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06 février 2010

Comment je conçois la démocratie locale

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Dans le Guyancourt Magazine du 17 décembre dernier, le groupe « Guyancourt pour tous » souligne sa défiance envers les conseils de quartier. Comme l'explique cet article, " de nombreuses occasions leur (aux Guyancourtois) sont offertes de nous rencontrer". Hormis les visites de quartiers manifestations, tours de villes, sont citées les « Assemblées de quartiers », convoquées ponctuellement par le Maire. Bien sûr, il est possible , dans ce cadre, d'entendre les habitants exposer leurs difficultés et « faire émerger des propositions ».

Une assemblée de quartier n'est pas, à proprement parler, une structure  de démocratie locale; sauf si on entend par ce terme l'assemblée pleinière d'un « conseil de quartier » pour rendre compte des travaux du conseil et évoquer le vie de ce quartier. Il ne semble pas que ce soit le sens que donne la mairie à cette expression.

Certaines mairies accordent une enveloppe budgétaire annuelle à cette assemblée pour réaliser, après concertation entre les habitants et les élus, des travaux d'aménagement de proximité. Cet espace de dialogue et de rencontre est un pas vers la véritable structure participative de démocratie locale qu'est le conseil de quartier.

Instituée par une loi en 2002,  cette création s'impose pour les communes de plus de 80 000 habitants, mais elle reste  facultative pour les autres villes, ce qui est le cas de Guyancourt.

Un conseil de quartier, tel que nous le proposions dans notre programme est une autre démarche. Ce sont des organes consultatifs gérés de manière autonome et élus selon un procédé démocratique à l'échelle d'un quartier... ils permettent aux citoyens de s'exprimer de façon continue, par la voix de leurs représentants tout en étant également force de proposition. Le fonctionnement, et surtout le mode de désignation des membres, n'est pas le même que dans une "assemblée de quartier. Je reviendrai sur ce  fonctionnement dans un autre article.

La création de telles structures ne peut se faire sans une politique volontariste en amont et en aval. Les débuts sont difficiles . Il faut passer des discussions de" trottoirs "à une vision plus globale de projet de ville et vaincre l'apathie des citoyens, bien que de plus en plus d'entre eux demandent de participer à la prise de décision qui les concernent. Dans un tel dispositif, un élu est en charge de cette construction, pour ne pas dire de cette éducation, à la participation. Il faut de sa part une présence active et  continuelle; il faut oser passer par dessus la crainte légitime de tout élu de voir sa politique remise en question, oser penser un nouveau système qui donne  sa place aux citoyens entre deux élections.

L'enjeu vaut certainement la peine de tenter l'expérience avant même de conclure à leur inefficacité...

Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate

 

 

 

 

21 janvier 2010

A propos du bénévolat

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A quand la reconnaissance d’un statut pour les bénévoles ?


C'est depuis 1985 que l'ONU a décidé de créer la journée mondiale du bénévolat afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social, au niveau local, national et international. C'est le 5 décembre qu'avait lieu cette journée. Comme je le dis dans la tribune du Guyancourt Magazine n° 384, cette commémoration est l'occasion de vous livrer quelques réflexions sur ce sujet.

Un article de 2007, à lire en cliquant ici, résume le poids des associations dans la vie économique française. Quatre associations sur cinq sont exclusivement gérées par des bénévoles. Ainsi, si la France est championne d'Europe du bénévolat, Guyancourt n'est pas en reste : c'est donc déjà un remerciement que j'adresse à tous les bénévoles de notre commune. Consacrer une partie de son temps libre en mettant au service des autres son énergie et ses compétences a un coût, même si tous disent qu'ils reçoivent plus qu'ils ne donnent !

L'ONU s'est penchée sur cette question : elle souhaiterait voir les gouvernements reconnaître et promouvoir le volontariat comme activité indispensable.

