08 juillet 2010
Deux ans après, nous avons des choses à nous dire
C’est à un mot près ce que je vous disais l’an dernier avec le souci identique de vous rendre compte de mon action et de celle de l’équipe qui travaille les dossiers avec moi : c’est le devoir de tout élu par respect pour les électeurs qui lui ont accordé leur confiance.
Mes axes prioritaires n’ont pas changé.
C’est d’abord, le maintien de notre cadre de vie. C’est pour cela que je suis avec vigilance le dossier de l’Opération d’Intérêt Nationale incluse maintenant dans « le Grand Paris ». Notre ville est certainement la plus concernée de l’agglomération. Le combat de notre commune serait certainement plus porteur et la défense des dossiers plus efficace si les autres communes montraient une solidarité plus active ; mais c’est aborder un tout autre problème, celui de ma conception de l’intercommunalité.
C’est aussi pour améliorer notre cadre de vie que je demande avec insistance la préservation des commerces de proximité et la mise en œuvre du droit de préemption par les mairies. Je constate d’ailleurs qu’un des enjeux du Plan d’Aménagement et de Développement Durable proposé par l’équipe majoritaire reprend ce thème, et que le conseil municipal a voté ce droit pour plusieurs quartiers de notre ville. (Voir le site de la mairie de Guyancourt, compte-rendu du Conseil du 25 mai)
Rappelez-vous ! A propos de l’ouverture d’une cinquième banque dans le quartier de Villaroy, après le départ d’un commerce, nous évoquions déjà ce dispositif législatif qui aurait peut-être permis la sauvegarde d’un commerce de proximité.
Cette thématique a déjà fait l'objet de plusieurs tribunes, dont celle parue dans le "Guyancourt Magazine" n° 351 du 10 Juillet 2008, et que l'on peut retrouver sur le blog dans les "Archives d'Août 2009"
En voici l'essentiel:
Villaroy et la diversité commerciale
C'est une question que peuvent se poser les habitants de ce quartier en découvrant l'ouverture d'une cinquième banque dans le BD Hausmann à la place du salon de coiffure.
Un dispositif législatif permet pourtant aujourd'hui de faciliter la venue de nouveaux commerces. La mise en oeuvre du décret d'appilcation institue un droit de préemption de la municipalité sur les fonds de commerce. Sa mise en oeuvre s'effectue en 3 étapes (voir code de l’urbanisme art L 214-1) dont la délimitation par la mairie d'un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité, ce qui lui permet de favoriser la diversité des commerces.
Gageons que ce nouveau dispositif contribuera à un meilleur équilibre des quartiers en favorisant l'implantation de petits commerces, ce que beaucoup d'habitants aurait certainement apprécié.
La dernière note sur ce sujet date du 14 Mai 2010, elle est visible ici
Je ne peux que me réjouir d’avoir été entendu !
Une autre priorité me tient aussi beaucoup à cœur : je souhaite que notre ville soit un lieu de démocratie vivante.
A cet effet, je continue à demander que la participation citoyenne ne se limite pas à des réunions ponctuelles mais soit organisée de façon permanente à travers des conseils de quartiers, car les Guyancourtois doivent être impliqués dans tout projet, de l’amont à l’aval. Plusieurs tribunes du Guyancourt Magazine, reprises et complétées sur ce blog ont été consacrées à cette thématique.
Voir sur ce sujet, les notes des 6 et 20 Février 2010, et du 5 Mars 2010 dans laquelle je demande une meilleure information pour les Guyancourtois.
C’est la même démarche que soutient, avec raison, l’ensemble des conseillers municipaux de notre commune qui dénoncent le manque de concertation entre les élus, les collectivités locales et le gouvernement dans le dossier de l’OIN. Nous souhaitons le même état d’esprit à tous les échelons des territoires !
Ces demandes, en particulier, celle concernant les conseils de quartier, inscrite dans notre programme-mise en place de conseils de quartier élus dans tous les quartiers de la ville-, seront encore certainement renouvelées pendant la 3éme année de mon mandat !
Ce que j'écrivais sur la page d'accueil de notre blog est donc, pour moi et pour toute l'équipe, toujours d'actualité:
Ce combat pour une alternative nouvelle, nous l'avons commencé aux élections présidentielles de 2007, continué aux municipales de mars 2008 et l'équipe Guyancourt Générations Citoyennes est bien décidée à le continuer avec vous.
