nouveau dispositif contribuera à un meilleur équilibre des quartiers en favorisant l'implantation de petits commerces, ce que beaucoup d'habitants aurait certainement apprécié.

La dernière note sur ce sujet date du 14 Mai 2010, elle est visible ici

 Je ne peux que me réjouir d’avoir été entendu !

Une autre priorité me tient aussi beaucoup à cœur : je souhaite  que notre ville soit un lieu de démocratie vivante.

 A cet effet, je continue à demander que la participation citoyenne ne se limite pas à des  réunions ponctuelles mais soit organisée de façon  permanente à travers des conseils de quartiers, car les Guyancourtois doivent être impliqués dans tout projet, de l’amont à l’aval. Plusieurs tribunes du Guyancourt Magazine, reprises et complétées sur ce blog ont été consacrées à cette thématique.

 Voir sur ce sujet, les notes des 6 et 20 Février 2010,  et du 5 Mars 2010 dans laquelle je demande une meilleure information pour les Guyancourtois.  

  C’est la même démarche que soutient, avec raison, l’ensemble des conseillers municipaux de notre commune qui dénoncent le manque de concertation entre les élus, les collectivités locales et le gouvernement dans le dossier de l’OIN. Nous souhaitons le même état d’esprit à tous les échelons des territoires !

Ces demandes, en particulier, celle concernant les conseils de quartier, inscrite dans notre programme-mise en place de conseils de quartier élus dans tous les quartiers de la ville-, seront encore certainement renouvelées pendant la 3éme année de mon mandat !

Ce que j'écrivais  sur la page d'accueil de notre blog est donc, pour moi et pour toute l'équipe, toujours d'actualité:

Ce combat pour une alternative nouvelle, nous l'avons commencé aux élections présidentielles de 2007, continué aux municipales de mars 2008 et l'équipe Guyancourt Générations Citoyennes est bien décidée à le continuer avec vous.

Je vous souhaite de très bonnes vacances

Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

L'équipe GGC se joint à Julien pour vous souhaiter aussi un très bon été. Ce blog reste ouvert, mais certainement au "ralenti" pendant cette période estivale !vacances.jpg

 

 

27 juin 2010

Jardins biologiques à vocation sociale

Exclusion, insertion, solidarité, et développement durable, quel lien entre tous ces termes ? Cela peut-être l’abonnement aux « Jardins de Cocagne ».jardins de cocagne.jpg

De quoi s’agit-il ? Ce sont des jardins biologiques à « vocation sociale et professionnelle ». Ces associations accueillent des hommes et des femmes de tout âge, en situation précaire.  Elles les aident à se (re)construire en leur (re)donnant un projet personnel et en (re)créant des liens sociaux. (Photo, site des Jardins de Cocagne)

De quand date cette initiative ?  Issu d’un modèle suisse auquel a été ajouté un volet social, le premier jardin de Cocagne démarre  en 1991, dans le département du Doubs.  En 1991,  l'association souhaite diversifier ses activités d'insertion par l'économique et étendre son offre de remise au travail pour publics en difficulté, au moyen de jardins collectifs…. C’est ainsi que démarre le premier Jardin de Cocagne, à l'initiative de Jean-Guy Henkel  qui travaillait depuis toujours dans le secteur de la réinsertion et avait créé diverses structures.  Cette période était aussi  le début de l’agriculture biologique.  Ainsi est née l’idée de  Jean-Guy Henkel : vendre les légumes à l’extérieur, en bouclant la boucle, c’est-à-dire en trouvant des acheteurs à la fois intéressés par les produits biologiques et par le soutien à des personnes en réinsertion.

En quoi consiste ce projet ?  En développant une action sociale, économique, environnementale et en recréant du lien social dans la proximité entre les personnes investies (jardiniers - personnes en contrat d'insertion, maraîchers-encadrants, adhérents, voisins, agriculteurs locaux, partenaires institutionnels, etc.), les Jardins de Cocagne se situent résolument au "cœur de l'économie solidaire et du développement durable".

Source : site des Jardins de Cocagne

Concrètement, ce projet se traduit par la production de légumes biologiques, distribués sous forme de paniers hebdomadaires à des adhérents-consommateurs qui peuvent ainsi consommer des produits frais.

Je vous invite à découvrir ces «Jardins de Cocagne » à la porte de chez vous, puisqu’une telle association existe à Saint-Quentin-en Yvelines, dans la commune de Magny-les-Hameaux.

Vous pourrez d’autant mieux avoir des renseignements que le 30 Juin, dans l’après-midi,  le Jardin de Cocagne de Magny-les Hameaux est inauguré. Vous pourrez ainsi visiter la ferme de Buloyer et, pourquoi ne pas vous inscrire pour votre « panier hebdomadaire » ?

Voici le programme tel que vous pourrez le découvrir sur le site du «Réseau de Cocagne »

Renseignement pour St Quentin:

Jardin de Cocagne de Saint-Quentin-en-Yvelines; tel 09 71 51 09 37

Nouveau : Voir l'article posté sur le site de la Communauté d'Agglomération (daté du 9 Juillet) qui explique cette création du "Jardin de Cocagne" à Magny-les-Hameaux. La vidéo jointe illustre cet article 

 contact@paris-cocagne.org

Une AMAP vient aussi de se créer sur Guyancourt.  Une «  Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne » est un partenariat  de solidarité et de proximité entre le monde paysan et un groupe de consommateurs-acteurs, pour une agriculture pérenne,  économiquement, socialement et écologiquement.

 Source le site des AMAP-IDF

La productrice vient de la région de Pithiviers, « elle est prête à fournir une vingtaine paniers sur Guyancourt ».