Le bénévolat, par définition n'est pas un service « marchand ». Il est même la preuve que que tout n'est pas marchand , car l'essence même du bénévolat, c'est la gratuité de l'engagement. », Il est nécessaire de garantir cet aspect « gratuit ». mais devant la complexité juridique et administrative entraînée par ce bénévolat et les frais engagés, ne peut-on envisager un véritable statut du bénévole ? Dans certains pays européens, le bénévolat est considéré comme une matière éducative, c’est à dire qu’il fait partie du cursus universitaire, mais la France devrait d’ici quelques temps se mettre au niveau de ses voisins.

Dans cette logique, et partant de ces constats, le Mouvement Démocrate propose « une protection juridique de l'activité du bénévole .. un remboursement plus facile des frais engagés..que des bénévoles puissent disposer, dans certaines conditions, de droits d'absence à leur travail pour se consacrer à leurs missions au service de la collectivité..une validation de droits complémentaires à la retraite .. ». Cette solidarité, « différée dans le temps, marquera la reconnaissance de la société pour ceux qui se seront mis au service des autres en suspendant leur vie professionnelle » (extrait du projet humaniste)

Si ces suggestions étaient reprises par nos gouvernants, dans ce cas, comme je le disais dans l'article du Guyancourt Magazine, voilà un progrès que je saluerais vivement !

Julien Oechsli, Conseiller municipal soutenu par le mouvement Démocrate

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07 novembre 2009

Innover pour éduquer

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TNI, TICE ... Qu'est-ce donc ?


Derrière ces initiales se cachent des outils que nos enfants connaissent aussi bien, mieux que nous !

TNI: Tableaux Numériques Interactifs, TICE, Techniques de l'Information et de la Communication pour l'Éducation.. mais quel rapport avec l'école ?

Ordinateurs, jeux vidéo, baladeurs, téléphones portables : voilà des technologies que les enfants maîtrisent très vite, qui font partie de leur vie quotidienne, mais ne font pas toujours bon ménage avec l'école et ses contraintes; tous les parents sont confrontés à des discussions, beaucoup de concessions parfois, surtout au moment des devoirs ! Et pourtant, ces outils peuvent être un moyen d'éduquer et pourquoi pas de faire aimer l'école? Ils y ont maintenant leur place, au même titre que ceux dits « traditionnels »..

Beaucoup d'écoles entrent peu à peu dans l'ère du numérique, y compris Guyancourt. Entre la moyenne nationale d'équipement en tableaux numériques interactifs ( un peu plus de 2%) et la ville d'Élancourt, notre voisine équipée à 100% en primaire, il y a une marge importante de progrès à faire, y compris pour notre commune: (voir ici)

Pour communiquer, s'informer, se former, échanger, créer, etc., les nouvelles technologies sont l'allié quotidien des élèves guyancourtois. Ainsi, le brevet informatique et Internet (B2i) créé en 2000 et généralisé depuis 2003. Les enseignants développent de plus en plus de projets d'apprentissage fondés sur les technologies de l'information et de la communication. Encore faut-il disposer des équipements nécessaires pour les mener à bien. Depuis plusieurs années, Guyancourt met tout en œuvre pour faciliter l'accès de tous aux nouvelles technologies. Les équipes éducatives des écoles primaires et maternelles ont à leur disposition quatre centres de ressources informatiques tous équipés de 12 ordinateurs multimédia raccordés à Internet.

Les salles informatiques et ces centres de ressources informatiques sont un premier pas nécessaire avant cet équipement numérique, mais nous devons être plus ambitieux !

Quels sont les avantages des tableaux numériques interactifs et de façon plus générale des technologies de l'information et de la communication pour l'éducation ? Outre la participation plus active des enfants donc une prise de parole en public et l'intégration dans un groupe facilitée, l'enjeu est fondamental pour l'apprentissage des langues vivantes par visioconférence.