Je vous souhaite de très bonnes vacances
Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate
L'équipe GGC se joint à Julien pour vous souhaiter aussi un très bon été. Ce blog reste ouvert, mais certainement au "ralenti" pendant cette période estivale !
19:38 Publié dans Notre boîte à idées, Vivre à Guyancourt | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : commerces de proximité, démocratie locale
14 mai 2010
Améliorer le commerce de proximité
Le programme que nous proposions aux suffrages des Guyancourtois voici déjà deux ans, intégrait le développement et le maintien du commerce de proximité dans tous les quartiers. Nous demandions aussi « le développement du Marché du Routoir et son extension ponctuelle dans d'autres secteurs de la ville ».
Voir aussi sur ce sujet, la note postée au mois d'Août 2009
Depuis cette époque, je constate que rien n'a changé. Je pense même que cela s'est plutôt aggravé si on raisonne à long terme. Si aujourd'hui beaucoup de Guyancourtois font leurs courses au supermarché, qu'adviendra-t-il dans quelques années ? On ne peut que se réjouir de l'allongement de la durée de vie, mais comment feront ces personnes aujourd'hui motorisées, quand elles habitent au quartier Europe, et même aux Saules ou aux Garennes, pourtant plus proches d'un grand centre commercial, quand prendre la voiture deviendra un problème ?
Les villes nouvelles, et notre agglomération ne fait pas exception, ont été construites à l'ère de la voiture, pour des populations jeunes. Aujourd'hui, les franciliens retraités repartent de moins en moins en province et la population Saint Quentinoise vieillit : il faut donc repenser la ville autrement pour un futur proche.
Hormis ces raisons, le maintien des commerces de proximité et des artisans est une façon de maintenir la qualité de vie à laquelle nous aspirons tous, à Guyancourt et dans notre Communauté d'Agglomération.
Que ce soit les élus ou les habitants, nous sommes certainement tous d'accord pour reconnaître que la mixité des quartiers ne concerne pas que les logements, mais aussi les équipements, les commerces de proximité, les services aux personnes et la vie associative.
Commerces et artisanat constituent une activité économique à part entière, mais sont aussi un facteur irremplaçable de lien social, d'occasions de rencontres, de lutte contre l'isolement, de qualité urbaine du cadre de vie et de services au quotidien.
En décembre 2005, le Président de la Communauté d'Agglomération n'écrivait-il pas dans le Petit Quentin ( n° 204) : »La politique de la ville, comme nous la menons, se préoccupe donc de l'urbain et de l'humain : c'est l'équation indispensable pour bâtir une ville pour tous où existe le lien social. La qualité de vie à Saint-Quentin-en-Yvelines en dépend. »
Ce renouveau souhaité des services de proximité-commerces et artisanat- n'est pas seulement dû à la demande des « seniors » Il s'explique aussi par l'évolution des modes de consommation et de vie : course perpétuelle contre le temps ? Autre mode de consommation ? Les achats sur les marchés ou dans des commerces de proximité sont conformes à un désir accru des habitants qui prêtent de plus en plus d' attention à ce qu'ils consomment d'où la demande récurrente de marchés comme celui des Saules qui avait lieu sur le mail actuel. Un marché pourrait aussi être le moyen de favoriser la vente directe producteurs-consommateurs, de manger local et de saison (Guyancourt Magazine n° 392, 12 Mai 2010, page 18)
Sans grever les finances communales, divers moyens sont possibles pour améliorer nos commerces de proximité, même si j'ai bien conscience qu'une ville nouvelle n'est pas construite sur le même modèle de « centralité » qu'une ville traditionnelle organisée historiquement autour d'un « centre »
Certains quartiers annoncent leurs commerces, pourquoi ne pas faire de même pour tous ? Je pense, en particulier à ceux des « Garennes », ou du « Village » déjà gênés par un manque de parking et pénalisés doublement par un signalement déficient.
D'autres commerces sont fragilisés par la cherté des loyers commerciaux. Certes, face à cela, les pouvoirs publics sont démunis, car la liberté revient au bailleur lorsque le bail vient à échéance. Si une législation ne fixe pas des règles, il est certain que les efforts des maires dans ce domaine seraient nuls, ce qui ne les empêche pas de faire le maximum dans les domaines de leurs compétences.
Article paru dans la tribune d'expression du Guyancourt Magazine n° 392, du 12 Mai 2010 et complété ici.
Julien Oechsli, conseiller municipal soutenu par le Mouvement Démocrate
22:04 Publié dans Avenir de notre territoire, Vivre à Guyancourt | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : commerces de proximité, guyancourt