13 juin 2016
Quelles solutions « fondées sur la nature » pour la gestion de l’eau, des inondations et des pluies torrentielles ?
Des scientifiques font le lien entre réchauffement climatique et inondations récentes. Photo EurActiv
Une étude à paraître de l’université d’Oxford et de l’Institut royal météorologique des Pays-Bas estime que la probabilité de voir trois jours consécutifs de fortes précipitations s’est accrue de 80 % sur le bassin de la Seine, de 90 % pour la Loire et de 40 % au niveau national en 55 ans.
« Jusqu’à présent, de telles précipitations observées entre avril et juin se produisaient une fois en plusieurs siècles au niveau de la Seine et une fois tous les 50 ans dans le bassin de la Loire », notent les auteurs d'une étude à paraître. Source: EurActiv ICI
Face à cela, que faire ?
Voici des solutions "fondées sur la nature" proposées par Bruno Mllienne, Président du MoDem 78, Conseiller régional et Président de Naturparif que nous partageons avec vous. Vous trouverez la totalité de ses propositions sur le site du MoDem 78 : ICI
Quelques extraits:
Pour faire face à ces risques [d'inondations], les pouvoirs publics plébiscitent le plus souvent des solutions lourdes ou « grises » (construction de digues, barrages, cuves enterrées, systèmes de canalisations, surdimensionnement des installations de gestion de l’eau, casiers en Bassée, drains, réhaussement des berges, etc.). Solutions efficaces mais onéreuses et pouvant accélérer l’onde de crue et accroitre l’artificialisation, qui paradoxalement est à l’origine des risques d’inondations ….
Ces solutions s’opposent aux infrastructures vertes ou « solutions fondées sur la nature » qui désignent les solutions naturelles, qui vont de la préservation, à la réhabilitation ou la création d’écosystèmes naturels pour rendre de multiples services, notamment climatiques (gestion de l’eau, gestion des canicules, gestion de la qualité de l’air, etc.). Elles sont particulièrement adaptées à la gestion de l’eau. Elles peuvent être de taille différente (simple mare ou zone humide entière).
Elles peuvent et doivent être mises en œuvre à la fois dans les villes mais aussi en milieu rural car l’agriculture à un gros rôle à jouer pour limiter les phénomènes d’inondations… Les solutions fondées sur la nature sont en coût global bien souvent moins onéreuses que les solutions grises faisant appel à de l’ingénierie plus lourde et des besoins en matériaux accrus (béton, asphalte, technologies).
Priorités en ville :
-Limiter l’imperméabilisation des sols (voire désimperméabiliser) mais dans le même temps accroitre la végétalisation . Les sols recouverts de végétation ont une grande capacité de rétention d’eau. Le duo sols-végétation est indissociable. La préservation des sols et des espaces de nature au sein des documents d’urbanisme doit être une priorité ....
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-Dans les projets d’aménagement (ZAC, lotissement), prévoir en amont une gestion intégrée de l’eau sur la parcelle, d’abord en limitant les surface qui seront bitumées et ensuite en prévoyant de créer des mares, des « jardins de pluies », des noues qui sont autant de milieux récepteurs des eaux de pluies. Important dans le cadre de 100 quartiers innovants et écologiques…
Priorités en milieu rural :
...-Restaurer les prairies humides en Île-de-France : Pour rappel : Superficie en 2000 : 1051 ha … Superficie en 2008 : 559 ha / Les forêts alluviales en Île-de-France : 7701 ha en 2008 ( - 127 ha par rapport à 2000). Exemple de bonne pratique : restauration de la frayère du marais Communes de Crécy la Chapelle et Couilly Pont aux Dames (77) .. Exemple en Seine et Marne ICI
La totalité de l'article est ICI
18:08 Publié dans Développement Durable, Notre boîte à idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guyancourt en mouvement, modem78, naturparif, crue seine