L'utilisation des tableaux interactifs a toute sa place dans « l'aide aux devoirs » dans les classes non homogènes, réputées « difficiles ». Une heure dédiée à cette aide est très utile, plus adaptée aussi à ces élèves qui ne trouvent pas forcément chez eux un appui scolaire suffisant. Ces supports que les jeunes maîtrisent si facilement permettent d'aborder certains points du programme d'une façon différente, plus attractive, en aidant l'élève à prendre du recul par rapport à son propre travail, en adoptant en cas de difficulté une pédagogie de détour ou tout simplement en renforçant par des exemples visuels interactifs un concept un peu abstrait. Cet enseignement permet aussi aux élèves d'acquérir des compétences en lien avec le brevet informatique et internet. Cependant, il n'est pas question de minimiser le rôle de l'écrit qui reste essentiel ni celui du professeur, au cœur de toute éducation car le lien humain professeur-élève est irremplaçable.

Même si le matériel nécessaire à ces TICE est simple : un tableau-écran, relié à un ordinateur et à un vidéoprojecteur, le financement est à envisager. Outre l'achat du matériel, il faut aussi en prévoir la maintenance. La région francilienne a prévu 300 tableaux numériques pour équiper les lycées, dont 21 pour les Yvelines, mais l'équipement des écoles reste de la compétence des communes.

Un partenariat public-privé, malgré ses limites est envisageable. Installer des tableaux interactifs est aussi créateur d'emploi ! Une start up saint Quentinoise qui a déjà assuré l'équipement d'une des communes de la Communauté d'Agglomération, est déjà en contact avec les écoles de cette dernière.

Faire de la France une grande puissance numérique, et à notre échelon, faire de saint Quentin un modèle de ville numérique (journal de St Quentin, n°53) commence à l'école : tout ceci doit s'intégrer dans un projet éducatif global, la mission d'éducation est une responsabilité partagée !.

PS : Tous les passages en italiques sont extraits de l'article de Julien Oechsli, conseiller municipal, à lire dans le Guyancourt Magazine n°379 du 5 Novembre

 

Viviane






 

30 octobre 2009

OIN, Grand Paris... suite .. et toujours pas fin !

 

 

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Le projet de loi relatif au Grand Paris, donc avec la partie relative à l'OIN- Plateau de Saclay, a été présenté au Conseil des ministres au début du mois d'Octobre, avant sa présentation au Parlement le mois prochain. Comme nous l'avons dit dans des articles précédents, que ce soit l'OIN, l'aménagement du Plateau de Saclay, le SDRIF, (Schéma Directeur de la Région Ile de France), tous ces plans sont imbriqués les uns dans les autres, et leurs objectifs seront à prendre en compte dans notre PLU, Plan Local d'Urbanisme, actuellement en cours d'élaboration à Guyancourt.

Nous sommes bien sûr favorables au développement de l'enseignement supérieur, à l'amélioration et à la construction d'un réseau de transports performant, mais nous ne pouvons pas accepter les méthodes employées par le Secrétaire d'État au développement de la région-capitale. Nous constatons qu'aucune véritable concertation n'a lieu entre lui, les élus qui sont ainsi dessaisis de leur pouvoir d'urbanisme, les associations et les citoyens, bien mal informés, non informés, alors que ces projets les concernent prioritairement et engagent les générations futures. Rien de clair n'est indiqué quant au financement de ces plans du gouvernement.

Nous avons donc décidé de soutenir et de signer la pétition actuellement en ligne sur le site. Nous vous invitons à la signer et la faire signer à cette adresse "Plateau de Saclay, oui à l'avenir, non à ce projet imposé" .

Nous vous remercions d'avance  pour votre engagement.

Si l'adresse n'apparaît pas de suite, voici le lien : http://www.mesopinions.com/Plateau-de-Saclay--oui-a-l-avenir--non-a-ce-projet-impose-petition-petitions-e98b1f4b0279d17540b825454f4eb696.html

 

Le groupe GGC en charge de ce dossier

 

 

 

 

 

09 octobre 2009

L'OIN, suite .. mais pas fin !

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OIN, GRAND PARIS, .. des projets, mais  pas une vraie concertation

Le Guyancourt Magazine n°377, du 8 Octobre, nous informe que les élus s'apprêtent à élaborer le Projet d'Aménagement et de Développement Durable ( PADD) qui dessinera l'avenir de la ville..