Le lieu de distribution est encore actuellement provisoire,  mais d’autres informations officielles devraient bientôt nous parvenir.

Une telle initiative était dans notre programme pour les Municipales de 2008 ; je ne peux que me réjouir de cette création et lui souhaiter  tout le succès qu’elle mérite, autant pour le monde paysan que pour nous autres, citadins saint Quentinois.  Sur notre département encore très rural, ces deux mondes sont solidaires et  complémentaires.

Je profite de ce billet pour vous annoncer la date du prochain conseil Municipal : il se tiendra le 5 Juillet à 18 h 30mairie+église aout 2009.JPG

 

 

 

C’est aussi pour moi l’occasion de vous souhaiter un très bel été, de très bonnes vacances, avec une pensée toute particulière pour celles et ceux, en particulier les enfants, qui ne pourront pas quitter leur lieu de vie habituel.

 

Julien Oechsli, Conseiller Municipal, soutenu par le Mouvement Démocrate

 

 

 

30 avril 2010

Récupérons les eaux pluviales

récupération pluies.jpgRécupérons les eaux pluviales à Guyancourt

 

Face à la hausse du prix de l'eau et à la vulnérabilité de la ressource de « l'or bleu », la récupération de l'eau de pluie séduit de plus en plus de français. Mettre en place ce type de systèmes peut permettre de réaliser jusqu'à 50 % d'économies sur sa facture d'eau.

Pourquoi continuer à utiliser systématiquement de l'eau potable pour nos toilettes, (ce secteur utilise environ 30% de la consommation  d'eau d'un ménage) pour laver notre linge ou pour arroser notre jardin ? Elle [cette récupération] comporte aussi d'autres avantages : l'eau n'est pas calcaire et l'on peut se constituer des réserves en cas de sécheresse. Bien que non potable, elle peut servir à l'arrosage des lieux public ou des jardins privatifs. Il serait intéressant d'étudier la mise en place de ce type de dispositif pour l'arrosage de nos jardins publics mais aussi d'inciter les guyancourtois à installer des systèmes de récupération d'eau pluviale dans leurs domaines privatifs.

Depuis 2006, installer des systèmes de récupération d'eaux pluviales est désormais doté d'un crédit d'impôt. Il encourage l'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales par le biais d'un crédit d'impôt de 25% pour les particuliers. Ce crédit s'applique aux coûts des équipements de récupération des eaux ainsi qu'aux travaux nécessaires à leur installation et leurs traitements.

Cet encouragement fiscal présente de nombreux avantages, économiques, mais aussi  écologiques puisque l'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales permet de préserver les nappes phréatiques et également d'améliorer le lien entre l'habitat et le développement durable.

Je pense intéressant d'étudier aussi la possibilité d'une aide financière de la commune pour les familles guyancourtoises souhaitant mettre en place ce type de réceptacles, en lien avec la Communauté d'Agglomération et la maison de l'environnement

Pour d'autres renseignements, voir ce site qui explique les modalités de ce crédit possible pour les particuliers

Julien Oechsli, Conseiller municipal soutenu par le MoDem

Les passages en gras sont extraits de la tribune d'expression du Guyancourt Magazine du 29 Avril, n° 391

15 avril 2010

S'ouvrir aux différences

barrière.jpg

Je vous livre ici, en complément de la tribune du Guyancourt Magazine n° 390, sorti le 15 Avril,  mes réflexions écrites pendant la campagne des élections régionales lorsqu' un des thèmes favori  du Front de gauche, thème qui semblait mobiliser son  énergie, était de tout faire pour décourager les militants socialistes ouverts acceptant de dialoguer avec nous. Le sectarisme n'a, lui, aucune frontière, et se trouve dans tous les appareils de  partis, alors que beaucoup de citoyens ont dépassé largement ces tabous d'un autre siècle qui nous rappellent un peu la période bipolaire de la seconde moitié du XXème siècle, en pleine guerre froide, mais "le mur"est tombé, voilà plus de 20 ans !

 

  S'ouvrir aux différences

 Mon engagement politique passe avant tout par la nécessité de dépasser les logiques d'appareils qui minent l'action politique. Lorsque je vois que le Front de Gauche monopolise son énergie à s'opposer aux idées du Modem pour exister, imposant au PS ouvert de ne pas discuter avec le centre, je me dis que le sectarisme demeure une maladie française qu'il faut combattre.

De l'autre côté de l'échiquier, la droite rétrograde sur les idées sociétales feint de jouer la carte de l'ouverture en débauchant certains frustrés. Je distingue ici le débauchage et la véritable ouverture qui consiste à travailler dans un but commun sur un projet commun

Entre la droite, qui pratique un simulacre d'ouverture et une certaine gauche refusant le dialogue des différences, je reste convaincu qu'un bel espace s'ouvre pour les citoyens épris de démocratie et qui souhaitent s'affranchir des luttes partisanes stériles. Le grand  nombre d'abstentions de ces dernières élections-et Guyancourt ne fait pas exception- démontre que beaucoup de nos concitoyens ne se sont pas retrouvés dans ces luttes intestines d'appareils.

Le clivage qui s'installe aujourd'hui va bien au-delà de la logique droite/gauche. Je fais aujourd'hui nettement la différence entre ceux qui veulent s'ouvrir aux autres et les conservateurs, qui pour protéger leurs bastides partisanes, se refusent à jouer la carte de l'ouverture, du dialogue  et donc d'un progrès pour notre pays.

 Julien OECHSLI

Conseiller Municipal MoDem