Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 mars 2021

Soyons lucides !

Nul besoin de rappeler quelle est la préoccupation majeure qui nous impacte tous depuisénergie-nucléaire.jpg plus d’un an maintenant. Mais une fois que nous en aurons terminé avec la pandémie, il faudra remettre au tout premier plan de nos préoccupations la lutte contre le réchauffement climatique.

Suite au travail de la Convention Citoyenne pour le Climat, le projet de loi "portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets",  dite "Climat et Résilience", actuellement en débat à l'Assemblée Nationale, nous rappelle l'actualité de cette problématique pour notre environnement.

Pour lutter contre ce bouleversement d’origine anthropique, donc de chacun de nous, une politique très volontariste de diminution des émissions de gaz à effet de serre s’impose. Dès lors, la question qui se pose est la substitution de sources d’énergie non carbonées, sans émission de CO2,  aux sources d’énergie dépendant de carburants fossiles, charbon, pétrole et gaz.

D’ici à 2050, toutes les analyses prospectives envisagées aujourd’hui conduisent à une consommation française d’électricité qui augmentera de façon très significative : de l’ordre de 40 à 50%.  L’utilisation de l’énergie électrique ne générant, là où elle est consommée, aucun impact négatif pour l’environnement, les différents usages de l’électricité vont en effet se multiplier, et parmi ceux-ci, l’électrification très massive et rapide du parc automobile avec des batteries de nouvelle génération et la mobilité hydrogène. Il sera donc possible de stocker l’électricité avec des piles à combustible.

L’électricité va occuper une place prépondérante dans notre société et dans notre économie car la production d’électricité est le seul vecteur énergétique pour lequel il nous est possible d’envisager la plus large décarbonation.

Or, sans la modernisation de son parc nucléaire, la France ne sera pas en mesure de produire l’électricité nécessaire de façon décarbonée.

Nous sommes bien devant un choix politique et économique.

Mais est-il réaliste de faire ce choix sans adhésion démocratique ? Le débat est essentiel, il sera fécond si nous faisons preuve de bon sens et de lucidité et refusons toutes les positions de principe.

         Le débat est donc ouvert !                              pour ou contre.jpg

Crédits photos: ci contre  et   ci-dessus