Comme le dit aussi cet article ( P.15), il s'agit d'un puzzle , mais aussi, et c'est certainement le plus difficile à atteindre, un défi qui ne peut toutefois s'envisager sans prendre en compte les interactions existantes entre la Ville..le schéma directeur de l'Ile de France (SDRIDF), l'Opération d'Intérêt National (OIN), du Plateau de Saclay, .. des projets autour du Grand Paris.

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(source : Guyancourt magazine n° 377)

L'article précise aussi, en conclusion, que le PADD est censé être conforme à l'OIN, or, les élus locaux n'en connaissent pas toujours les objectifs précis.     

(source : idem)

Cet article suscite deux réflexions au sein de notre équipe :

Le PADD, qu'est-ce ?

Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) définit les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues pour l'ensemble d'une commune (Article L.123-1, 2° alinéa du Code de l'Urbanisme).

Constitutif du dossier du Plan local d’Urbanisme (PLU) , le PADD définit ces grandes orientations, notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain, de préserver l’environnement et de favoriser la qualité urbaine et architecturale.

Concrètement, le PADD introduit dans les documents locaux d’urbanisme une plus grande réflexion sur l’avenir à moyen et long terme et concerne différents domaines : le développement ou la préservation des centres-villes, la restructuration ou la réhabilitation de quartiers, le traitement des rues et des espaces publics, la sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers, l’aménagement des entrées de ville et la préservation des paysages. Ce sont donc des enjeux qui concernent notre vie quotidienne ( voir l'article et notre position sur la diversité commerciale de Guyancourt)

L'OIN aujourd'hui ?

Depuis le lancement de cette Opération, qui, rappelons-le, concerne notre commune, le groupe de travail GGC ( Guyancourt Générations Citoyennes) qui suit ce dossier vous informe de nos travaux. Des notes sur ce sujet sont déjà parues sur ce blog : ( voir la catégorie Avenir de notre territoire.). Il s'agit en particulier de la note sur l'OIN, citée à propos de l'article de Julien Oechsli ( Guyancourt magazine n° 373), qui demandait une gouvernance impliquant les habitants et les associations, celle intitulée OIN, PLU, la vigilance s'impose, attirant l'attention des franciliens sur les difficultés soulevées par ce projet : aucun projet, si ambitieux soit-il ne peut-être imposé sans consensus, concluait cette note, ce qui est encore vrai aujourd'hui !

Nous indiquions aussi vouloir vous tenir au courant de l'avancée de notre réflexion commune avec des habitants des départements voisins concernés, comme nous, par l'OIN et par le projet de cluster Satory-La Minière, partie du projet du Grand Paris, débat d'actualité puisque ce thème vient d'être présenté au Conseil des Ministres du Mercredi 7 Octobre. (Projet amendé par François FILLON sans l'avis de Christian Blanc).

Dans ce cadre du Grand Paris, notre secteur est concerné  par le projet de ligne ferroviaire automatique circulaire, passant par MASSY / SACLAY / VERSAILLES. Il est à remarquer que ce point ignore la Ville de St Quentin, pourtant un pôle économique important. La notoriété de notre agglomération est à promouvoir fortement !

Même si le GRAND PARIS est indépendant de l'OIN du Plateau de Saclay, il en est complémentaire car tous les projets en cours s'imbriquent les uns aux autres.

Cette complémentarité explique que notre démarche continue. Le groupe de réflexion a élaboré un appel commun aux habitants, associations et mouvements locaux pour la sauvegarde du Plateau de Saclay et le refus de la procédure de l'OIN, telle qu'elle est engagée aujourd'hui.

Le texte de cet appel est ici. Soutiens Plateau de Saclay .pdf
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A noter que ce que nous disons pour l'OIN est valable pour le Grand Paris !

Si vous désirez avoir d'autres renseignements ou vous joindre à nous, et signer cet appel, merci de contacter Julien Oechsli :

julien.oechsli@ville-guyancourt.fr  ou rubrique « nous contacter » .

L'équipe GGC en charge du dossier